Critique de Marshall ferrant Ngoyi au discour de BARACK OBAMA A - TopicsExpress



          

Critique de Marshall ferrant Ngoyi au discour de BARACK OBAMA A DAGAR(SENEGAL):Ne poussez pas trop loin le cynisme en prononçant des discours sur la démocratie et les droits de l’homme sur la Terre de nos Ancêtres. Vous generalisez la democratie aux pays africains,pourtants certains individus sont de pures créatures de l’Occident, des fruits mûrs et finis fabriqués dans les officines, les laboratoires et les moules de vous maîtres occidentaux qui les ont transformés en fauves féroces, violents et sadiques dressés contre leur propre Patrie et contre leurs Compatriotes. Mais vous n’avez aucune leçon à donner aux vrais Africains que nous sommes dans le domaine du respect de la dignité humaine, des libertés et des droits de l’homme et de la démocratie. Je m’étends à dessein sur ce point pour enlever toute illusion à certains Occidentaux qui sont de bonne foi mais qui sont malheureusement victimes de l’ignorance, des préjugés racistes surannés, du vol de l’histoire et de la falsification mensongère et meurtrière de la vérité historique et qui croient encore aux idées totalement fausses. Qu’on consulte notamment les écrits des Africanistes et des Philosophes étrangers et africains tels que le Prof. Irung Tshitambal’a Mulang, « La conception de l’individu et de la démocratie en Afrique noire traditionnelle. Réflexion critique sur les études africanistes. », Zaïre-Afrique, Février 1993, pp. 71 -82 ; Cheikh Anta Diop, “Antériorité des civilisations nègres” et “Civilisation ou barbarie. Anthropologie sans complaisance”, Paris, Présence Africaine, 198, 1981 ; pp. 387 - 477 ; Obenga Théophile, “La philosophie pharaonique”, in Présence Africaine; 1986,, n° 137 - 138 ; p. 14 ; Towa Marcien, “L’idée d’une philosophie négro- africaine”, in Cahiers du Département de philosophie, 1987, n° 2, pp. 22 ; Gonidec, P.E., « Les systèmes politiques africains, Première partie : L’évolution - La scène politique - L’intégration nationale », Paris. Librairie générale de Droit et de Jurisprudence, p. 1971, pp 38 - 39, 40 ; Niamkey, Koffi, « La démocratie à l’africaine. Cours de Licence en philosophie. Abidjan, Textuel, 1985, p. 24, polyc. ; Fifatin, Maurice, « La notion de démocratie et les autorités traditionnelles en Afrique noire », in Annuaire du Tiers - Monde, IX, Paris, Ferdinand Nathan, 1987, p. 38 ; Deschamps, Hubert, « Les institutions politiques de l’Afrique noire », Paris, PUF, 1962, p. 26 ; Pongo Kivula, “Etude comparée des Contes du Décepteur dans les Littératures Luba et Mbala”, Mémoire de Licence en Langues et Littératures Africaines. Lubumbashi, 1984, pp. 14 – 16. Sans trop uniformiser les données ni taire les particularités remarquables de certaines sociétés de l’Afrique précoloniale, ces Auteurs ont déjà définitivement démontré, à partir de l’Onomastique (signification des noms), des études sur l’Egypte ancienne, des proverbes, des textes philosophiques préexistants et d’une abstraction remarquable, du sens profond du déroulement de la palabre africaine..., dans la société africaine précoloniale, l’existence ontologique et la consistance axiologique de la personne humaine ainsi que sa dimension sociale prononcée et bénéfique en Afrique précoloniale. La personne humaine était une évidence première et irrécusable dans cette société. Sa subjectivité était inaliénable et toujours maintenue en éveil. L’individu pouvait toujours, se poser et s’imposer comme une conscience de soi, centre de conception et de décision, conscience critique, sujet libre et responsable, et s’affirmer dans la liberté du discours et dans la discussion par la confrontation des opinions diverses. Les égyptologues ont démontré, de manière imposante, que c’est l’Egypte pharaonique, habitée par les Noirs, qui est la mère lointaine de la science et de la philosophie occidentale, de ces productions théoriques où le “je” se pose et s’impose comme sujet libre et responsable, comme puissance inventive et révolutionnaire, que les emprunts inavoués des philosophes grecs à la pensée de cette Egypte est évidente. La théorie des contraires d’Héraclite, la dialectique et les principes de l’âme chez Aristote, les catégories de l’être dans la philosophie comparée…. tirent leur origine de l’Egypte ancienne. Et la philosophie se caractérise, rappelons-le, par la réflexion, la rupture, grâce au doute, avec le donné, la capacité de soumettre la tradition à une critique sans complaisance, la primauté de l’individuel sur le collectif, la prise de conscience de soi comme pouvoir autonome du discours, comme liberté créatrice.
Posted on: Fri, 28 Jun 2013 05:17:50 +0000

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