Chaque année, près de 50000 suisses partent en safari en Afrique - TopicsExpress



          

Chaque année, près de 50000 suisses partent en safari en Afrique du Sud. Un business en plein boom. Mais si la faune africaine fait rêver bon nombre de touristes, une grave menace plane sur la vie animale : le braconnage. Malgré la guerre sans merci que se livrent rangers et braconniers, la faune de certains pays disparaît de manière dramatique. Et désormais, le business du safari est devenu essentiel à la survie des espèces sauvages. Chaque année, près de 50000 Suisses visitent les grands parcs animaliers sud-africains. La destination est en plein boom, le cap des 9 millions de touristes a été franchi l’an dernier. Ce succès, le pays le doit en grande partie à sa faune sauvage, une des plus riches du continent. Mais aujourd’hui, une grave menace plane sur la vie animale : le braconnage. Plusieurs pays africains comme le Kenya, la République Démocratique du Congo ou le Cameroun sont devenus les théâtres de véritables massacres motivés par l’argent, stimulés par la pauvreté, organisés par des réseaux criminels. Malgré la guerre sans merci que se livrent rangers et braconniers, la faune disparaît de manière dramatique. Pour garantir la survie de ses espèces sauvages, en particulier les rhinocéros, l’Afrique du Sud a décidé de contre-attaquer. La lutte contre les braconniers ne produisant pas les effets escomptés, le pays a choisi un modèle visant, tout à la fois, à assurer la conservation des espèces et à sécuriser sa florissante industrie touristique : le business des animaux sauvages. Contrairement à certains pays où la faune n’appartient à personne, en Afrique du Sud, les privés ont le droit de posséder et d’élever des animaux sauvages. Résultat, 11000 ranchs ont été créés par des particuliers ces dernières années. Entourés de barrières électrifiées, les animaux y sont photographiés, chassés et même, sélectionnés génétiquement. Une véritable industrie qui profite aux taxidermistes, aux éleveurs qui vendent leurs animaux aux enchères pour des fortunes, et également aux exportateurs de viande de brousse, un produit toujours plus apprécié en Europe. Exploités de la sorte, les animaux sont désormais beaucoup plus nombreux qu’il y a 50 ans en Afrique du Sud, ce qui a pour effet de relâcher la pression sur ceux vivant dans les parcs nationaux. Prise dans son ensemble, cette industrie rapporte un milliard de dollars à l’économie du pays et elle inspire fortement les pays voisins de l’Afrique du Sud. D’aucun diront que la vie sauvage a perdu de son authenticité, à chacun d’apprécier. Rediffusion le vendredi 1er novembre 2013 à 1h10sur RTS Deux. Générique Un reportage de Jean-Daniel Bohnenblust et Marie-Laure Widmer Baggiolini Image : Erwan Jagut Son : Raphaël Crohas Montage : Raphaëlle Jeanmonod
Posted on: Sat, 02 Nov 2013 12:14:36 +0000

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