CHRONIQUES DES TEMPS QUI TANGUENT : Bilan de la visite du couple présidentiel dans le district des savanes Du 2 au 8 juillet 2013, le district des savanes dans le nord de la Cote d’Ivoire a enregistré sur son sol une visite de marque, celle du président de la république SEM. Alassane OUATTARA et de son épouse Mme Dominique OUATTARA. En prélude à cette visite, une représentante de la première dame a sillonné nombre de villes et bourgs du district des savanes faisant des dons pour soulager pour certains et atténuer pour les autres une souffrance qui s’est longtemps posé avec acuité. Outre la ferveur et la liesse qui ont transporté les populations, la couverture médiatique des moindres détails de la préparation des villes et villages du Poro, de la Bagoué, du Tchologo avant le 2 juillet a pu renseigner la Côte d’Ivoire et le monde dans ses recoins les plus lilliputiens sur l’amour que porte la nation ivoirienne à son président. Ainsi, villes et villages se sont parés de leurs plus beaux atouts. Chacun voulant chatoyer des couleurs les plus belles et les plus plantureuses, ils se sont qui électrifiés, qui bitumé de nouvelles routes (qui on l’espère recevront tous les soins qu’elles nécessitent. Corruption et négligence ne sont-elles pas deux des pires gangrènes de l’économie ivoirienne ?). Des artères qui de coutume enregistrent un flux important de circulation ont connu, grand Dieu enfin, leurs premiers feux tricolores (N’est-il pas ostensible qu’il n’est jamais tard pour bien faire ?). Tous les travaux assez importants entrepris et qui se devaient d’être à l’aune de l’évènement pourraient mobiliser des armées de pages, aussi allons-nous dire qu’ils furent assez nombreux sans céder à l’exubérance. L’économie de ce district s’est globalement vue boostée par cette visite. Les différents meetings du président de la république ont été des tribunes pour inciter les Ivoiriens à l’amour, la réconciliation et au vivre ensemble, messages combien importants en ces temps où soubresauts et éparses convulsions exacerbent des inquiétudes pas tant léthargiques. Toutefois, les paroles du président Alassane OUATTARA affirmant avec force certitude que la situation est sous contrôle parviendront, nous le souhaitons vivement à rasséréner le peuple. Un appel a été lancé par le président à ses ˋˋfrèresˊˊ du FPI à prendre le train de la paix, appel qui on l’espère sera entendu pour l’intérêt suprême de la Côte d’Ivoire. Un point non moins important convient d’être souligné dans le discours présidentiel du 8 juillet : ˂˂Je prends l’engagement ici même à Korhogo de continuer à être le président de tous les Ivoiriens sans discrimination˃˃. Par cette phrase, le président, j’espère ne pas m’abuser, nous redonne l’espoir de l’établissement d’un Etat de droit où les questions de la nationalité et du foncier sont débattues avec franchise, sans détour et surtout sans représailles, où la justice ne s’embarrasse pas de pencher pour les vainqueurs de la dernière crise, de feindre l’impartialité, où les sanguinaires ne sont plus encensés, plus faits sous-préfets et autres… Le fonds de soutien aux femmes d’un montant de 1 milliard piloté par la première dame a reçu la promesse d’une majoration de 2 milliards par le président, ce qui ne peut que réjouir les Ivoiriens, vu le bien-fondé de ce fonds qui tend une main salvatrice aux femmes qui sont pour nombre d’entre elles dans des conditions de vie précaires. Tout n’a pas, l’imperfection étant inhérente à la nature humaine, été d’un bon ton. ˂˂Il a fait preuve de courage pour que nous les populations du nord puissions retrouver notre dignité par la nationalité˃˃ disait le président lors de l’une de ses allocutions, en hommage à M. SORO Guillaume. Il est venu un temps où notre président doit comprendre que les phrases mesquines et assassines doivent être bannies de tout langage. Leur perfidie ne pourrait qu’être préjudiciable à la réconciliation et à la cohésion qu’il dit appeler de tous ses vœux. Aujourd’hui, il n’y a plus en Côte d’Ivoire ni nordiste, ni sudiste, ni rien de ségrégationniste mais juste des Ivoiriens qui languissent après une vie de communion avec tous leurs frères et sœurs de tous horizons. Toujours dans son allègre visée d’hommage au président de l’assemblée nationale, SEM. Alassane OUATTARA lui attribuait : ˂˂Au nom de ma foi chrétienne, je dis que c’est Alassane OUATTARA qui a gagné les élections˃˃. Tentative peut-être aisée eu égard à son auditoire circonstanciel mais assez maladroite pour une Côte d’Ivoire qui panse encore des lésions que lui ont causées les disparités d’opinion religieuses. Si somme toute, l’idée est de diviser pour mieux régner, notre président devrait entendre le cri de la raison qui cristallise l’aspiration sincère et véritable d’un peuple qui depuis la nuit des temps, à l’instar de tous les autres peuples africains a toujours déifié ses chefs, ne pouvant par conséquent pas toujours épancher le tréfonds de son cœur. Enfin le président a exhorté les dirigeants du FPI d’avoir la force de demander pardon aux victimes de la crise post-électorale. La politique de l’autruche peut à l’évidence occulter bien des crimes et autres actes de barbarie mais les Ivoiriens ne sont pas dupes. Les problèmes de la Côte d’Ivoire remontent bien plus loin et des mains rouges du sang innocent se rencontrent dans les deux camps antagonistes d’hier. Il revient à tout Ivoirien de faire son mea-culpa, le président de la république en tête (n’est-il pas le premier citoyen de ce pays ?). Faisons tous preuve d’assez de hauteur d’esprit et d’humilité pour dire : ˂˂ PARDON, JE M’EXCUSE POUR LE TORT QUE J’AI COMMIS˃˃ Ceci dit, la Côte d’Ivoire regorge d’assez de potentialités dont l’exploitation requiert un climat de paix. Nous avons tous, Ivoiriens ou non, notre pierre à apporter à l’érection de l’édifice ivoire en vue d’un meilleur cadre de vie pour nous-même mais également pour les générations à venir. Ce devoir nous incombe. Merci à vous et n’hésitez surtout pas à partager cette pensée avec vos proches sur la toile. Je nourris tout autant l’espoir de lire vos commentaires qui je m’en réjouis d’avance permettront à l’avenir d’avoir des écrits de qualité. KOUI Alain Michel, étudiant en Master 1 d’économie Université Alassane OUATTARA
Posted on: Sat, 13 Jul 2013 15:52:45 +0000
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