Comment maquiller une bévue… Comme je l’avais expliqué dans une information précédente, un groupe d’opposition composé de Mmes Groux et Cloots s’est tiré une balle dans le pied en votant contre l’achat d’une propriété de 20 000 m² situé au cœur de notre ville. Cette propriété, déjà bâtie puisqu’elle abritait les classes et les logements des enseignants lorsqu’elle servait au CNEFASES (centre de formation des instituteurs spécialisés) et un magnifique parc classé de 9 000m². La municipalité s’est portée acquéreur pour la somme établie par le service des domaines de 1 203 280 euros qui sera payée sans emprunt. L’Etat, propriétaire des lieux, demande en contrepartie de ce prix très intéressant, qu’une part du terrain (hors bâtiments existants et parc classé) puisse accueillir une construction qui pourrait être publique ou privée. Si la commune ne souhaite pas se rendre propriétaire des lieux, le bien sera mis en vente et pourra être acquis par un promoteur privé ou une société HLM et la ville de Beaumont n’aura plus la maîtrise du projet. Le maire de notre ville, en présentant le projet au Conseil municipal, a donné des éléments qui alimentaient notre réflexion : possibilité d’envisager la création d’un groupe scolaire, d’espaces nécessaires au centre de loisirs, aux garderies, création d’une résidence pour personnes âgées etc. Or, j ’ai pu lire dans la presse locale, une déclaration de Mme Groux affirmant que la Municipalité allait « massacrer cet espace résidentiel et arboré, créant une ghettoïsation » ??? Comme à son habitude, Mme Groux visiblement à cours d’idées et occupée à masquer sa faute, passe l’essentiel de son temps à travestir la réalité et « enfumer » ses lecteurs. Comment peut-on imaginer qu’une municipalité qui a toujours annoncé qu’elle se bornerait à appliquer la loi et ses obligations en matière de logements sociaux (20 pour cent aujourd’hui, 25 pour cent dans les années à venir d’après une loi récente) puisse envisager de créer un ghetto alors qu’elle a toujours mené une politique de rééquilibrage de sa population . Visiblement l’opposition, sans projet pour la ville et sans imagination, n’a pas étudié le dossier et a cédé au dénigrement systématique comme à son habitude. 1/ Le parc est classé, inconstructible et personne n’a envie d’y construire, bien au contraire. 2/ Les bâtiments de l’ancien CNEFASES ne sont pas destinés à accueillir des logements mais offrent la possibilité d’agrandir nos structures scolaires et périscolaires. 3/ La seule contrainte imposée par l’Etat, dans l’acte de vente est de construire des habitations sur la bande de terrain longeant le gymnase H.Michel (sans imposer un nombre ou un type de logements). On peut envisager une résidence pour personnes âgées mais nous travaillons sur d’autres pistes très intéressantes. Voter contre cet achat, c’est empêcher la commune de garder la maîtrise d’un espace de 20 000m². C’est permettre à des promoteurs d’acquérir le bien pour se livrer à une découpe du lieu sans se préoccuper de l’intérêt public, c’est obérer la possibilité, pour une prochaine équipe municipale, quelle qu’elle soit, d’imaginer un projet sur le dernier espace imposant situé en centre ville, lieu idéal pour développer des services. L’intérêt de la collectivité doit prendre le pas sur les manœuvres politiciennes et le désir de casser systématiquement les propositions. Pour rappel : L’opposition a critiqué l’achat de la Banque de France affirmant que l’opération serait un gouffre financier pour la commune. Etait-ce la vérité ? La ville de Beaumont, propriétaire des lieux, a évité le massacre du bâtiment et maintenu sur la ville des services publics qui menaçaient de s’en aller tout en équilibrant parfaitement le budget. L’opposition voulait démolir le CACS, aujourd’hui devenu « Maison des associations ». Qui se plaint de cette réalisation qui a préservé le patrimoine local tout en offrant un outil extraordinaire à nos concitoyens ? Et tout cela, sans augmenter les impôts et en baissant l’endettement. Avez-vous entendu cette même opposition s’indigner de la volonté d’une poignée d’adhérents d’une association d’écologistes bloquer un projet d’intérêt général , au risque de mettre en péril des entreprises et de provoquer une augmentation des coûts, pour protéger quelques insectes qui pourraient se décaler sans problème de quelques dizaines de mètres. Enfin, j’ai pu lire que j’aurais modifié dans la presse la participation de la ville annoncée (330 000 euros) dans le bulletin municipal . Le journaliste parle d’un coût de 650 000 euros dont la moitié est subventionnée. Ce qui devrait effectivement approcher un montant de 330 000 euros pour la ville. Ça me paraît mathématiquement cohérent. Le comble, c’est qu’on puisse également critiquer l’obtention de nos subventions. Cette opposition n’essaierait-elle pas d’obtenir des financements pour alléger le budget de la commune ? Si c’était le cas, ce serait un élément nouveau qui mériterait d’être développé…
Posted on: Mon, 30 Sep 2013 20:46:40 +0000
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