Clôture du Festival de la chanson amazighe à Béjaïa pour une - TopicsExpress



          

Clôture du Festival de la chanson amazighe à Béjaïa pour une vraie ambiance de communion avec les artistes La onzième édition du Festival de la chanson amazighe de Béjaïa a livré, samedi, sa dernière soirée sur le plateau principal installé au stade scolaire.L’affiche a connu un léger remaniement après la déprogrammation de Joe Chaoui, pour des raisons qu’on ignore. Pour le gala de clôture qui a commencé un peu tardivement, ce qui a valu quelques sifflets du jeune public qui ne pouvait plus patienter, Tahar Khelfaoui, accompagné d’un orchestre local dont le jeu alerte de Abdenour Djemai à la guitare solo illustre de fort belle façon le talent, a, comme d’habitude d’une voix gracile mais aguichante, emporté l’assistance.Un tour de chant qu’il a superbement assaisonné d’un slow composé à ses débuts, dans les années 70, Achhal menagh adezhugh. On relève aussi un beau texte, Lemnam, qui met en propos la vision de l’âme sœur dans le rêve et qui s’efface vite dans le noir du réveil. Une mélodie rythmée sur un mélange folk et country. Les frères Djemaï, qui passent avant le tomber de rideau, mettront du rythme, avec notamment Asselah n’bgayet, une ballade jouée à la fois sur un fond zendari et folklore et où sont invoqués les saints patrons de Béjaïa. Avant cela, le programme a été relevé par la production de Rayas H’mama Aït el Hadj qui a exécuté au piano le concerto d’Alger en trois mouvements. Intitulés Rêverie sous les étoiles, Soif et nostalgie et A vous dont je suis issu. Trois morceaux de la composition du pianiste joués en l’honneur de Karim Tahar, l’ancien artiste à qui le festival rend hommage.Quand au concours qui est l’objet même de l’évènement, celui-ci a vu le jury présidé par Mohand Aït Ighil, décerner le 1er prix doté d’une valeur de 200 000 DA à Arezki Ouali qui va s’illustrer en reprenant d’un vibrato impeccable Ya reb lehnine de Allaoua Zerrouki. Le 2e prix est attribué à Kerroudj Lounès qui a concouru avec sa propre chanson fignolée dans le genre folklore, Ay afroukh. Tandis que le 3e prix revient à Mourad Salim qui a chanté Intas mad yas de cheikh El Hasnaoui. Alors qu’ont été aussi attribués un prix spécial jury, trois prix d’encouragement et le prix du meilleur texte. Le rideau est tombé sur la onzième édition du festival avec un pré-bilan qui montre à chaque nouvelle édition un peu plus de professionnalisation, du moins dans les aspects organisationnel (accueil et confort du public, carrés réservés aux familles venues nombreuses) et techniques (agencement de la scène, sono et éclairage). Toutefois des artistes se plaignent du peu de considération protocolaire qui leur est accordée s’étant produits sur les autres plateaux que sont le TRB et la maison de la culture. Un peu de considération : Et il faut peut-être aussi réfléchir à la fausse note qui a déplu à Akli D, il suggérait, pour une vraie ambiance de communion avec la vedette, de plutôt disposer juste devant la scène le jeune public et les familles derrière, ou avec plus de convenance, sur les tribunes du stade. Rachid Oussadale 23.07.13 elwatan/culture/pour-une-vraie-ambiance-de-communion-avec-les-artistes-23-07-2013-222051_113.php
Posted on: Wed, 24 Jul 2013 05:47:27 +0000

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