Beaucoup du côté de Cotonou espéraient le verdict de la Cour - TopicsExpress



          

Beaucoup du côté de Cotonou espéraient le verdict de la Cour d’appel pour finir définitivement avec ce dossier qui commençait à trop lasser. Mais encore, le juge en charge du dossier a encore décidé d’un nouveau renvoi après les réquisitions du procureur général et une plaidoirie de la défense demandant tous le refus de l’extradition de Patrice Talon et d’Olivier Boko. Paris n’est pas sur la même longueur d’onde que Cotonou dans le dossier de l’extradition de Patrice Talon et d’Olivier Boko. Alors qu’ici on espérait le verdict, le juge en charge du dossier a décidé de faire durer le suspense en mettant l’affaire en délibéré pour le 04 décembre 2013. Avant cela, le juge a écouté les réquisitions du procureur général qui avait, quelques jours avant, requis l’abandon des charges et demandé le refus de l’opposition. Selon Me Joseph Djogbénou joint au téléphone, Patrice Talon et Olivier Boko ont été défendus par Me Bourdon et lui-même. Pendant des dizaines de minutes, ils ont plaidé pour demander le refus de l’extradition de leurs clients. Le premier, Me Djogbénou a affirmé qu’il s’agit d’un non-lieu de droit et de fait et ajouté que le mandat d’arrêt n’existe plus parce que la Chambre d’accusation ne l’a pas renouvelé. Il a aussi précisé que la justice béninoise n’est pas compatible avec normes françaises et cite à profusion les cas de paisibles citoyens maintenus en détention sans aucune plainte, ou en dépit des décisions de justice qui les relaxent. Me Bourdon a rappelé aussi les incongruités de ce dossier à forte dose politique. Il rappelle les déclarations imprudentes des autorités judiciaires béninoises au début de ce dossier comme l’existence de produits radioactifs dans les produits et la fameuse décision du Fbi. Il rappelle aussi les déboires du juge Angelo Houssou après son ordonnance de non-lieu. La partie civile a été défendue par Me Charrière Bournazel qui a dit que les faits sont constitués, que le Bénin est un Etat de droit, que la procédure suit son court à Cotonou et que le Chef de l’Etat Boni Yayi est généreux et aimé par ses concitoyens. Le juge a décidé de décider de mettre le dossier en délibéré pour le 04 décembre 2013.
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 08:51:35 +0000

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