Conakry, la capitale a’ restaurer ou a’ deplacer. On peut ne pas etre un ingenieur, un architecte ou un specialiste en urbanisme, mais pouvoir apprecier et avoir un plan realisable. Une capitale splendide par sa geographie, peut etre sordide par sa presentation due aux attitudes des uns et des autres. Comme la Guinee, l’ennemi de Conakry, en dehors de l’administration, c’est le Conakryka lui-meme: le manque total de rigidite’etant notre identite’. Une identite’ que le temps nous commande cependant a’extirper de notre quotidien, parce que l’honneur et la salubrite’ collectifs en dependent. Un pays a moins de respect et d’opportunites’ d’echanges louables si sa capitale, siege des institutions et des hommes de decision est delabree par sa presentation. La presentation etant l’aspect physique de l’interne,ne voue pas ce grand respect au genie createur Guineen,ni a’ son gout du raffine’. Quand on a rien a’ servir, on le presente aux yeux pour jugement. Ainsi, tout un ensemble se voit partie des initiatives malheureuses d’un groupe d’individus a’ vision amere. A ce jour, les preuves d’incapacite’ et d’insolvabilite’ sont beantes pour juger les autorites’ de Conakry a’ faire vivre au Conakryka la vraie rigidite’, seule voie d’anoblissement de la capitale et ses habitants. Conakry et les Conakrykas sont arrives’ au stade de se mesurer au monde. Un monde ou’ on donne d’abord, avant de recevoir. La ville verticale doit simultanement ceder a’ la ville propre, secure et horizontale. Dans un premier temps, la ville de Conakry I , ne doit-elle pas etre decantee’ ? A ce niveau, l’Etat en tant que force publique doit a’ la fois adopter la politique du baton et du sel. Dans la poursuite des interets generaux ici, il n’y a pas a’ brimer les particuliers, malgre’qu’en matiere immobiliere, les textes ne leur concedent qu’un simple usufruit; c’est a’ dire un droit d’usage face a’ l’Etat. Il y a lieu pour ce dernier de créer une compensation satisfaisante pour l’obligation de transfert, sans aucun recours aux sentiments. Dans une large mesure, le centre d’affaires doit etre le siege des choses serieuses et se distinguer du vrai « Yendjema ». A Conakry, notre « belle », tout se confond et s’affronte. A quand notre pays et sa capitale obeiront a’ un vrai plan et a’ une veritable competition, pour l’honneur et le bonheur du Guineen? En attendant les premiers signes d’espoir, on ne peut pour le moment que speculer, pour les avantages du futur, sur les aspects transfert ou la mise sur pied d’une capitale jumelle, capable d’absorber les inquietudes demographiques, de cout de la vie et de modernisme. Pour tout ce programme, des fonds necessaires et un plan d’action doivent etre au rendez-vous. Conakry la capitale, ainsi, ne doit pas cesser d’occuper nos preoccupations, parce qu’etant l’assiette maitresse des grands agissements pour la Guinee de demain. Lamine Sununu Kaba Lskaba@consultant Washington DC-USA
Posted on: Wed, 28 Aug 2013 02:55:08 +0000