CHRU de Lille: les syndicats tombent de tout leur long sur le - TopicsExpress



          

CHRU de Lille: les syndicats tombent de tout leur long sur le circuit court 05/11/2013 P. Goldstein, chef des urgences, et F. Serveaux, directeur adjoint: « Une adaptation permanente.» Les urgences du CHRU de Lille testent depuis hier le circuit court. Lobjectif est de réduire le délai dattente dun patient à deux heures si la pathologie le permet. Les syndicats, eux, sinquiètent des nouvelles amplitudes horaires. À Roubaix, où le système fonctionne depuis 2007, on confirme quil permet de désengorger et de fluidifier le service. PAR PATRICK SEGHI [email protected] PHOTO «LA VOIX» «Nous déployons aujourdhui le principe du circuit court. De quoi se plaignent les patients si ce nest de lattente (durée moyenne de six heures avant de disposer dune vision globale du cas)? Même si, quand cest grave, il est évident que lon nattend pas!» Comment mieux réguler le flux des patients? Voilà le défi posé à Patrick Goldstein, chef du pôle urgences du CHRU de Lille. Depuis ce lundi, une prise en charge «ramassée» offre la promesse «de ne pas passer plus de deux heures aux urgences» si la pathologie le permet. «Le dispositif concerne les traumatologies ambulatoires (entorses, fractures, plaies...), les céphalées, les vertiges, les pathologies ORL et bientôt dentaires, dont onconnaît les risques dautomédication sur un abcès.» Deux boxes dexamens standards, un pour les sutures et plaies, un autre pour les cas ORL et un dernier pour les urgences dentaires (courant novembre) sont opérationnels. Face à ces boxes: imagerie, radiologie, échographie et recours à lIRM des extrémités en cas de doute. En clair: un hôpital, un niveau. «Ce sont les compétences qui viennent au patient dont on favorise lautonomie», poursuit Patrick Goldstein. Le dispositif fait lunanimité, si ce nest sur son amplitude horaire(lire ci-contre). «De 8 h30 à 23h (prise en charge du dernier patient à 22h).» Mieux, sa mise en place rappelle de façon très opérationnelle que les urgences du CHRU connaissent une restructuration interne révolutionnaire. «Une opération à tiroirs» dont la prochaine étape concernera, dans deux semaines, la mutualisation des urgences chirurgicales et médicales. À ce point du récit, on comprend que si le circuit court ne joue pas pleinement son rôle en amont, le risque dengorgement est réel. «Si le mouvement se poursuit, la crainte est de ne pas prendre en charge un patient qui arriverait spontanément aussi rapidement que souhaité.» Un comble alors que lobjectif est «dindividualiser les flux». «Nous estimons, fourchette basse, que 50 patients/jour sont directement concernés par ce circuit.» Trois praticiens hospitaliers, du personnel soignant ont été embauchés pour faire face. «Le but est bien daméliorer la prise en charge du patient et de se dégager du temps.» Ce que confirme le Dr Carole Godesence, chef de service des urgences à Roubaix. «Le circuit court nous a permis de fluidifier et de désengorger les urgences. Le délai annoncé de deux heures (temps dattente compris) est tout à fait possible. Nous, nous envisageons déjà un circuit ultracourt.» On narrête pas le progrès. 100000 patients passent chaque année par laccueil des urgences du CHRU. Un chiffre en constante augmentation (+ 5% pour les urgences médicales et + 2,5% pour les urgences chirurgicales) et qui traduit lune des plus grosses activités au plan national.
Posted on: Tue, 05 Nov 2013 09:24:24 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015