Boycott d’Israël : Les trois répliques d’Israël pour - TopicsExpress



          

Boycott d’Israël : Les trois répliques d’Israël pour contraindre l’UE à réviser sa position. tephen Leavitt directeur de Jewish Press nous livre ses réflexions sur l’attitude de l’UE et profile ‘Les trois répliques d’Israël pour contraindre l’UE à réviser sa position‘. Israël dont la créativité n’est plus à démontrer, saura trouver biais et astuces pour confondre l’UE et son attitude stupide. Rappelons que dans la même veine, des universitaires gauchistes avaient il y a une dizaine d’années, voté contre la coopération universitaire avec Israël, et le résultat fut qu’individuellement les meilleures équipes de chercheurs tissèrent des liens et conclurent des partenariats avec Israël. Le monde peut se passer des gauchistes français et européens. Mais le monde a besoin d’Israël et la diplomatie israélienne doit le faire valoir. Israël ne doit plus croire en la bonne volonté européenne. Cette période est révolue. Israël n’est ni suiveur, ni accroché à l’UE, et relèvera la tête pour répliquer du tac au tac . C’est l’Europe qui a plus à perdre et c’est ce que démontre Stephen Leavitt. Restons fermes et cohérents – ils plieront L’annonce d’hier par l’UE de bloquer tout financement à des organismes ayant des liens directes ou indirectes au-delà de la Ligne Verte (Jérusalem, Golan, Judée & Samarie) sauf à être une organisation gauchiste, a choqué Israël. Cette décision ouvertement antisémite, clairement politique et preuve d’une chutzpa (d’un culot) sans complexe a pris Israël de court. Pire, Israël a pu se voir un instant pris au piège, coincé, sans aucune voie de recours. Mais la réalité est différente. L’UE va mal. Elle a des problèmes économiques, sociaux et perd en crédibilité. Avec cette nouvelle prise de position, l’UE a surestimé sa force sans considérer les retours de bâtons que sa décision pouvait provoquer. Les répliques qu’Israël peut choisir, pourraient l’atteindre là où ça fait mal. Le processus de paix En mars 2012, à la suite d’une attaque disproportionnée de l’ONU, Israël a annoncé le boycott du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, déclarant que c’est un « organisme superflu et extravagant » avec lequel Israël n’aurait plus aucun rapport. Cette position a provoqué un tremblement de terre aux Nations Unies et elle menace encore de détruire la crédibilité et la légitimité du Conseil. Plus important, la déclaration d’Israël a obligé le HCR à prendre des mesures claires pour s’amender. La première action qu’Israël doit prendre ici aussi est la plus évidente : L’UE recherche désespérément une légitimité sur la scène internationale. Avec des grèves sauvages qui frappent la Grèce, l’Espagne et le Portugal pour ne nommer que ces trois corps malades de l’Union, l’organisation doit faire la preuve de sa pertinence et de sa crédibilité. Israël devrait évincer l’UE du processus de paix. Israël devrait déclarer – quelque chose à laquelle faisait allusion le Premier Ministre Netanyahu dans sa déclaration du mardi soir – que l’UE et tous ses états membres ne seront plus considérés comme des intermédiaires honnêtes et qu’aucun responsable israélien ne les rencontrera sur quelque question ayant trait au processus de paix. Cela prend le temps d’une simple déclaration et sera suffisant à les faire capituler. Tout état membre souhaitant être inclus dans le processus de paix doit signer une déclaration disant que les territoires de Jérusalem Est, la Judée et la Samarie et les Hauteurs de Golan sont des territoires disputés dont la destination fera l’objet de négociations. Il doit également s’engager à méconnaître la directive de l’UE concernant ces mêmes territoires. Restons fermes et cohérents – Ils plieront. Israël est un partenaire commercial important pour l’Europe et son troisième partenaire par importance dans la région après les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite. Israël achète à l’Europe plus qu’il ne lui vend. Une guerre commerciale de rétorsion et le boycott en réponse à leur expulsion du Processus de Paix nuirait à l’économie européenne déjà fragilisée, c’est la dernière chose qu’ils veulent et ce n’est pas la mesure qu’ils prendraient en réponse. Diviser et passer maître du jeu Ensuite Israël doit immédiatement voter la loi sur les agents étrangers (the Foreign Agents Act), en y ajoutant une nouvelle directive. Comme la déclaration de l’UE dit clairement qu’elle ne financera que les ONG gauchistes, Israël doit clairement spécifier que toute ONG recevant des fonds de l’UE est de facto un agent étranger. Les levées de fonds des ONG seront réduites, leur accès à des responsables gouvernementaux sera limité et leur entrée à la Knesset, interdite. Et vous verrez les ONG de gauche tranquillement faire pression sur l’UE pour qu’elle retire sa directive. Tout ce qu’il faut est une ferme conviction de notre part. Thérapie de remplacement La troisième étape est d’ordre financier. L’UE a investi près de 1 milliard de dollars en subventions de recherche et certains de ces investissements, pourraient être désormais perdus. Israël devrait s’intéresser aux fonds privés de juifs fortunés et patriotes – le nom de Sheldon Adelson, qui a investi dans les dernières élections américaines, vient à l’esprit – pour prendre la relève. Ceux qui investissent dans la recherche israélienne vont récolter en retour les bénéfices des redevances, la propriété partagée du brevet et ainsi de suite. Ils pourraient y gagner beaucoup. Restons sur nos fondements, ne faiblissons pas, ils faibliront les premiers. Sources : The Jewish Press – 18 juillet 2013 – Par Stephen Leavitt Traduction Nancy Verdier
Posted on: Fri, 19 Jul 2013 14:49:42 +0000

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