Bonjour les vigoureuses et vigoureux, et à la rue, pitoyables patrons en faillite. Ils créent des entreprises qui marchent, embauchent et puis hélas se laissent pervertir par le fric facile, s’amollissent, oublient de se moderniser, de réinvestir, d’aller conquérir de nouveaux marchés et crac ! C’est la faillite. Les travailleurs sont jetés comme de vieux kleenex. L’usine est bradée à des repreneurs peu scrupuleux qui vont faire de l’argent avec les restes. Messieurs les socialistes pourquoi ne pas offrir l’affaire aux ouvriers et ensuite les aider à la redémarrer. Ne sont-ils que des exécutants sans l’ombre d’une initiative ? Pourtant, quand je les vois se mettre en colère et s’exprimer à la télévision, je trouve qu’ils déploient une belle énergie et sont, plus souvent qu’on ne le croit, capable d’user d’un langage clair et intrépide. Alors, oui, alors pourquoi ne pas les encourager à prendre leurs destinée en main, à produire pour leur compte, en créant sur les décombres laissées par leur patrons incompétents de jeunes coopératives ? Certes, il y a des risques mais comme le dit le proverbe « qui ne risque rien, n’a rien ». N’est-ce pas ce qu’avait fait Jean Jaures avec la verrerie de Carmaux ? Je trouve indécent de permettre aux faillis de fermer et de vendre leur boite en mettant sur le carreau des centaines de travailleurs mais je trouve également désolant que des individus se laissent ainsi vaincre par l’adversité, ne réagissant que pas des cris, des pleurs et des suppliques. Sont-ce les syndicats qui les ont à ce point rendu tributaires des fatalités ? Si oui, je ne les félicite pas. Ils ont déjà réussi à me mettre hors de moi à propos du travail du dimanche. Largement réclamés par les personnels des magasins concernés qui eux, ont un impérieux besoin, en cette période de crise, d’arrondir leur fin de mois, ces permanents, très bien payés pour soi-disant les défendre, sont contre. Au nom de quel principe ? Parce que le dimanche est le jour du seigneur ? Je les savais athées ces gens là, athées et hélas aussi staliniens d’où, je pense, leur entêtement. Je demande aux élus socialistes de tout faire désormais pour empêcher les licenciements en offrant aux employés concernés toute entreprise en déconfiture avec la noble mission de la redresser. A bien y réfléchir cela ne coûterait pas plus cher à l’Etat que les allocations du chômage, tout en encourageant les travailleurs à prendre des initiatives et à ne compter que sur leurs propres forces. Mais pour ça, il faudrait une audace politique qui fait cruellement défaut en France. Hollande ne nous avait-il pas promis qu’il combattrait la finance ? Viva la révolucion, VIVA !
Posted on: Sat, 02 Nov 2013 08:18:20 +0000
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