Concertations nationales : Le train démarre ce samedi Le peuple congolais dans sa grande majorité et toutes tendances confondues a saisi l’enjeu de la question et répondu présent à l’appel lancé par le Chef de l’état Joseph Kabila. Tout est fin prêt pour le démarrage, ce samedi 07 septembre 2013, des Concertations nationales. L’ouverture de ces assises, placées sous le haut patronage du Président de la République, Joseph Kabila Kabange qui en est l’initiateur, sera marquée par une cérémonie solennelle au cours de laquelle le Chef de l’Etat prononcera un important discours pour situer non seulement le cadre ayant prévalu à la convocation de ce forum national, mais aussi et surtout l’objectif poursuivi : « la cohésion nationale ». Celle-ci, utilisée comme première arme par toutes les nations menacées dans leur existence, fait en effet défaut en République Démocratique du Congo, au moment où le pays lutte pour contre les visées d’ennemis de tous bords, qui s’acharnent à obtenir, par toutes sortes de tentatives et de guerres récurrentes depuis 196O, sa balkanisation. Et à chaque tentative – on l’a vu – des fils du pays ont été utilisés pour arriver au but. L’histoire des conquêtes au monde n’a-t-elle pas démontré que pour régner, il fallait « diviser » ? Tel fut le sort des anciens royaumes africains, comme celui du Kongo, sur la côte Atlantique, qui dut en faire l’expérience avant d’être taillé en pièces, à la suite de guerres fratricides commanditées de l’étranger par des forces obscures, dont aucun acteur sur le terrain ne percevait alors les intérêts cachés. La RDC n’échappe pas aujourd’hui à cette menace, tant il est vrai qu’elle se présente comme une proie alléchante pour les « fauves » et autres « vautours » rapaces, terrés dans l’ombre. Le peuple congolais, dans sa grande majorité et toutes tendances confondues, a saisi l’enjeu de la question et répondu présent à l’appel du Chef de l’Etat, infatigable pèlerin dans la quête permanente des voies pour l’émergence du pays qui passe nécessairement par l’instauration d’une paix durable. Et sur ce point, Joseph Kabila avait déclaré à l’inauguration de la transition « 1+4 », au lendemain du Dialogue inter congolais de Sun City, en Afrique du Sud : « J’irai partout où il faudra parler de la paix ». Cet engagement n’a jamais été trahi. Ainsi, après de longues semaines de remous dans la classe politique et la société civile et en dépit de l’intransigeance d’une certaine opposition systématique, qui ne s’est jamais accommodée de n’importe quel régime dans le pays - démonstration de plus de la marche de la démocratie en RDC - le train de la concorde, cet « arbre à palabre » hérité de la sagesse de nos ancêtres et autour duquel ont accepté de se réunir tous les vrais patriotes aussi bien de la majorité que de l’opposition républicaine, est enfin sur les rails et démarre ce samedi. C’est au cours de ces assises que l’on va pouvoir rechercher ensemble les pistes de solution pour mettre un terme à la spirale de violence, insufflée de l’extérieur contre les intérêts de la nation congolaise, et qui a déjà coûté au pays plus de dix millions de morts, des centaines de milliers de personnes errantes et de femmes violées, ainsi que des millions d’enfants en dehors de l’école. Une situation humanitaire insupportable pour tout être épris de justice. Du coup à se poser la question de savoir l’interprétation à donner à la défection de certains compatriotes qui, tout en claironnant aimer le Congo et son peuple, refusent d’apporter toute contribution à l’édification de la paix et à l’arrêt du processus de balkanisation du pays qui se profile clairement à l’horizon. L’histoire jugera !
Posted on: Sat, 07 Sep 2013 14:43:22 +0000
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