Certains d’entre vous ont peut-être vu à la télévision le - TopicsExpress



          

Certains d’entre vous ont peut-être vu à la télévision le docteur Marc Girard, qui a développé, en France, la première activité libérale de conseil en pharmacovigilance (étude des effets secondaires des médicaments) et en pharmaco-épidémiologie (application des méthodes épidémiologiques à l’évaluation des effets médicamenteux, qu’ils soient bénéfiques ou indésirables), nous enseigne la biographie en ligne sur son blog. Un spécialiste, donc. Que dit-il ? On développe un vaccin dans des conditions d’amateurisme que je n’ai jamais vues, s’alarme-t-il sur France 24 (en vidéo ici). Un vaccin qui est absolument développé à la va-vite, dans des conditions qui mettent en danger la santé publique (...). Qu’on revienne à l’obligation qu’ont les politiques actuellement de protéger les citoyens contre le désir de l’industrie pharmaceutique de faire de l’argent avec les vaccins ! . Dans la même émission, Jennifer Knock, spécialiste santé de France 24, lâche cette information : On a été au Royaume-Uni récemment et on a découvert quand même que GlaxoSmithKline, pour accélérer le processus de fabrication du vaccin, avait exceptionnellement mis du mercure dans ses vaccins. Or le documentaire Silence on vaccine, diffusé sur France 5 en 2008 (et visionnable sur Google videos), a lancé l’alerte : Les vaccins occupent une grande place dans la politique de santé publique, expose son synopsis. Leurs bienfaits sont incontestables. Ils font néanmoins des victimes, dont on ne parle guère, souvent atteintes de maladies immunitaires ou neurologiques. Le film, enquête en France, aux Etats-Unis et au Canada, et cherche à savoir s’il existe un lien de causalité entre vaccin et maladie. Il cherche aussi à déterminer le sort des victimes et à comprendre, dans la logique ‘ bénéfice-risque ‘, si le bénéfice collectif n’occulte pas le risque des individus. Au-delà, il s’interroge sur la liberté individuelle face à la vaccination, alors même que cet acte médical se multiplie, notamment pour les enfants. Lourdement soupçonné de pouvoir causer des troubles neurologiques graves, le mercure... Le britannique GlaxoSmithKline (GSK) est l’un des quatre producteurs de vaccins anti-grippe A, avec l’américain Baxter, le suisse Novartis et le français Sanofi Pasteur. Si GSK a inclus du mercure, qu’ont fait les autres ? Nous n’avons pu trouver de réponse. Et pour cause... Le docteur Girard était également invité de l’émission de France 5 C dans l’air, où il lâchait : Dans le climat de précipitation, il y a beaucoup de choses qui ne sont pas publiées actuellement. Voilà pourquoi on nous exhorte à la vaccination sans que l’on puisse savoir ce qu’on va exactement nous injecter ! Girard s’étonnait aussi du calendrier prévu pour l’obtention de l’AMM, avec des arguments qu’il développe par écrit sur son blog : Il est démontré dans cet article : que plus la Ministre de la santé cherche à se justifier quant aux autorisations (AMM) de complaisance qu’elle s’apprête à délivrer, plus elle s’enferre ; que les vaccins contre la grippe saisonnière se singularisent par leur neurotoxicité, et que les experts de l’administration en sont parfaitement informés ; qu’en matière de vaccination, l’administration sanitaire française n’a déjà pas eu peur de recommander des expérimentations sauvages, fût-ce chez les enfants et les nourrissons. Un nouveau scandale sanitaire s’annonce-t-il ? Avec une insensibilité au ridicule qui finit par forcer le respect, le Ministre de la santé finit par affirmer : « Nous recevons les premiers vaccins de différents laboratoires, mais la question qui est posée c’est évidemment celle des autorisations de mise sur le marché. Il n’est pas question de commencer à vacciner sans que les procédures de sécurité soient complètement terminées (…) Les laboratoires nous disent (...) que les procédures pourraient nous permettre de commencer la vaccination fin octobre ». Les Français savent désormais à quoi s’en tenir : pour la première fois sans doute dans l’histoire de la