Centrafrique : Des Sous-Préfectures du pays totalement privées de la satisfaction des besoins essentiels La République Centrafricaine se meurt dans le silence et l’oubli insolents des dirigeants du pays et de la Communauté internationale en général. Pendant que certains se disputent encore des prérogatives, d’autres se perdent dans les discours creux et ceux ou celles qui le peuvent agissent sur le terrain parfois à leurs propres profits, les populations centrafricaines sont privées à l’heure actuelle de la satisfaction des besoins les plus basiques et essentiels. Les événements du 24 mars 2013 aidant, la situation s’est empirée mais personne n’a pu la quantifier tellement que le Gouvernement de DJJOTODIA et TIANGAYE est plein de littéraires ou juristes, amoureux de discours moyenâgeux, totalement déconnectés de la réalité et à la limite, anti-peuple et anti OMD. Au cours des dernières années, le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale à travers l’Institut Centrafricain des Statistiques et des Etudes Economiques et Sociales (ICASSES), avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) a fait un travail laborieux et s’est rendu compte bien avant le déclenchement de la marche de la SELEKA sur Bangui, le 10 décembre 2012 que mis à part, les Sous-Préfectures de Berberati, Carnot et Bimbo, toutes les autres sont privées de la satisfaction des besoins essentiels et dans des proportions variées dans au moins onze (11) Préfectures du pays. Par ailleurs, de toutes ces Sous-Préfectures, vingt et neuf (29) se distinguent particulièrement par leur degré de pauvreté humaine où un peu plus de 87% de leurs populations sont privées de la satisfaction des besoins essentiels. Dans ces Sous-Préfectures, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est très élevé, le taux d’analphabétisme des personnes âgées de 10 ans ou plus est très élevé et la majorité de leurs ménages n’ont pas accès à l’eau potable. Les Sous-Préfectures les plus privées de la satisfaction des besoins essentiels sont les suivantes et classées par Préfecture : 1-Nana Mambéré : Abba ; 2-Ouham Pendé : Bossemptélé et Paoua ; 3-Ouham* : Bossangoa, Batangafo, Bouca, Nana-Bakassa, Nangha-Boguila, Markounda et Kabo ; 5- Kémo : Dékoa, Mala et N’djoukou ; 6-Nana-Gribizi* : Kaga-Bandoro et M’brès ; 7-Ouaka : Grimari, Bakala et Ippy ; 8-Vakaga : Birao et Ouanda-Djallé ; 9-Basse-Kotto : Zangba, Mingala et Satema ; 10-M’bomou : Rafai, Ouango et Gambo ; 11- Haut-M’bomou : Djemah, Obo et Bambouti. A ces Sous-Préfectures les plus touchées et les plus pauvres s’ajoutent aujourd’hui, Damara, Bogangolo, Boganda, Bozoum, Sibut, N’délé, Bamingui, Ouadda, Bria, Yalinga, Bangassaou, Mobaye et Kembé. On peut aisément observer que toutes les Sous-Préfectures de l’Ouham et celles de la Nana-Gribizi sont touchées par l’extrême pauvreté humaine. Qui pouvait réaliser qu’en 10 ans de pouvoir, le régime de l’Ex-Président François BOZIZE, originaire de l’Ouham n’a rien fait pour améliorer les conditions de ces populations de l’Ouham qui subissent injustement aujourd’hui les affres de la SELEKA ? Va-t-on continuer à tuer des pauvres innocents qui n’ont rien à voir avec la mal gouvernance d’un groupe de gens qui ne prêchaient que pour leur propre chapelle ? Gouvernement d’Union Nationale et de Transition, Partenaires au Développement et Organisations Non Gouvernementales (ONG) tant nationales qu’internationales, ces populations en situation difficile attendent urgemment vos interventions salutaires pour les ramener à la civilisation car elles manquent de tout. Merci.
Posted on: Tue, 03 Sep 2013 04:26:14 +0000
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