Concertations Nationales : rendez-vous confirmé en Août ! La - TopicsExpress



          

Concertations Nationales : rendez-vous confirmé en Août ! La tenue des concertations nationales tant réclamées par la classe politique est imminente. A en croire les déclarations faites devant les membres du Conseil de Sécurité de l’Onu, le jeudi 25 juillet dernier, par le Chef de la diplomatie RD-congolaise, M. Raymond Tshibanda, c’est au courant du mois d’août que ce rendez-vous historique aura lieu. Des boursicoteurs vont jusqu’à soutenir que le Chef de l’Etat pourrait signer, cette semaine, une Ordonnance fixant la date et le lieu de ces assises. Certains analystes sont d’avis que dépassé le mois d’août, lesdites concertations risquent de devenir hypothétiques. Pour la simple raison que la rentrée parlementaire aura lieu au mois de septembre alors que les présidents de deux Chambres du Parlement ont été désignés, pour assurer la modération des travaux. Si l’on traîne, il va être difficile, pour eux, de combiner les rôles. Et même si leurs seconds devraient prendre le relais, il ressort que la plupart des chefs des partis politique sont également au parlement. Comme quoi, tout devra se faire dans un mois au maximum. Et, c’est au mois d’août. Côté participants, cependant, les violons sont assez loin de s’accorder. Outre les extrémistes qui ne veulent rien entendre de ces concertations, il y a plusieurs courants au sein de l’opposition congolaise. Parmi lesquels ceux qui réclament un dialogue national sous les auspices de la communauté internationale dans un cadre tout à fait neutre. D’autres posent carrément des conditions pour y prendre part. D’autres encore, à l’instar du leader des Fonus, Joseph Olenghankoy, acceptent manifestement de participer sans condition. A la société civile, les confessions religieuses ne s’y opposent pas. De même que le Groupe dirigé par Jonas Tshiombela qui, à l’issue d’une assemblée générale, a confirmé sa participation à ces assises. Les Compatriotes vivant avec handicap ont pris une longueur d’avance, en désignant 25 des leurs pour prendre part à cette messe, même si le quota leur réservé n’est pas encore connu. Pour la majorité, pas de déclarations tonitruantes. Pareil, enfin, pour le présidium désigné par le Raïs qui, visiblement, est de marbre. 15 décembre 2012- 15 juillet 2013, cela fait exactement sept mois depuis que le Chef de l’Etat a annoncé la tenue des concertations nationales en vue de raffermir la cohésion nationale. Encres et salives ont coulé longtemps après. L’agitation également. Le 26 juin 2013, Joseph Kabila promulgue une Ordonnance, n°13/078 portant création, organisation et fonctionnement des concertations nationales. Le débat, le vrai, s’ouvre. Il tourne principalement autour du pouvoir organisateur de ce Forum, de l’ordre du jour, des participants et du cadre qui doit accueillir ce forum, mais également de la direction ou, mieux, de la modération ou médiation. S’agissant du Pouvoir organisateur, la Majorité Présidentielle, qui ne jure que par la Constitution du 18 février 2006, ne transige pas : ‘‘l’initiative de la démarche revient au Président Kabila qui, en date du 15 décembre 2012, lors de son discours sur l’état de la Nation devant les deux Chambres du Parlement réunis en Congrès au Palais du Peuple, avait annoncé l’idée de tenir des concertations nationales, avec comme objectif, la recherche de la cohésion nationale’’. L’Opposition s’accroche, pour sa part, à deux instruments internationaux : l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’Onu. Dans son interprétation de ces textes, c’est Mme Robinson, ci-devant envoyée spéciale de Ban Ki-moon pour la région des Grands lacs, qui doit organiser ces assises. Le Président Sassou Ngouesso du Congo-Brazzaville est alors sollicité pour la médiation, dans un dialogue voulu inclusif par une frange de l’opposition. A l’extrême, l’Udps d’Etienne Tshisekedi se dit non concernée. Son leader se considérant comme Président élu qui réclame désespérément l’impérium. Nonobstant ce tableau un peu plus confus, l’opinion nationale et internationale a, tout de même, appris de la bouche du Ministre des Affaires Etrangères, que les concertations nationales vont se tenir au courant du mois d’août. Et, d’après certaines sources, le Raïs pourrait signer, cette semaine, l’Ordonnance portant convocation desdites concertations, en précisant, cette fois-ci, le lieu et la date. Silence radio au présidium Kengo et Minaku sont restés de marbre pendant tout ce temps. Certes qu’ils sont censés briller par un devoir de réserve. Mais toujours est-il que rien ne filtre de ce côté-là. Ils n’ont jamais parlé de ce sujet, depuis qu’ils ont été désignés par le Chef de l’Etat. Le seul acte posé, c’est le projet de Règlement intérieur dont la copie a circulé sous forme d’un draft dans les rédactions des principaux tabloïds de Kinshasa. Rappelons que les concertations nationales ont pour objet essentiel, selon Joseph Kabila, la réunion de toutes les couches sociopolitiques de la Nation afin de réfléchir, d’échanger et de débattre, en toute liberté et sans contrainte, sur les voies et moyens susceptibles de consolider la cohésion nationale, de renforcer et d’étendre l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national en vue de mettre fin aux cycles de violence à l’Est du pays, de conjurer toute tentative de déstabilisation des institutions et d’accélérer le développement du pays dans la paix et la concorde. Kinshasa, 30/07/2013 (La Prospérité, via mediacongo.net)
Posted on: Tue, 30 Jul 2013 11:38:21 +0000

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