Casablanca décrète un véritable état d’urgence après la - TopicsExpress



          

Casablanca décrète un véritable état d’urgence après la colère du Roi contre la Ville Quelques heures à peine après la retentissante claque assénée par le discours royal aux responsables de la gestion de Casablanca, et dans lequel les dysfonctionnements de la métropole ont été évoqués, le Conseil de la Ville s’est réuni en catastrophe samedi après-midi afin de passer en revue les critiques formulées par le Roi Mohammed VI. Un des participants à cette réunion a précisé que les élus casablancais étaient encore sous le choc des propos du Roi et se sont accordés sur le fait que la responsabilité doit être partagée entre tous. Selon la même source, les élus ont convenu de trois dispositions à prendre en urgence afin de répondre au plus vite au contenu de l’adresse royale : Déclarer un état d’exception (ou d’urgence) en ce qui concerne l’assainissement solide de la ville, lutter contre les points noirs et les zones en contrebas qui subissent les inondations en hiver et, enfin, accélérer les efforts déployés afin de dégager encore plus de ressources pour les grands projets d’infrastructure. Les membres du Conseil de la Ville ont paru particulièrement irrités contre le maire Mohamed Sajid, arrivé en retard, et ont décidé de convoquer des réunions avec les 3 entreprises chargées de l’assainissement, en plus de la Lydec chargée de l’assainissement liquide. Cependant, on remarquera que Sajid, et contrairement à son habitude, a montré plus de souplesse envers ses élus en leur confiant le dossier du marché passé pour la propreté de la Ville. Ainsi, et sachant que les contrats liant Casablanca à ces entreprises d’assainissement solide expirent en début d’année prochaine, les élus envisagent de rencontrer leurs dirigeants en ayant préalablement étudié les dossiers d’appels d’offres pour en discuter avec les sociétés privées. Et la même chose se fera avec Lydec qui sera – fermement – invitée à mieux faire son travail d’assainissement liquide. Mohamed Sajid semblait partagé entre inquiétude et irritation, mais a écouté jusqu’à la fin les critiques qui lui étaient adressées, certaines fort acerbes, sur sa gestion individuelle durant ces dernières années. Les élus ont reproché à leur maire de gérer la ville au jour le jour, sans vision prospective ni concertation avec ses dix adjoints. Certains parmi ces derniers ont même envisagé d’adresser une lettre au Cabinet royal pour l’informer de leur action, avant qu’ils n’abandonnent cette idée et ne décident de répondre à la critique par l’action. Pour leur part, les élus de la majorité au sein de la Ville se sont réunis dimanche pour convenir de ce qu’il faut faire, appréhendant des actions concrètes qui suivraient le discours du Roi. Extrait du discours : » la transformation de Casablanca en hub financier international exige d’abord et avant tout des infrastructures et des services de base, répondant aux normes mondiales. Elle requiert, en outre, la consolidation des règles de bonne gouvernance, la mise en place d’un cadre juridique approprié, la formation de ressources humaines hautement qualifiées et l’adoption de techniques et de méthodes de gestion modernes. Malheureusement, Casablanca ne réunit pas tous ces atouts, malgré les grands efforts en matière d’équipement et d’investissement, surtout pour ce qui est de la mise à niveau urbaine. »
Posted on: Tue, 15 Oct 2013 15:51:06 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015