Beaucoup comme moi, ont caressé le rêve de participer à la vie - TopicsExpress



          

Beaucoup comme moi, ont caressé le rêve de participer à la vie politique dans le pays avant la chute de Ben Ali Mais beaucoup comme moi, n’ont pas réussi à le faire car ils ne pouvaient opérer dans un système de parti unique, de parti – Etat Cela allait à l’ encontre de leurs principes et de leur vision de la République. Le 14 Janvier et la chute du régime autoritaire a été une date qui a permis a ceux la et a moi même de caresser ce rêve et de se sentir acteur et non plus un simple sujet. On a vu des personnes fonder leurs partis, d’autres des associations… enfin on vit, enfin on se sent important D’autres personnes ont préféré adhérer a des partis existants et reconnus sous l’ère de Ben Ali, mais qui N’ont pas eu la vie facile, et en particulier le FDTL (Ettakatol) et le PDP (qui est devenu Al Joumhouri) Mais que différenciais ces deux partis ? Dans leurs manifestes, leurs positionnements sont légèrement différents, mais dans les faits, rien ne les différencie sinon la personnalité de leurs dirigeants, Mustfa Ben Jaafar et Ahmed Nejib Chebbi qui se vouaient l’un a l’autre, une grande indifférence pour ne pas dire autre chose. Le premier taciturne, prenant rarement des décisions et s’entourant d’une équipe la plus restreinte possible Le second beaucoup plus affable, plus charismatique, plus tenace et au verbe bien plus facile. Aller au FDTL ou au PDP pour un militant post-14 Janvier, c’est comme hésiter entre acheter une Renault ou une Citroën. Mais la guerre entre les deux est fratricide et les militants des deux bords n’hésitent pas a se causer mutuellement du tort, au grand dam du pays, puisque cette animosité entre les deux partis, a fait que les progressistes sont allé en rangs dispersés aux élections du 23 Octobre avec les résultats que l’on sait et les choix fait par l’un et l’autre des deux partis après les élections. L’expérience post-élections, a permis vite de comprendre que le parti – Etat RCD est tombé et allait vite se faire remplacer par un nouveau parti – Etat ENNAHDHA. Ennahdha a usé de toutes les méthodes du RCD pour asseoir sa présence et son hégémonie dans le pays ; Nommer ses partisans aux postes de responsabilités du pays, acheter la conscience des gens, mettre en place des milices pour terroriser les gens, empêcher les partis politiques de tenir correctement leurs réunions, utiliser les mosquées a des fins de propagande, tenter de museler la presse, les artistes et les personnes les plus virulentes de la société civile, … bref, privilégier le parti a la patrie Conséquences ? Crise économique aiguë, violence, assassinats politiques, terrorisme. Les partis sur lesquels beaucoup d’espoir étaient fondés se sont vus se faire laminer. Le premier ayant choisi de faire une alliance contre nature avec les islamistes et le second, a force de décisions contradictoires a vu la fusion, pourtant porteuse de grands espoirs, se disloquer et l’un et l’autre n’ont pu retenir la grande masse de compétences et de militants qui sont venu renforcer leurs rangs après le 14 Janvier. En fin, et je reviens ici a la forte ressemblance qui existe entre ces deux partis, l’un et l’autre reposent sur les ambitions personnelles des leaders historiques des deux partis, leaders qui sont incapables d’accepter qu’un jour, de leur vivant, d’autres puissent prendre leur place. Finalement, chassez le naturel, il revient au galop et ceci est peut être le propre du tunisien, Bourguiba, en grand homme, faisait de la Tunisie sa propriété privée, eux, faisant des partis qu’ils ont créé des chasses gardées Devant cet état de faits que faire ? Les partis - militants qui, en théorie, devaient avoir une place importante dans l’échiquier politique se retrouvent presque réduits à la taille de ce qu’ils étaient avant le 14 Janvier et en tous les cas, sont incapables de se renouveler en profondeur. En face l’ogre Ennahdha n’est pas prêt de s’arrêter. Ses finances, douteuses, sont au zénith et sa présence sur le terrain de plus en plus forte. Or, si rien ne se fait pour réduire cette hégémonie, nous nous dirigeons tout droit vers un nouveau parti – Etat et le soulèvement populaire n’aura servi a rien. Il faut créer l’équilibre. Beji Caid Essebsi a fait le diagnostic assez rapidement et a compris très vite que l’opposition était incapable de jouer le rôle qui se devait d’être le sien et était dans l’impossibilité de faire le poids devant Ennahdha qui, connaissant bien les caractéristiques des leaders de l’opposition, ne cesse de promettre aux uns et aux autres, les fonctions les plus prestigieux de l’appareil de l’Etat, les amenant a chaque fois a négocier avec elle. Nida Tounes, le parti créé par Beji Caid Essebsi s’est voulu un parti rassembleur de tous les tunisiens quelques soient leurs pensées politiques ou leurs passés, du moment qu’ils n’ont pas maille avec la justice. Cette stratégie et la personnalité de BCE ont fait de Nida Tounes le parti, le seul, a être capable de battre le fer avec Ennahdha. C’est pourquoi, nous avons décidé tout un groupe de personnes, autour d’une personnalité consensuelle qu’est Said Aïdi ainsi que des personnalités ayant déjà exercé le pouvoir en Tunisie et venant de mondes différents et complémentaires, représentant une mosaïque assez complète de la Tunisie, de rejoindre ce parti fort en vue de le renforcer et d’aspirer a battre Ennahdha, le nouveau parti – Etat, lors des prochaines élections Nous intègrerons Nida Tounes en bloc uni, sous la forme d’un courant (Tayar). Notre courant apportera certainement beaucoup à Nida Tounes et au paysage politique, de par sa diversité et de par son expérience dans les partis politiques auxquels nous avons appartenu. Pas seulement, mais également de par ses objectifs dont le principal est, outre de gagner les prochaines élections, de faire la politique autrement, un peu avec le cœur et les émotions en même temps que avec du pragmatisme et de préparer dès a présent une nouvelle génération de politiques qui prendront le relais après les élections prochaines. Ce courant, se voudra transversal a tous les autres partis politiques progressistes. Saïd Aïdi, Mehdi Ben Saïd Mehdi Kattou Youssef Chahed Selim Azzabi Abdelaziz Kotti Mobby Dick Sèfira Nedra Tlili Bochra Bel Haj Hmida Sara Skbm
Posted on: Sat, 05 Oct 2013 02:01:29 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015