Cherches-tu dans ma sérénité un invisible reflet de toi, Où passe sans se nicher, la femme que tu attends ! C’est moi, ce beau songe caressé pour atténuer le temps. Lutte, lutte, les pleureuses épuisent mes confidences sur ce toit. Laisse vivre un vif moment ; semeuse féconde de trouble Une inquiétude naïve me saisit quand je rencontre ton double Dois-je illicitement butiner tes lèvres d’un baiser compromis Subir influencée la flèche empoisonnée de la raison ! Amie Je vins boire à l’origine de votre civilisation, le déshonneur, Courage ! Aucune secousse dans ce reniement n’affecte mon bonheur Ainsi, je définis l’intelligence possible qui devait t’illuminer Retrouver l’homme réel brisé dans sa véritable destinée ! Hélas, l’égoïste paresseux du jugement se protège car il croit Certainement avoir tout démasqué de la misère qui le broie ! Dompte la cruauté native ! Traverse cette inexistence cachée Avec peine trahie, je veux de moi-même bientôt me détacher Pour exercer sur la terre vaincue une prochaine fascination Peux-tu, or ma sagesse feutrée, ouïr une terrible suspension Regarde, le souffle naissant émancipe ton visage généreux Tu te transformes, de la tourbe infertile tu deviens mon génie Je semble te comprendre, mes gémissements chutent poudreux Mon cœur s’attriste quand disparait une pareille harmonie !
Posted on: Thu, 22 Aug 2013 12:37:02 +0000
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