Chapitre 4 : La piscine J’étais assise à la fenêtre, il - TopicsExpress



          

Chapitre 4 : La piscine J’étais assise à la fenêtre, il pleuvait. Tous mes espoirs de retrouver Sacha cet après-midi, au champ de fleurs, était réduits à néant. En me levant j’étais tellement heureuse car je savais que j’allais voir Sacha, et puis quand je me suis approchée de la fenêtre et que je me suis aperçue qu’il pleuvait, je me suis assise là, devant la fenêtre et depuis et je n’ai plus bougée. Vrrrr, Vrrrr, Vrrrr. Je sautai sur mon téléphone. Pourvus que ce soit un message de Sacha. Salut, ça va, les vacances avec ta grand-mère sont supportables !? De Théo. Zut, j’avais tellement envie que ce soit un message de Sacha. Je jetais mon téléphone sur mon lit, mais il glissa et il tomba sous le lit. Vrrrr, Vrrrr, Vrrrr. Vite je me jetai par terre et attrapa mon portable. Salut, je pense que tu t’en es déjà rendue compte, mais il pleut, donc notre rendez-vous au champ de fleurs tombe à l’eau (c’est le cas de le dire). Mais j’ai pensé que l’on pourrait peut-être aller à la piscine à la place, enfin si ça te dit. De Sacha. La réponse ne se fit pas attendre, je m’empressais de lui écrire : Bien sur que ça me dit ! Ok ! Cool, alors on se retrouve à l’arrêt de bus à 13h30 !? D’accord ! Sa va être génial ! Je lâchai mon portable sur mon lit et sauta de joie. J’ouvris ma valise et j’en sortis mon maillot de bain, je fus bien contente de l’avoir pris (bien que j’eu hésité longtemps pensant qu’il ne me servirait à rien). Je le mis dans mon sac et y ajouta une serviette. Ma montre indiquait 12h06 alors je descendis manger. -Salut Mamie !!! Dis-je gaiment. – Bonjour Nina, bien dormie ? me demanda ma grand-mère sans se retourner. –Oui super bien, dit Mamie, je peux sortir cet aprèm !? Demandais-je le plus gentiment possible. - Tu n’étais pas venue pour passer des vacances avec moi à la base ? Non parce que la je ne te vois plus jamais ! Ronchonna-t-elle. –Oh s’il te plait ma petite Mamie chérie d’amour ! La suppliai-je. –Bon d’accord ! Rigola-t-elle. –Oh merci, merci, merci ! Je m’approchai d’elle et lui fit un câlin. -Bon allez à table. Nous venions juste de finir de manger et il n’était que 12h55, j’essayais de perdre du temps en aidant ma grand-mère à débarrasser la table. Une fois que ce fut fait je regardais ma montre, mais il n’était que 13h02. Je montais dans ma chambre, m’assise devant ma coiffeuse et me regarda dans le miroir. Je me trouvais trop simple, et j’avais vraiment envie de plaire a Sacha, alors je pris ma brosse, un élastique et m’attachai les cheveux, de façons à être belle sans avoir l’air d’en avoir trop fait. Je me serrais bien maquillée mais je n’avais pas pris mon maquillage waterproof. Je me levais et me regarda dans le miroir. Le tee-shirt que j’avais enfilé ce matin n’était pas vraiment beau. Alors je tirai ma valise de sous l’armoire, la posa sur mon lit et l’ouvrit. J’en sortis un débardeur noir et une chemise noir et rouge que je n’avais encore jamais portés. Je les enfilais, et me regarda encore une fois dans le miroir. C’était beaucoup mieux. Je pris mes bottines rouges et les enfilait, comme elles avaient des talons, je paraîtrais certainement moins petite à côté de Sacha. En plus elles allaient parfaitement avec mon chemisier. Je contemplais une dernière fois mon reflet dans le miroir, c’était parfait. Je regardai ma montre, il était 13h17. J’enfilais mon manteaux, pris mon sac et descendit. Je décidais de partir, tant pis s’il était encore trop tôt, après tout, il valait mieux être en avance plutôt qu’en retards. -Bon j’y vais mamie, à ce soir ! Criai-je depuis le seuil de la porte. –D’accord, amuse toi