COMMENTAIRE SUR LARTICLE DU NEW-YORK TIMES TRADUIT ET PARTAGE PAR - TopicsExpress



          

COMMENTAIRE SUR LARTICLE DU NEW-YORK TIMES TRADUIT ET PARTAGE PAR LA PAGE FACEBOOK CHOUF CHOUF. Chez les amerloques, les français , les anglais, les allemands, les russes , les japonais...etc, quand un responsable politique de haut rang se déplace dans un autre pays leurs quotidiens font un résumé de la situation politique, sociale et autre du pays hôte, cest un résumé quon fait aux citoyens de leurs pays pour les informer des activités de leurs responsables politiques, cest ce que vient de faire sur lAlgérie le New York Times sur lAlgérie, donc le résumé fait par le New York Times sur notre pays est destiné aux citoyens américains, si cétait destiné aux algériens, certainement que le contenu du résumé serait différent . Donc New York Times a fait un résumé de la situation politique est sociale de notre pays, dans larticle il y a un détail qui précise que John Kerry ne serait pas reçu par Bouteflika, Probablement le MAE et la présidence ont du sollicité John Kerry pour une photo souvenir avec Bouteflika, probablement cest la cause de lannulation de la visite de John Kerry , une façon de leur dire je ne joue pas aux marionnettes même si vous êtes prêts à payer cette photo souvenir avec dimportantes concessions, si John Kerry aurait accepté il aurait sur le dos une bonne partie de lopinion publique américaine. SELON LE NEW-YORK TIMES, « L’ALGÉRIE, POLITIQUEMENT À LA DÉRIVE, S’ACCROCHE À SES VIEILLES LUNES » Dans son édition du 8 novembre, le New York Times a consacré un article à l’Algérie à l’occasion de la visite prévue – mais finalement reportée - de secrétaire d’Etat John Kerry à Alger dimanche 10 novembre. Intitulé « politiquement à la dérive, l’Algérie s’accroche à ses vieilles lunes », cet article, que nous avons intégralement traduit pour vous, n’est pas tendre avec notre pays. Selon le célèbre quotidien New-yorkais, c’est la gouvernance de l’Algérie qui est son véritable problème. Voici l’article traduit ci-dessous : L’Algérie semble bloquée dans un état de limbes. Abdelaziz Bouteflika, le président de la République, âgé de 76 ans dont 14 ans au pouvoir, ne s’est pas adressé à la nation une seule fois depuis un an et se déplace dans un fauteuil roulant depuis son AVC survenu en avril dernier. Depuis lors, il n’a tenu que 3 réunions avec des représentants étrangers. En dehors d’un cercle restreint, personne n’est capable de dire s’il est encore capable de parler. Pourtant, le parti au pouvoir, le FLN, un îlot de stabilité dans le chaos régional, soutient le président pour qu’il se représente à un quatrième mandat lors de la prochaine élection présidentielle, prévue en avril prochain. Avant que sa visite ne soit reportée à cause des négociations sur le nucléaire iranien, le Secrétaire d’Etat John Kerry avait prévu d’effectuer une visite officielle en Algérie dimanche 10 novembre, mais il n’était pas du tout évident qu’il aurait rencontré le chef de l’Etat. La mission de M. Kerry de persuader l’Algérie, un partenaire stratégique majeur des Etats-Unis dans la région – avec de vastes réserves de pétrole, une armée et des services de renseignement puissants et une forte expérience dans la lutte contre le terrorisme islamique – de jouer un rôle plus actif dans la région n’était pas aisée. « L’Algérie devrait être un acteur important dans cette partie du monde, mais elle ne joue pas ce rôle », a indiqué Ihsane El-Kadi du magazine en ligne Maghreb Emergent, lors d’une interview. « Cela reste un pays fermé ». En effet, plusieurs observateurs considèrent que la génération de leaders issus de la guerre d’Indépendance et qui continuent à diriger le pays un demi-siècle après va continuer à résister à toute forme de changement. Une guerre civile contre des extrémistes islamiques dans les années 90 – qui a coûté la vie à environ 200 000 personnes – explique aussi que la population soit elle aussi peu encline à des bouleversements radicaux. Il en résulte une variété de problèmes tels qu’une économie atone et un système éducatif qui se délite qui obèrent l’avenir du pays et peut-être même sa stabilité. La paralysie du gouvernement est l’un des symptômes les plus visibles du malaise de la nation et de la méfiance des dirigeants actuels à l’égard de toute hypothèse de transition. La manière dont le pays est gouverné, et par qui, est tellement opaque que les diplomates et les journalistes disent que cela ressemble de plus en plus à une version algérienne du Kremlin. Un petit groupe de généraux, d’officiers du renseignement et de leurs alliés, comme Saïd Bouteflika, le frère du président, entoure le chef de l’Etat et seuls les personnes les plus loyales sont promues. Dans ce pays largement francophone, les Algériens, d’ailleurs, ne parlent pas du « gouvernement » mais se réfèrent plutôt au « pouvoir ». Depuis janvier, quand l’Algérie