COTISATIONS PATRONALES TONDUS SVP N’ENVOYEZ PAS LES PETITS - TopicsExpress



          

COTISATIONS PATRONALES TONDUS SVP N’ENVOYEZ PAS LES PETITS PATRONS DANS LE MUR. A titre liminaire, près de 50% de petites entreprises ressortissantes du commerce et de l’artisanat n’ont pas de salarié, pour les autres la moitié n’a qu’un ou deux salarié, pourtant les petites entreprises représentent plus de 8O% du territoire Les petites entreprises sont traité sans distinction face aux mastodontes industriels, écrasé par des prélèvements obligatoires trop élevées, des marges souvent faibles, une concurrence rude et l’absence de soutien bancaire, absence de cadre juridique protecteur pour les sous-traitants et non-respect des délais de paiements, pratiques commerciales illégales, auquel s’ajoute la complexité du système fiscal qui est loin d‘alléger leur travail, nombreux sont ceux qui baissent les bras démotivés. Souvent suspecté de fraude et considérée à tort comme un nanti, alors qu’il prend tous les risques financiers, le dirigeant de petite entreprise n’a en cas d’échec aucune roue de secours, les situations douloureuses se multiplient, l’accès au crédit est raréfié, pas assez de longue durée et trop cher, notamment pour les jeunes créateurs, pourtant l’appauvrissement ou la disparition des petites entreprises aurait de redoutables conséquences sur l’activité économique, la nation perdrait le bénéfice de nombreux emplois, combien de destruction faudra- t-il encore pour le reconnaître ? La crise est présente pour tout le monde, mais les exploitants doivent résoudre des problèmes de Financements et de servitude administrative encore plus difficiles que ceux auxquels ils étaient confrontés par le passé qui les pousse, soient à la cessation d’activité dans le meilleur des cas, au pire aux dépôts de bilan. Mais ce n’est pas une raison pour envoyer les petits patrons dans le mûrs Arrêtons les leurres, jamais les charges patronales ne baisseront, certes ils peuvent comme à l’habitude faire le yoyo de temps en temps pour un coup politique, ou par un pseudo transfert qui va aller alourdir une autre charge mais ne comptez pas sur une suppression. Messieurs les tondus votre sentiment est louable, mais vous comprendrez que si s’était le cas les ressources de la sécurité sociale auraient un manque à gagner qu’il faudrait combler par une hausse radicale des cotisations des salariés, par la diminution des prestations aux ayants droits ( Maladie, retraites, allocations familiales, financement des hôpitaux , aides aux personnes âgées , dépendance, financement du chômage ,accentuation du déremboursement des médicaments , paiement des pensions, etc…. ) et bien entendu s’ajouterait par compensation un alourdissement significatif de l’impôt et des taxes touchant l’ensemble des revenus pour équilibrer le budget sécu, prélèvement qui s’appliquerait aussi bien auprès des particuliers que des dirigeants d’entreprises déjà à la limite de l’asphyxie fiscal En matière social c’est toute la population qui serait concernée, ce n’est même pas à envisager. Et chacun sait qu’un arrêt du paiement des cotisations patronales ne serait pas compensé par l’embauche de salariés supplémentaire la situation est beaucoup plus compliqué, La population française attaché à son système social n’est pas prête à y renoncer, y compris chez une grande majorité des indépendants tout en rappelant qu’une partie non négligeable de dirigeants sont aussi salariés de leur entreprises et bénéficient donc des mêmes avantages Votre slogan mieux perdre tout en agissant que de perdre tout en ne faisant rien, oblige à la réflexion, déjà , vous avez la réponse dans votre slogan ,ne comptez nullement sur la mansuétude des organismes sociaux, d’autre part ne pas payer les cotisations sociales patronale est aussi un délit et faites le distinguo entre une gérance de société et un entrepreneur individuel, les risques ne sont pas les mêmes pour le second qui engage, tout son patrimoine, ça mérite réflexion sur le risque encourue autant financier que pénal. Il n’y aura aucune roue de secours. D’autres part vous n’êtes pas les premiers à avoir agi, d’autres avant vous l’on fait et sans moyen de communication pas de réseaux sociaux internet n’existait pas. Le résultat n’a pas été concluant avec sa cohorte de drame au final et les dommages collatéraux sont encore présents aujourd’hui pour ceux qui peuvent prétendre à une retraite. Votre combat est noble sur la forme pas sur le fond, les employeurs connaissent le coût de leurs salariés auxquels s’ajoute de multiple facteurs supplémentaires selon les catégories sociales et les conventions collectives, par exemple prenez les artisans du bâtiment ils doivent supporter en outre des cotisations patronales par un prélèvement supplémentaire obligatoire de la caisse de congés payés du bâtiment pour les congés des salariés qu’ils emploient, concept inventé en 1936 géré par les syndicats professionnels, les mêmes d’ailleurs qui prétendent les représenter, obligation aberrante et persistante en cette période crise , Les cotisations sociales obligatoires quelles qu’ils soient sont déductibles des frais généraux de l’entreprise, les supprimer reviendrait à augmenter le résultat de l’entreprise donc à subir une fiscalité déjà galopante encore plus lourde avec ses retombés collatérales La part patronal représente un coût, mais la gestion sociale a aussi un coût supplémentaire entièrement à la charge de l’entreprise une des pistes à étudier Serait- le concept du salaire intégral, d’une part simplification radicale du bulletin de salaire , ensuite le salarié percevrait un salaire inclut les prélèvements salariaux par virement sur un compte bancaire , compte tenu des moyens informatiques l’établissement bancaire n’aurait qu’a dispatcher les différents cotisations auprès des organismes concernés mensuellement , resterait disponible le salaire net au compte du salarié et s’agissant de l’employeur il n’aurait qu’à gérer sa part patronale, la contrainte de gestion administrative serait ainsi réduite au minimum occasionnant de substantielle économies et surtout plus de responsabilités pénales. Ce serait un grand pas….. Dans toute contestation il faut une proposition, s’appuyer uniquement sur une contestation est un combat stérile et perdue d’avance. D’autant plus en période de crise ou les déficits font la une.
Posted on: Tue, 17 Sep 2013 09:52:55 +0000

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