bien, mais ne soit pas en retards pour le diner ! Me répondis-t-elle. Je sortie le bras dehors avant de sortir complètement, il ne pleuvait presque plus, mais je mis tout de même ma capuche, je ne voulais que tous mes efforts pour plaire a Sacha ne servent à rien. J’arrivais à l’arrêt de bus, et à ma grande surprise Sacha m’y attendait déjà. Je m’arrêtai un instant, pour le contempler, il était encore plus beau que la veille, ses cheveux étaient impeccablement coiffer, comme si lui aussi il s’était préparer avant de me rejoindre. Cette idée me fit sourire, j’aimais l’idée qu’il est envie de me plaire. Je m’approchai de lui. -Salut ! Lui dis-je en lui tapant sur l’épaule pour qu’il se retourne. Il se retourna. –Ah salut ! Il souriait, comme s’il était content de me voire, alors je souriais aussi. –Au fait, j’ai quelque chose a ta rendre. Me dit-il, le sourire aux lèvres. Je le regardais, intriguée. Il se rapprocha de moi, approcha ses mains de mon visage, retira ma capuche et posa ses lèvres sur ma joue. Je fermai les yeux. Puis il recula et je les rouvris. Il me regardait, l’air satisfait. Je le regardais aussi et on se mit à rires tout les deux. Puis le bus arriva. Il s’arrêta et on s’approcha de la porte et Sacha me laissa passer devant lui : -Les filles d’abord ! me dit-il. Je lui souriais et montai dans le bus, il n’y avait aucune places assises de libres alors je partie dans le fonds du bus, il me suivit. Le bus se remit à rouler et on se mit à discuter. Tout à coup le bus freina brusquement, et je trébuchai sur Sacha, il me rattrapa par les hanches. J’avais les mains sur ses épaules et la proximité de nos visages fit accélérer mon rythme cardiaque. Il me regardait et je crue reconnaître une lueur d’espoir dans ses yeux. Je fus gênée, je ne sais pas pourquoi mais je ne pouvais pas restée là, alors je détournai la tête et me recula. Il me lâcha. Il paraissait triste et j’aurais bien aimée lui dire quelque chose, mais le bus s’arrêta et nous regardâmes autour de nous, nous étions arrivé a la piscine de Beroute. Alors Sacha me regarda et sourit, il n’avait plus l’air triste et j’étais contente de le savoir. Je me retournais et descendis du bus, il me suivait. Nous nous retrouvâmes tout les deux, sur le trottoir et le bus partit. Je le suivais du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse au coin de la rue, puis je me retournai en direction de Sacha. -Bon on y va !? Me demanda-t-il en souriant. -Je ne demande pas mieux ! Il laissa échapper un petit rire, et puis nous avançâmes dans l’allée. Il passa devant moi et m’ouvrit la porte. –Oh, merci cher monsieur. Lui dis-je en rigolent. Il entrât derrière moi et se dirigea vers le comptoir. Je l’entendis parler a la caissière et je détournai la tête, en regardant par la fenêtre, je vis un couple qui s’embrassait assis au bord de l’eau. J’ai fermais les yeux et je me voyais assise au bord de l’eau, Sacha a mes côtés, en train de m’embrasser. -Tu viens Nina !? Me demanda celui-ci. Je me retournais et lui adressa un grand sourire. Je le suivis. -Bon le premier qui as fini de se changer à gagner ! Déclara-t-il un fois arrivé devant les vestiaires. Je souris. –Défi relevé capitaine ! Puis je me précipitai dans les vestiaires, et j’enfilai mon maillot de bain à vitesse grand V. J’en sortis, et regarda autour de moi, pas de Sacha à l’horizon, défi remporté. Mais j’entendis une voie familière derrière moi. –Et bien dit donc, tu en a pris du temps ! S’esclaffa Sacha. –Oh, mais ce n’est pas juste, tu as triché ! Bougonnai-je. Il pouffa de rire, amusé par ma mauvaise foi. –Bon allez mauvaise perdante on y va ! Dit-il, tout en continuant de rigoler. Il s’approcha de