Championnat national de football D1 Un Ange scelle le sort - TopicsExpress



          

Championnat national de football D1 Un Ange scelle le sort d’une Etoile A quoi reconnait-on un ange ? Cette question peut susciter beaucoup de réponses, mais toutes allant dans le sens de bienfaits, de bonté de coeur, de piété, de tolérance, d’amour...Un ange pour tout dire, est une créature céleste, aimable, douce et belle, comme l’explique le dictionnaire Larousse. Dans toutes les réligions du monde, l’unanimité est faite autour d’un ange. Il est paix et bonté... Ce n’est pas pareil malheureusement dans certains domaines comme le football où un ange sorti du monde des étoiles, en oublie ses origines jusqu’à contribuer à envoyer ces dernières en enfer. Venu au Togo en Mai 2011 pour être au service de l’Etoile Filante de Lomé, le technicien ivoirien Olivier Yaro, par la force des choses, se retrouve douze mois plus tard à la tête des Anges de Notsé alors en seconde division. Il a pour mission de faire monter le club de Haho dont les tentatives d’accès dans l’élite étaient restées vaines près de quarante années durant. Mission donc difficile quand on tient compte de l’environnement dans lequel il devrait évoluer. La preuve : il a fallu juste trois journées de championnat de D2 soldées par deux nuls et une défaite pour qu’on lui règle son sort. Rien ne lui est reproché sur le plan du travail...Olivier Yaro est accusé par son président, Eric Gagou, d’avoir laissé son coeur battre pour une fille de Notsé. Douloureuse situation, incompréhensible coup de sort qui lui font perdre de nouveau son travail. Les vieux démons sont de retour. Et du coup, ses souvenirs le ramènent à une année plus tôt. Plein d’images tournent alors dans sa tête : son arrivée à Lomé, son entretien avec les dirigeants de l’Etoile Filante avec à leur tête Bouraima Yékini, sa prise de service en tant que coach titulaire des Bleus, ses premiers contacts avec les « vivas », difficiles supporters, et le grand plaisir que personnellement il ressent à se retrouver dans ce monde si compliqué mais attachant. Olivier Yaro vite se rend compte d’une chose : la sincérité des supporters et la mesquinerie des dirigeants. Le monde à l’envers... « parce que, avant de venir ici on m’a plutôt beaucoup parlé des supporters du club comme étant très difficiles, bouillants et intolérants ». Premiers accrochages Ses premiers accrochages, il les a naturellement avec certains dirigeants. Sur des sujets aussi banaux que le choix des rencontres amicales, celui des adversaires et des dates de programmation. « Rien ne doit se faire sans qu’on ne m’associe. Je suis l’entraineur et seul à savoir si l’équipe doit jouer une rencontre de préparation ou pas ». Cette injonction aux couleurs de mise au point, a pour mérite de déplaire à certains dirigeants, en premier le conseiller technique Bénissan Serge. Ce dernier ne tarde pas à exprimer son désamour. « Si les choses devraient être ainsi, je ne pourrais plus collaborer avec ce technicien qui ne semble avoir aucune notion de la hiérarchie ». A part ce conseiller dont l’état d’âme est exprimé sans ambages, les autres dirigeants du club choisissent de murmurer plutôt leur désapprobation par rapport à l’indépendance affichée par leur employé...Il se murmure donc que Olivier ne respecte pas ses dirigeants. Dans le monde des « vivas », on exécute tout simplement au risque d’être renvoyé quelles que soient les qualités ressorties. C’est d’ailleurs ce qui arrive à l’heure de la signature du contrat après trois mois d’essai jugé fructueux et parfait sur le plan pratique et technique par les dirigeants de l’Etoile Filante. Douloureuse séparation 28 Septembre 2011...Encore des images... Les toutes dernières de son deal avec le club de la zone commerciale. Deux semaines se sont ajoutées à la date prévue pour la signature du contrat avec les Bleus, et le technicien ivoirien en lutte contre un palu qui l’avait terrassé depuis cinq jours, se voit remettre à la place du certificat de contrat, une lettre signée du président du club, qui lui signifie la satisfaction du club pour le travail fourni durant les trois mois mais aussi la fin de leur collaboration « compte tenu de certaines observations et dans le souci d’éviter des situations de conflit entre personnes interposées », peut-on lire comme introduction. Olivier Yaro n’en croit pas ses yeux. « C’est un abus...ils m’ont fait travailler durant plus de trois mois, et ont attendu que je sois souffrant pour me faire ça » ? Prié également de quitter précipitemment là où le club l’a logé, tout ce qu’il trouve à dire, le regard vers le ciel, est « Dieu fera mon palabre » ! Le temps de la revanche Deux années sont passées après son douloureux divorce avec « le club de son coeur », ce sont ses propres termes. Et le 27 Octobre dernier, Yaro entre-temps rappelé par le président Eric Gagou pour sauver les Anges et les conduire au titre de champion de deuxième division, et ensuite au premier rang de l’élite, croise pour la deuxième fois cette saison son ancien club. « Je vais les chicoter », prévient-il. Ainsi donc, en cette 27e journée où l’Etoile Filante noyée à l’avant dernière place, cherche radeau pour s’accrocher et survivre, Olivier Yaro, soucieux de préserver son précieux fauteuil de leader repris il y a juste une journée, l’enfonce davantage (1-0). Sans état d’âme ! Le même score qu’à l’aller. Une défaite de trop qui renvoie cette étoile de 82 ans au purgatoire. On ne blesse pas un ange impuniment. C’est aussi vrai au ciel que sur la terre. Ainsi donc, un ange est passé pour régler son sort à l’Etoile. Définitivement ! Décidément, l’histoire des hommes a de ces racourcis qu’aucun devin ne peut prévoir. Si en ce jour du 28 Septembre 2011, même un ange était descendu pour prévenir les dirigeants du Shooting Star de ce qu’il allait leur arriver deux années, et un mois plus tard, c’est à dire, le 27 Octobre 2013, le croiraient-ils ? AKUE-KPAKPO Edoh alias Yves de Fréau (Source togo sport 24)
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 02:54:59 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015