Centrafrique : La FOMAC reconnait la présence de « soldats - TopicsExpress



          

Centrafrique : La FOMAC reconnait la présence de « soldats têtus » dans ses rangs H.D BANGUI (LNC) — Dans un entretien exclusif accordé à LNC, un haut gradé de la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac) reconnait la présence de « soldats têtus » au sein de la troupe. Se refusant à révéler le pays d’origine de ces éléments, la source met directement en cause les leaders militaires à envoyer des « désordonnés » dans un pays où « la situation sécuritaire est plus que jamais préoccupante ». Le haut gradé de la FOMAC a reconnu la présence des indisciplinés dans les rangs de la troupe. La source a confié à LNC que « nous reconnaissons que certains éléments de quelques contingents de la force participent à la complication de la situation actuelle sur le terrain. Nous ne pouvons pas dire que ces hommes appartiennent à tel ou tel pays, mais nous savons que certains de nos hommes créent aussi l’insécurité dans Bangui ». L’informateur met directement en cause les chefs militaires des pays qui ont envoyé des hommes en Centrafrique. « Chaque pays place confiance aux hommes qu’il envoie en Centrafrique. Alors, si sur le terrain ces hommes se comportent en mal éduqués, il en va de l’honneur de leur pays et c’est à leur chef de les ramener sur la bonne voie, car nous sommes dans un pays en crise ». Le rôle ambigu du Tchad Le Tchad a joué un rôle très étrange dans la crise encore en cours en Centrafrique. Le régime de l’ancien président Bozizé avait déjà accusé le contingent tchadien de la FOMAC d’avoir favorisé l’infiltration des éléments de la Séléka à Bangui, avant le 24 mars, date du coup d’Etat. Ces derniers temps à Bangui, après le lancement des opérations de désarmement, des voix commencent à se lever pour mettre en cause certains éléments du contingent tchadien de la FOMAC d’avoir réarmé certains éléments de la Séléka. La semaine dernière, un élément de la Fomac-Tchad avait été lynché à mort par la foule à Boy-Rabe, dans le 4e arrondissement de Bangui. L’homme se faisant passer pour un élément de la Séléka, aurait été surpris en flagrant délit par la population en train de braquer la moto d’un habitant. Le corps de la victime avait été rapatrié dans la même semaine sur Ndjamena, par le ministre d’Etat centrafricain à la sécurité publique, Nourredine Adam.
Posted on: Fri, 12 Jul 2013 01:06:04 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015