Chronique d’une rencontre avec son destin : notre destin nous - TopicsExpress



          

Chronique d’une rencontre avec son destin : notre destin nous tend la main, à nous de le l’épouser…ou pas. Il est des jours, dans la vie, si uniques, des jours qui modifient définitivement notre trajectoire, qui nous amènent dans d’autres espaces, dans d’autres directions, dans d’autres dimensions. Il est des jours marqués d’une pierre blanche, blanche comme la couleur de la pureté, de la lumière intense, du renouveau, de la renaissance, la couleur d’une feuille de papier vierge que l’on a pas encore explorée. Il est des jours, dans la vie, si uniques, des jours qui déplacent notre destin, où plutôt nous confrontent à notre destin, des jours où l’on a rendez vous avec son propre destin. Il est des jours, dans la vie, si uniques, des jours où la lumière jaillit au détour d’un chemin, où le chemin s’éclaire comme par enchantement où notre flamme intérieure crépite au firmament d’un immense feu qui nous aspire. Il est des jours où tout à coup nos doutes se dissipent, où on se sent transporté par une force extérieure, où l’on a l’impression de flotter au vent, des jours si importants pourtant où les jeux se font, où on a le choix entre foncer sans s’arrêter ou renoncer et s’enfoncer jusqu’au prochain départ. Oui il est des jours et des nuits : Des jours que le soleil inonde Des jours où les heures sont moribondes Des nuits ou la lune profonde Nous emporte à la magie d’un autre monde Il en fût ainsi en ce jour du mois de mars, ce jour où je savais que j’avais rendez vous avec mon destin… …Oui il est des jours et des nuits comme il est des soleils et des lunes. Il est des jours, dans la vie, si uniques, qui modifient définitivement notre trajectoire, pour peu qu’on ait pris le temps de comprendre notre propre histoire, d’interroger notre propre mémoire, pour peu qu’on ait gardé de notre enfance l’innocence de ces espoirs, ces rêves un peu fous qui peuvent paraître si illusoires. Illusoire… Oui tout rêve peut paraître illusoire tant que l’on ne l’a pas réalisé mais tout rêve reste possible, ne se travestit pas en illusion tant que l’on garde cet espoir, si mince soit il, de le réaliser. Quand un rêve devient une illusion, alors il nous emporte dans un tourbillon: la frustration puis le désespoir puis la souffrance… de la croyance à la carence, des espoirs aux désespoirs, de l’espérance à la souffrance…Alors il ne faut jamais perdre le fil de ses croyances, le fil de ses rêves, le fil de ses espérances. Il est des jours, dans la vie si uniques, qui modifient définitivement notre trajectoire, mais c’est à nous et nous seules (s) de choisir le chemin : rien n’est complètement prédestiné. Même si une partie de notre histoire est déjà tissée, mêmes si les scenarios sont déjà, partiellement écrits, même si on ne peut pas modifier certaines notes de la partition, il est des momentum où l’on peut apporter la variation qui modifiera définitivement notre trajectoire, pour peu qu’on s’y soit préparé, pour peu qu’on y croit encore. Rêver, croire…Les rêves sont à l’homme ce que les ailes sont à l’oiseau ; la foi le courant d’air qui leurs permet de s’élever plus haut. Coupez les ailes de l’oiseau et il périra ou deviendra rat, supprimez les courants d’air et il s’écrasera au sol… Rêver, croire…L’homme qui ne rêve plus fait des cauchemars et il devient un enfer pour lui et les autres, l’homme qui ne croit plus, n’est plus : il s’éteint et il meurt. Rêver, croire…Imaginer, inventer, penser, créer, s’émouvoir, aimer, partir, revenir, s’élever, s’envoler, grandir, se libérer, s’ouvrir, s’épanouir et enfin respirer ; oui respirer à plein poumons, respirez en remerciant le vent de vous tenir la main, respirez en remerciant le ciel de vous ouvrir le chemin … respirer et être soi, celui qu’on a toujours été, celui qui était enfoui en nous que l’on n’avais jamais vraiment dévoiler jusqu’au bout par peur, par pudeur…en tout cas, probablement par erreur. Il est des jours, dans la vie, si uniques, qui modifient définitivement notre trajectoire. J’en pleure encore en pensant à ce jour, à ce corps à corps à la vie, à l’Amour, à ce cri encore, à ce poids trop lourd. J’en pleure encore en pensant à ce jour, à ce cri qui est monté en moi comme un coup de canon, comme un cri de détresse, un appel au secours, puis mué en cri de libération comme un dernier recours et enfin en murmure d’allégresse, une douce caresse. J’ai ressenti son souffle m’enlacer, j’ai senti son parfum m’envelopper, j’ai entendu sa voix m’enchanter, j’ai vu sa lumière m’illuminer… Il est des jours, dans la vie, si uniques, qui modifient définitivement notre trajectoire. En ce jour de mars, je suis parti sur la route et je savais qu’à partir de ce moment là, je ne serai plus jamais le même, que ma trajectoire serait définitivement modifiée. Je suis parti à seulement quelques kilomètres de chez moi mais je suis parti comme quand on part à l’autre bout du monde, l’autre bout du monde ou bien au-delà, l’autre bout de soi-même. En ce jour de mars, je suis parti sur la route, ‘’De routes en chemin", j’ai entendu ce cri monté en moi pour retomber plus loin, bien plus loin et résonner comme un écho. J’ai ressenti son souffle m’enlacer, j’ai senti son parfum m’envelopper, j’ai entendu sa voix m’enchanter, j’ai vu sa lumière m’illuminer…puis, le calme revenu dans mon esprit, j’ai écrit ce texte ‘’De routes en chemins”, le premier de mes textes que le groupe Taforalt est en train de mettre en musique… Extrait de la chanson ‘’De routes en chemins” "De toutes tes déroutes Des routes en chemins De ces chemins qui déroutent Mais qui mènent loin Loin du spectre des doutes Loin vers ton destin Ce repos que tu gouttes Des gouttes de vie, de rien... Parti sur la route En chantant ce refrain L’espoir coute que coute De meilleurs lendemains Avec le vent qui t écoute Le vent qui te tiens la main Plus rien que tu redoutes Plus rien qui te retiens…" Tous droits réservés à son auteur Yanis Taieb, Jalogny
Posted on: Thu, 03 Oct 2013 16:27:16 +0000

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