CHAMPION DU SENEGAL, 2 ANS APRES SON ACCESSION EN L1 Diambars, un condensé de culot et de talent Au nez et à la barbe des «routinards», l’Institut Diambars a damé le pion à ce beau monde, devenant le successeur du Casa Sports. Un parcours parsemé d’embûches, mais les partenaires de Salim Ndao ont tenu bon depuis la 4ème journée. Un titre qui sacralise le travail de la formation, mais aussi de la patience. On est en 2003, après l’inauguration de l’Institut Diambars situé à Mbour, à la zone balnéaire de Saly Portudal. Créé par l’ancien international français d’origine sénégalaise, Patrick Vieira en compagnie d’Adjovi Bocco, le bijou a été confié à Saër Seck. Le président de l’Institut et ancien joueur de Gorée annonçait à l’époque : «On va besoin d’un minimum de dix (10) ans pour nous mettre en place, apprendre et récolter les fruits de notre travail. Si tout ce passe bien, ces jeunes qui démarrent le projet avec nous seront dans les différentes sélections nationales du pays et feront partie peut-être des satisfactions. Diambars va écrire sa propre histoire, mais dans la patience», disait-il. Dix (10) ans après, ce 19 août dernier, Diambars écrit son histoire avec la manière : 3 ans en Ligue 2, 2 ans en Ligue 1 et un titre de champion avec la clé pour un centre de formation. La moyenne d’âge estimée à 17 ans, si l’on sait que le joueur le plus «vieux» de l’effectif est né en 1989. Il n’a pas failli comme lors de la dernière journée où il a été défait par Casa Sports à Saly. L’expérience servant à tirer des leçons, Diambars en a profité, c’est vrai devant un adversaire (Gfc) déjà condamné à la relégation pour faire parler la poudre (4-0) devant un public tout acquis à sa cause. Pourtant, lors de la phase retour, Diambars a eu un coup de mou alignant plusieurs matchs nuls et quelques défaites qui faisaient fondre une avance conséquence de près de quinze (15) points sur le dauphin. Leader depuis la 4ème journée, le club de Saly a tenu bon, malgré les poussées des vieux briscards (qui ont perdu de leur superbe), Jaraaf, Casa Sports. Ironie du sort, ce sont les promus, Ngor (2ème, 50 pts) et Port qui ont titillé le champion avec un suspense sans précédent. Malgré ce titre de champion très précoce, le président Saër Seck, garde toute sa lucidité : «Il faut vraiment être inconscient pour prétendre aller gagner une coupe d’Afrique. On est toujours en apprentissage et en y venant régulièrement, on va tirer les leçons comme en championnat», dit-il. Omar Sharif NDAO
Posted on: Thu, 22 Aug 2013 10:25:15 +0000
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