moi et me pris par les épaules. Je me fis poussée jusqu’à entrer dans la piscine. En pénétrant dans cette immense salle je me rendis compte qu’il n’y avait presque personne, en fait il n’y avait que nous, un vieux monsieur qui faisait des longueurs, une mère avec ses enfants et le couple d’amoureux de tout à l’heure. Pourtant, c’était extrêmement bruyant, la pluie sur le toit et les cris des 4 enfants qui jouaient résonnait. Sacha arrêta de me pousser, passa devant moi. Il s’approcha du bassin et plongea. Il plongeait tellement bien. Je le vis se retourner dans l’eau et me chercher. Lorsqu’il se rendit compte que je ne l’avais pas suivi, il fronça les sourcils et nagea vers la sortie du bassin. Ce n’est que quand il sorti de l’eau que je me rendis compte qu’il était aussi musclé. Les gouttes d’eau glissaient sur son torse. -Mais comment tu fais, tu es vraiment … musclé, pourtant tu as quoi, 16 ans !? Lui demandais-je les yeux écarquillés. Il sourit, et me répondit : -L’âge ce n’est qu’un chiffre, et toi t’a quoi 15 ans !? -Heu … oui, mais toi tu es vraiment très musclé. Me répétai-je. -Je le suis bien assez en tout cas pour te jeter à l’eau si tu ne te décide pas à venir me rejoindre ! S’esclaffa-t-il. Je me mis à rire. -J’aimerais bien voir ça ! Pouffais-je avant de prendre mes jambes à mon cou. Mais il n’eut aucun mal à me rattraper, et il m’attrapa par les hanches, comme je ne cessai de me débattre, il me prit les jambes et me porta tel une princesse, en direction du bassin. Mais je réussis à m’échapper de son étreinte et me mis à courir, il me poursuivit en riant. Une fois de plus il me rattrapa et glissa ses mains dans mon dos pour ne pas que je m’échappe, j’essayais de me dégager de ses bras, mais il resserra son étreinte et j’abandonnais. Je laissai tomber mes bras sur ses épaules et me figeât. Sans s’en rendre compte nous étions en train de nous faire un câlin, alors il se blottit contre moi et relâcha ses bras. Je posais ma tête sur son épaule un instant, puis je me rendis compte que je ne touchais plus le sol. Sacha avait profité du fait que je baisse ma garde pour me porter mais je n’eus pas le temps de protestée, nous étions déjà dans l’eau. Je décidais alors de me venger, je me retournais mais il avait déjà pris la fuite, je nageai le plus vite que mon corps me le permette et réussis à l’atteindre. Je l’attrapai, une main sur son épaule et l’autre sur son torse, et le poussa de toutes mes forces vers le fonds. Mais mes efforts n’aboutissaient à rien, il était beaucoup plus fort que moi et n’eut aucun mal à me repousser. Nous jouâmes ainsi longtemps, très longtemps, et puis nous nous arrêtions, tirés de nos chamailleries par des cris et des hurlements. Nous ne nous étions pas aperçus que la piscine c’était remplie peu à peu. Un groupe d’enfants venait d’arriver (surement un centre aéré). Nous échangeâmes un regard. –Ok, j’ai compris, on va ailleurs. Lui dis-je. Il me sourit et me chuchota dans l’oreille un petit : Merci. *** -Pfff, ils sont trop bruyant ses gosses. Râla Sacha en sortant du bâtiment. Le vent glacer s’engouffrait dans mes cheveux et je frissonnais. Ce qui n’échappa pas à Sacha qui en parfait gentleman me proposa immédiatement sa veste. –Bon du coup il est encore trop tôt pour le bus ! Bougonna-t-il. Il était vexé d’avoir été obligé d’écourter notre rendez-vous à cause d’une bande de gamins. Je regardai ma montre, il était 16h08 et le bus ne passait qu’à 16h30. –C’est vrai, alors ça te dit qu’on aille boire un chocolat chaud en attendant le bus. Proposai-je. Il se tourna vers moi et me sourit. –Une glace serait plus de saison, mais vu le temps qu’il fait un chocolat serait effectivement