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Crédit photo : Courtoisie Immobilier L’APCHQ se dresse contre Flaherty et Fitch Le 21 novembre 2013 à 16h57 | Laurent Cloutier / Argent Si Fitch Ratings estime que le marché immobilier québécois est surévalué de 27%, l’APCHQ est d’un tout autre avis. L’association estime qu’il ne faut pas croire à cette conclusion et réclame que le ministre Flaherty ne prenne aucune mesure pour resserrer le marché hypothécaire. L’APCHQ est catégorique, le rapport de Fitch mène à « des conclusions exagérés et inutilement alarmistes ». Selon eux, le marché immobilier québécois a fait l’objet d’un « long cycle de rattrapage par rapport à la situation canadienne », ce qui expliquerait l’énorme augmentation des prix depuis le début des années 2000. Selon François Bernier, directeur de la recherche économique et des affaires publiques de l’APCHQ, « il ne faut croire à cette conclusion ni à ce qu’elle suggère, à savoir qu’il faudrait intervenir pour apaiser le marché immobilier. » Resserrement des règles hypothécaires Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, avait mentionné le 12 novembre dernier que si le marché immobilier canadien s’échauffait encore plus, il n’hésiterait pas à prendre action. Rappelons que M. Flaherty est intervenu 4 fois au cours des dernières années pour corriger le marché, la plus récente correction étant en juillet 2012. Lors de ces déclarations du ministre Flaherty, son homologue québécois, Nicolas Marceau, s’était prononcé dans le même sens que l’APCHQ. M. Marceau avait alors invité M. Flaherty à faire preuve de «créativité» pour éviter les conséquences négatives sur le marché québécois. Selon l’APCHQ, « les économies canadienne et québécoise n’ont pas besoin de politiques restrictives en ce moment et la situation du marché immobilier en particulier ne devrait pas être une source de préoccupation. » Une étude alarmante L’étude de Fitch Ratings qui est parue en début de semaine rapportait que le marché immobilier canadien était surévalué 21% en moyenne et celui du Québec de 27%. Les constats de l’APCHQ sont à l’effet qu’il existe « un défi d’abordabilité mais qu’il n’existe pas de problème de spéculation menant à une surévaluation. » « Les firmes expertes des marchés financiers, comme Fitch, sont mal placées pour porter jugement sur un secteur en particulier et encore moins sur des réalités régionales », ajoute M. Bernier. Pour en venir à ces chiffres, la compagnie de notation américaine a examiné la progression des prix de l’immobilier et des salaires canadiens puis introduit plusieurs autres valeurs macroéconomiques telles que l’investissement étranger et le taux de chômage dans un modèle économique de son cru. Ce processus leur permet de projeter des prix durables à partir desquels ils dérivent le taux de surévaluation.
Posted on: Fri, 29 Nov 2013 03:31:38 +0000

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