Bouh Ragueh Pénible situation des étudiants Djiboutiens boursiers vivant à l’étranger ! D’où vient les problèmes récurent des retards du versement de la bourse des nos étudiants à l’étranger et plus particulièrement des nos étudiants en France. Pour répondre à cette question un bref rappel de la situation, les étudiants boursiers de France sont composés d étudiants de premier cycle et deuxième cycle (si nous n’incluons pas les enseignants de l’université de Djibouti qui préparent une thèse dans le 3ème cycle). Ceux du premier cycle sont les bacheliers mentionnés de chaque année, quant ‘au ceux du deuxième cycle sont les 5 voir 6 premiers étudiants de chaque filières de notre université. Primo : L’envoi d’étudiants à l’étranger ne s’effectue pas suite à un plan de formation avec identification des besoins de notre pays, travail qui nécessité en amont bien sur une coordination des différents ministères (excepte les étudiants en médecine) mais en général la formation est choisie par l’étudiant sans aucune adéquation entre besoin et le choix de la formation. Secundo : Une fois arrivé et souvent en retard à leur destination pour plusieurs raisons, les étudiants sont victimes des retards répétitifs du versement de leurs bourses, ayant moi-même vécu cela quand votre famille est incapable de subvenir à vos besoins c’est évidemment la galère et bien sur cela affecte significativement de la productivité des étudiants. Mais pourquoi l’Etat est incapable d’honorer ses engagements, à mon avis il y a plusieurs raisons : 1 - Aucune politique de formation après la photo médiatique avec le « président », après c’est le vide comme dirai le célèbre proverbe somali traduction directe « fais- le entendre le bruit, mais ne fait rien » 2 : Un service « EGIDE » défaillant à l’instar de la plupart de nos services, très longtemps présidé par le fils de la 1ere Dame, un monsieur souvent malade et d’ailleurs une des raisons de sa présence à la tête de ce service est le principal responsable de ces maux dont souffrent les centaines d’étudiants. 3 : Aucun suivi dans l’accompagnement de la réussite de ces étudiants. 4 : La plupart pour ne pas dire la quasi-totalité de ces étudiants ne sont pas fils et filles de nos responsables (heureusement le diriez vous) car là, il s’agit d’une bourse de mérité et non sur un critère numérique, donc comme cela ne concerne pas les siens ils ne prêtent aucune attention. D’où une situation plus que pénible et pleine de stress .C’est tout simplement une honte a nos responsables qui traitent ainsi les futurs cadres du pays. Pour finir à quand un gouvernement qui assume ses responsabilités au lieu de nous raconter des promesses à tout va sous l’effet du khat. Par A. A. B
Posted on: Mon, 05 Aug 2013 14:14:51 +0000
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