plus de rigueur. Me répondit-il. Il ne pleuvait plus mais de gros nuages gris avaient recouverts le ciel. Nous nous engagions dans une petite ruelle qui menait à un vieux bistro. Comme je continuais à frissonner, il passa son bras autour de mes épaules. Je sentais son regards qui me fixais alors je tournais la tête et le regarda, il était tellement beau, ses cheveux mouillés gouttaient sur son visage et sur ses épaules. Je pensais alors à ce que lui devait penser de moi, je devais avoir l’aire affreuse avec mes cheveux mouillés qui volaient dans le vent, alors je détournais la tête pour ne pas l’effrayer d’avantage. Nous arrivâmes devant le bistro, je levais la tête et contempla l’enseigne sur laquelle était inscrit « Au p’tit Caprice ». Sacha retira son bras de mes épaules et m’ouvrit la porte. Nous entrâmes et un serveur nous installa à une table juste devant la vitrine. J’enlevai la veste de Sacha et la lui tendit, il le saisit, sa main toucha la mienne un instant et nos regards se croisâmes. Il retira sa main et nous nous assîmes. Le serveur qui nous avait installés à cette table revint pour prendre notre commande et nous lui commandions deux chocolats chauds. Il partit en direction du comptoir. Je me perdis dans la contemplation du paysage, mais je sentais un regard sur moi, son regard. Alors je tournai la tête et lui fit face. Il me contempla avec un air indéchiffrable. Je décidai de rompre le silence : -Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu me regarde comme ça !? -Tu sais que tu es super belle !? Me demanda-t-il. Je le regardais, les yeux écarquillés. Je senti mes joues rougir. -Dit pas de bêtises … chuchotai-je. Il me fixât l’air étonné. -Ne me dit pas que l’on ne t’as jamais dit que tu étais super jolie !? -Bah, non. Je ne savais pas si ma réponse était honnête ou pas, mais je n’arrivais pas à m’en souvenir. Il ouvrit la bouche pour me répondre mais le serveur arriva et lui coupa la parole : -Tenez, voilà deux chocolats chauds. Il les déposa sur la table. Sa fera 4€ s’il vous plait. Sacha sortit son portefeuille de sa poche mais je l’empêchais de payer, je pris le mien qui se trouvait dans mon sac et paya le serveur qui repartit au comptoir. -J’aurais pu payer. Me dit-il -Tu as déjà payé la piscine toi, c’était à mon tour de toute façons. Nous buâmes notre chocolat, puis il fut l’heure de rejoindre l’arrêt de bus. *** Je descendis du bus et j’entendis les portes se refermer derrière moi. Sacha se tourna vers moi et attendit que je le regarde à mon tour pour me dire : -Bon, je te raccompagne ? Il avait l’air un peu gêné et évita mon regard lorsqu’il me posa cette question. Je souriais et hocha de la tête. Il mit ses mains dans ses poches et avança en direction de chez moi. Nous ne parlions pas, je pense que ni l’un ni l’autre nous ne savions quoi dire. Et puis nous arrivâmes devant la maison, et je me tournais vers lui. -J’ai passé un super aprèm avec toi. Je sais que je me répète mais, tu es vraiment une fille super. Je ne sais pas si je rêvais mais à ce moment j’ai vu ses joues rougirent. Alors je m’approchai de lui et lui chuchota a l’oreille : T’es pas mal non plus dans ton genre. Puis je reculais légèrement ma tête et lui fit un bisou sur la joue. Je voulais me reculer, mais il passa ses bras dans mon dos et m’en empêcha, je passais mes bras autour de ses épaules, il resserra son étreinte et glissa ses mains sur mes hanches. Puis il me relâcha et je lui souris avant de rentrer. Je refermais la porte, et m’arrêta un instant. Je repensais à cet après-midi. Sans m’en rendre compte, je souri.
Posted on: Wed, 06 Nov 2013 15:29:13 +0000

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