a durement éprouvé les conséquences de l’intervention en Libye et la diffusion de la violence à ses frontières lors de la prise d’otages de l’usine gazière d’In Amenas, le gouvernement algérien a élevé le niveau de sécurité le long de ses frontières et la volonté des Etats-Unis de renforcer la coopération sécuritaire afin de combattre Al Qaida dans toute l’Afrique du Nord s’en est trouvée accrue. « Nous avons pris la décision de renforcer nos frontières », indique Amara Benyounès, le ministre du développement industriel et des investissements. « Ca nous coûte cher mais c’est important. Nous sommes condamnés à être très vigilants ». Sur le plan intérieur, le gouvernement a fait preuve de davantage de vigilance en matière d’ouverture politique et sociale à mesure que des tensions sociales et des émeutes sporadiques se développaient. Malgré le fait que l’Algérie ait d’importantes ressources en hydrocarbures, les habitants se plaognent de la montée des prix, de l’augmentation de la criminalité et d’une absence générale d’opportunités. Les économistes mettent en cause la stagnation économique et la bureaucratie qui font de l’Algérie un des endroits les plus difficiles où faire des affaires. De fréquentes grèves et des émeutes circonscrites surviennent régulièrement dans tout le pays. Le chômage, dont le taux officiel est de 10%, est en réalité plutôt proche des 30%, selon Rachid Tlemcani, professeur de relations internationales à l’Université d’Alger. La police a enregistré pas moins de 11 000 émeutes ou foyers de contestation en 2011, déclare-t-il. Depuis lors, la tendance s’aggrave. « Avant, ces émeutes étaient plus ou moins sous contrôle, mais elles atteignent maintenant le point à partir duquel elles ne le sont plus », précise M. Tlemçani. Ahmed Benbitour, un ancien premier ministre et prétendant à la magistrature suprême, met en garde contre les problèmes qui touches les classes moyennes. « Il y a 1,5 million d’étudiants à l’université, dit-il, et chaque année 300 000 diplômés rejoignent le marché du travail. Peut-on créer 300 000 emplois ? » Il déclare que le pays est « en marche vers une explosion ». Les ministres insistent sur le fait que les Algériens – encore traumatisés par la guerre civile qui a été à plusieurs égards une sorte de prémisse de ce qu’il s’est passé depuis le « printemps arabe » – ne veulent pas subir à nouveau ce genre d’expériences. Et la plupart des observateurs indiquent qu’avec ou sans le président Bouteflika, le système de pouvoir ne déraillera pas. « Le pays n’est pas gouverné par un seul homme mais par un groupe de personnes », analyse un diplomate occidental qui préfère garder l’anonymat. Mais combien de temps encore les dirigeants pourront-ils acheter la paix sociale sans un vrai changement politique ? C’est la question la plus urgente du moment. Les manifestations ne sont pas autorisées dans la capitale et les forces de police quadrillent le terrain. Le gouvernement répond aux contestations – concernant l’électricité, l’emploi ou les services publics – en recrutant des fonctionnaires, en versant des subventions et en finançant des programmes pour supporter les entrepreneurs et les petites entreprises. Lorsque les chômeurs se sont récemment coalisés et structurés dans le sud, le gouvernement a offert aux plus radicaux des emplois dans la police. Le gouvernement ménage également les médias et les partis politiques – en permettant le multipartisme, mais en manipulant l’opposition, en cooptant certains de ses dirigeants ou en en affaiblissant d’autres. Le principal parti islamiste, le FIS, qui a remporté les élections de 1992, reste illégal. D’autres islamistes se sont vus offert la possibilité de participer aux élections législatives et locales que peu d’observateurs croient vraiment libres et transparentes. Dans ces conditions, quelques personnalités de l’opposition se préparent prudemment à affronter M. Bouteflika dans les urnes. Les partis politiques doivent exploiter le sentiment d’injustice flagrant de la population ou bien voir le chaos reprendre le dessus, disent-ils. La vieille garde politique n’a rien à voir avec la nouvelle génération, dont la plupart des membres sont souvent mieux éduqués et ont voyagé à l’étranger, déclare Soufiane Djalil, qui a l’an dernier créé un nouveau parti politique : Jil Jadid. « Les gens qui ont 20, 30 ou 40 ans n’ont pas la même vision », dit-il, « il existe toute une nouvelle génération qui n’a pas encore conscience de sa force mais qui possède un pouvoir extraordinaire ». Comme tout le monde, il faut attendre la succession et la parole de M. Bouteflika, que l’on n’a pas entendu parler depuis son hospitalisation de deux mois en France. « Depuis qu’il a été à paris en avril, déclare le professeur Tlemçani, personne n’a entendu le son de sa voix ».
Posted on: Tue, 12 Nov 2013 20:04:01 +0000

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