Ce nest pas de la politique mais je vous le communique ,ceci nous intéresse :Transports U-NA-NI-MI-TÉ ! Jeudi, c’est avec l’assentiment de tous les élus communautaires que la délibération présentée par Bertrand Ringot a été adoptée. Une délibération capitale qui pose les bases d’une nouvelle politique de mobilité, vecteur de structuration de la future grande agglomération. Le secteur de la gare de Dunkerque sera l’un des pôles privilégiés dans le plan de mobilité. Imprimer- A + Bus ou tram ? Tram et bus ? Il faudra encore attendre quelques mois pour connaître le(s) mode(s) de transport privilégié(s). Qu’il est loin le temps où Pierre Yana entendait fuser lazzi et quolibets dès qu’il évoquait le tramway. Jeudi, quand l’éventualité d’une voie de transport ferrée a clairement été évoquée, l’élu MoDem s’est réjoui mais s’est bien gardé de pérorer. Inlassable défenseur du tram, il a surtout lu dans la délibération que l’idée maîtresse de son action avait été adoptée. « Faire le transport, c’est faire la ville », ne cesse-t-il en effet de marteler. Ce qui va se jouer dans les dix prochaines années, c’est – via la mise en place d’un nouveau réseau de transport – la création d’une grande agglomération. Comme l’indique la délibération-cadre, « la mobilité constitue un outil d’accompagnement des mutations urbaines, contribue à désenclaver les territoires urbains notamment les quartiers prioritaires de la Politique de la ville et constitue un facteur d’attractivité du territoire, en offrant une image moderne de l’agglomération ». Au terme de nombreuses réunions, les membres de la commission transport ont constaté que le service actuel n’était plus adapté aux réalités. Ils ont ainsi noté que quand il faut trente minutes pour faire Dunkerque-Lille (en TERGV) il en faut près de cinquante pour rallier Gravelines au départ de Dunkerque. De plus, le tracé des différentes lignes de bus (qui n’a pas évolué depuis des années) ne semble plus adapté. Ils ont donc ébauché un nouveau réseau, organisé autour de trois axes structurants. - Une liaison agglo ouest reliant Gravelines à Dunkerque. Sur cet axe, la CUD bénéficiera de la modernisation de la voie ferroviaire Calais-Dunkerque puisque trois communes situées sur l’itinéraire sont concernées (Gravelines, Bourbourg et Grande-Synthe). - Une liaison agglo est, vers la Belgique, qui prévoit (mais oui !) l’étude d’une solution de transport ferroviaire léger (tram ou tram-train) reliant la gare de Dunkerque, le site multimodal de Leffrinckoucke, l’est de l’agglomération jusqu’à Bray-Dunes puis la prolongation vers les villes d’Adinkerke et Furnes. « Dans une logique intégrée et transfrontalière », précise le texte de la délibération. Si l’on parle de logique, comment faire autrement que d’adopter le tram métrique pour faire le lien avec le tram similaire qui circule en Belgique ? - Une liaison cœur d’agglomération avec la création d’une épine dorsale sur un axe rapide de Grande-Synthe au cœur de Dunkerque, prolongeable jusqu’à Leffrinckoucke. Si, sur cet axe, la solution du bon vieux bus (à haut niveau de service) a retenu l’attention, la commission a toutefois prévu de demander une étude comparée avec le tramway métrique. Si l’option BHNS devait finalement être confirmée sur cette dorsale, les infrastructures devront toutefois garantir une possible migration vers une solution tramway. Pierre Yana (et les écologistes, et les communistes…) peut donc rêver d’un tram circulant de la frontière belge jusqu’à Grande-Synthe… Autour de ces axes forts, le réseau traditionnel des lignes de bus va devoir évoluer pour permettre une meilleure articulation avec l’épine dorsale. La nouvelle hiérarchisation des lignes visera à améliorer les liaisons nord – sud et à réorganiser les autres lignes du réseau, aujourd’hui particulièrement inadaptées. Densifier la ville La création d’un nouveau réseau de transport induira de nombreux changements, avec la création de pôles d’échanges et une urbanisation favorisée à proximité des lignes créées. Une manière de freiner l’exode et de créer la « ville intense ». Le nouveau réseau de transport induira des aménagements spécifiques au niveau des pôles d’échanges. La gare de Dunkerque, au sein d’un quartier qui constitue un enjeu urbain important, constituera un lieu d’intermodalité entre les différents types de transports. Deux autres pôles d’échanges seront créés à Malo-Terminus et au Puythouck, à chacune des extrémités de la liaison cœur d’agglomération. Pour que cette refonte du réseau s’accompagne d’une transformation de la ville, la collectivité a retenu le principe des « disques de valorisation urbaine » qui, dans un rayon de 500 m autour des gares, 400 m autour des stations du THNS (transport à haut niveau de service) et 300 m autour des autres stations, viseront à la densification de l’occupation des sols. Dans le cadre de ses compétences, la CUD concentrera son soutien à l’action foncière. La CUD étudie la possibilité de la gratuité Pour mener à bien son projet, la communauté urbaine a établi un plan de financement conséquent. Il sera couvert, pour une grande part, par l’augmentation (de 1,05 % à 1,55 %) du Versement transport (une taxe versée par les entreprises de plus de neuf salariés) et des subventions attendues de l’Europe, l’État, la Région, le Département. L’investissement passera d’un montant de 25 millions sur la période 2008-2014 à un montant de 120 millions d’euros pour la période 2014-2020. Parallèlement, le budget de fonctionnement sera de 225 millions d’euros, soit 38,6 millions annuels (31,3 sur la période 2008-2014). Grâce à une offre qui, à l’avenir sera plus adaptée et plus moderne, la CUD espère augmenter le pourcentage des déplacements en transports en commun. Actuellement, seuls 7 % des déplacements sont effectués avec le bus, largement supplanté par la voiture (62 % des déplacements). Avec un réseau séduisant, la CUD espère faire grimper de manière significative l’usage du bus… et du tram, afin de produire des recettes supplémentaires. « Aujourd’hui, rappelle Bertrand Ringot, la CUD veille à ce que personne ne soit exclu des transports collectifs pour des raisons financières et a mis en place une tarification incitative pour les plus faibles revenus. Dans le cadre de la mise en service d’un nouveau réseau, nous réexaminerons la politique tarifaire pour rechercher une adéquation optimale entre la nouvelle offre de transport et les nouvelles conditions tarifaires pour y accéder. L’étude qui sera menée intégrera les avantages et les inconvénients des différentes solutions envisageables, y compris la gratuité. » Un pas en direction du groupe communiste qui, par la voix de Nathalie Benallah, a vigoureusement défendu ce principe. Je n’aime plus · Répondre · 3 · il y a 7 heures
Posted on: Sat, 19 Oct 2013 08:21:09 +0000
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