Bonsoir chers amis, Lactualité française est chargée : la crise économique qui n’en finit pas de faire des victimes, (impôts, chômage, etc.), la loi sur la retraite votée hier, les députés qui s’envoient des noms d’oiseaux à l’Assemblée nationale aux frais de la princesse, lexpulsion de Léonarda pendant une sortie scolaire - certains affirment que ce nétait pas dans le cadre scolaire mais dans le cadre d’une sortie scolaire -. Le ver est dans le fruit sémantique - sortie scolaire ou cadre scolaire, à vous d’en juger -, la condamnation à Limoges d’un père à 500 € d’amende avec sursis pour avoir donné une fessée à son fils de 9 ans – ne dites pas fessée mais châtiment corporel -, tous ces sujets mériteraient débat. Tout comme ceux internationaux visant la Syrie, l’Egypte, l’Irak, la Côte d’Ivoire, aujourd’hui aux zappettes médiatiques. Un « événement » littéraire a, cependant, attiré mon attention aujourd’hui en l’occurrence la sortie du livre d’Alain Finkielkraut « L’identité malheureuse », aux éditions Stock. Je n’aime pas ce prétendu et prétentieux philosophe, je l’avoue, pour sa théorie proche du FHaine. Souvenons-nous de ses allégations exécrablement haineuses, au lendemain du fiasco Sud-Africain des Bleus. Traitant ces derniers de « voyous », il avait invité la France à « ne pas se laisser dévorer par lesprit de la cité ». Frédéric Martel conforte mon dégoût : « Ce n’est pas la première fois que le philosophe ratiocine. Mais cette fois, il a atteint un point de non retour. […] Je suis triste, sincèrement triste, d’assister aujourd’hui à la faillite d’une grande intelligence, une de celles qui ont compté et que nous devons désormais –esprit devenu malade– combattre. » Alain Finkielkraut est un raciste qui s’ignore. Sous l’avatar de la France des « ancêtres les gaulois » et des Français qui se « se sentent devenir étrangers sur leur propre sol », il s’en prend régulièrement aux migrants africains notamment. F. Martel ne l’épargne – fort heureusement, chapeau le critique ! - pas non plus sur son propre fiel : « Le philosophe regrette le bon vieux temps et pleure l’homogénéité perdue. » Mais comment un philosophe peut-il affirmer, sans vergogne, que sa « tristesse n’est pas polémique» quand l’on sait que tout dire est polémique ? La honte de la France ? Non, ce ne sont pas les immigrés. Non, ce ne sont non plus leurs descendants, Français à part entière mais Alain Finkielkraut lui-même, qui se pavane sous des dehors philosophiques à gerber. Aime-t-il la France ? J’en doute sinon comment peut-il se permettre de souffler sur la braise, de jeter de l’huile sur le feu racialisant et rallumer ainsi celui du désamour que tentent d’éteindre les vrais humanistes français de « souche », anciens, nouvellement naturalisés ou pas du tout naturalisés ? En plus, de s’en prendre à la gauche,- son ennemie jurée -, à la diversité culturelle, au collectif contre l’islamophobie, au Cran, au Mrap, etc., lui qui n’a rien apporté de concret à la France sinon son venin littéraire ségrégationniste, il ose s’en prendre à l’illustre Stéphane Hessel. Quel culot !
Posted on: Wed, 16 Oct 2013 23:41:10 +0000
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