Comme on peut bien le constater, le redéploiement des rebelles du - TopicsExpress



          

Comme on peut bien le constater, le redéploiement des rebelles du M23 et de leurs alliés a encore occasionné un déplacement massif des populations de Monigi, Kibati et Buvira vers la ville de Goma. Cela en vue de fuir les atrocités et la terreur infligées par ces hors-la-loi. Pendant ce temps, les éléments du M23 s’en prennent aux jeunes qui ne sont pas acquis à leur cause. Au soir de lundi 1er juillet 2013, ces rebelles ont enlevé trois jeunes. Il s’agit de Yusufu (28 ans), Ndayambaje (26 ans) et Clément (20 ans). Il sied de souligner que les victimes ont été cueillies en localité de Kisheke-Kilimanyoka dans le Groupement de Kibati. Toutes ces informations sont attestées par la Monusco qui explique que dans les régions du territoire de Rutshuru occupées par le M23, les enlèvements de civils, les viols, les meurtres ainsi que les pillages récurrents perpétrés par les éléments de ce mouvement rebelle, demeurent une source de préoccupation majeure au plan sécuritaire et à celui du respect des droits de l’homme. C’est du moins le lot quotidien des populations locales. Face à ce dénigrement des efforts de pacification de l’Est de la Rdc, la Société civile du Nord-Kivu invite le Gouvernement congolais, la MONUSCO et la CPI à redoubler d’ardeur. A cette occasion, cette structure recommande que le Gouvernement congolais dénonce à haute voix la présence du général déchu Laurent Nkunda dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo ainsi que son retour sur la scène criminelle sous couvert du Rwanda, à travers le M23. Ensuite, que la communauté internationale, au travers de la MONUSCO, le Haut commissariat aux droits de l’homme, les Organisations de droits de l’homme et la Société civile réunissent les éléments de preuves nécessaires pour inculper devant la CPI Laurent Nkunda de divers crimes commis sous sa responsabilité, lors des opérations macabres qu’il a conduites à Kisangani, Bukavu et Kiwanja. Dans la même logique, les Nations Unies et la CPI doivent exercer une pression permanente sur le Rwanda pour recel des malfaiteurs et pour tentatives répétées de déstabiliser certaines institutions de la République, d’y installer de manière permanente l’insécurité, la terreur, les viols déstabilisant ainsi la paix et la sécurité de l’Est de la Rdc. Cela, en violation de l’Accord-cadre signé à Addis-Abeba en février dernier.
Posted on: Sat, 06 Jul 2013 08:14:25 +0000

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