pharmacie, ce sont les laboratoires qui fixent le calendrier de ces « procédures de sécurité » que l’on appelle AMM ! On croit rêver… Que dirait-on d’un enseignant qui, avant même qu’ils n’aient passé l’examen, annoncerait à ses étudiants : venez tous le 1er juillet pour chercher vos diplômes (avec mention…) ? Mutatis mutandis, cela a pourtant été textuellement le discours du ministère aux fabricants – au moins jusqu’à cette déclaration du 11/09/09. Désormais, ce sont les étudiants qui disent à leur professeur – et toujours avant l’examen : le 1er juillet, vous viendrez nous apporter notre diplôme avec mention… Cette anarchie réglementaire est d’autant plus préoccupante qu’il existe des précédents effroyables avec d’autres vaccins. A quoi notre spécialiste de la pharmaco-épidémiologie fait-il allusion ? En juin 1994, alertée par un nombre inhabituel d’accidents neurologiques, l’Agence du médicament lance une enquête de pharmacovigilance sur les vaccins contre l’hépatite B. Le 15/12/94, dès leur première présentation devant la Commission nationale de pharmacovigilance, les rapporteurs (alors parfaitement inconscients du scandale qui va bientôt éclater dans les médias) confirment que, de fait, les vaccins contre l’hépatite B se singularisent par la survenue d’effets neurologiques graves. Et ils ajoutent incidemment qu’au terme de leurs recherches bibliographiques, les vaccins en général n’apparaissent pas neurotoxiques, à deux exceptions près toutefois : celui contre la coqueluche, et celui... contre la grippe ! Froid dans le dos ? Ce n’est pas fini ! A ce moment (où rien n’avait encore filtré dans les médias), la réalité d’un risque neurologique lié à la vaccination contre l’hépatite B était donc admise comme allant de soi : en conséquence, il était encore possible de tout arrêter du plan lancé par M. Douste-Blazy seulement trois mois plus tôt (les modalités de la campagne scolaire en étant encore à la simple mise en place). Or, au lieu de recommander instamment cette décision de bon sens, les rapporteurs de l’enquête ne frémissent pas de conclure posément : compte tenu de l’élargissement prochain de la vaccination (…), l’enquête sur les effets neurologiques des vaccins doit rester en ouverte ». On est en pleine expérimentation humaine... Mais les choses vont aller encore plus loin. Moins d’un an plus tard, le 12/10/95, les mêmes se retrouvent dans les mêmes circonstances pour faire le bilan de la situation alors que le programme de vaccination scolaire (classes de 6e) est désormais en place depuis le début de l’année. Cette fois, la Commission n’y va pas par quatre chemins et conclut textuellement : Par ailleurs, la Commission nationale de pharmacovigilance souhaite que l’enquête reste ouverte, afin d’évaluer la sécurité d’emploi des vaccins anti-hépatite B chez les enfants et les nourrissons. On a bien lu : la Commission de pharmacovigilance a ouvertement souhaité que soit « évaluée » in vivo et a posteriori la sécurité du vaccin – et chez les enfants et les nourrissons en plus ! Du même coup, elle a admis que les évaluations essentielles de tolérance – même chez les « espèces protégées » de la recherche clinique (cf. Vacciner ou pas ?) n’avaient simplement pas été faites : rappelons qu’à la différence des vaccins antigrippaux qu’on nous promet pour le 15/10/09 (si les fabricants veulent bien prendre l’AMM...), les vaccins antihépatite dont il était question à l’époque n’avaient nullement été développés à la va-vite, mais sur plusieurs années. Qui croit la Ministre quand elle soutient qu’en France, il n’est pas question de commencer à vacciner sans que les procédures de sécurité soient complètement terminées ? Pas nous ! En conclusion, nous accusons nos gouvernants, par leur campagne éhontée en faveur de la vaccination, de ne prendre en compte que les intérêts de l’industrie pharmaceutique au risque de mettre gravement en péril la santé publique : dehors, l’Union des menteurs professionnels !
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 18:58:10 +0000

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