C’est finalement le vendredi 30 août 2013 que les forces - TopicsExpress



          

C’est finalement le vendredi 30 août 2013 que les forces armées de la Rdc ont réussi à déloger les militaires rwandais, sous couvert du label M23, dans les hauteurs de Mujoga, Trois antennes et Kilimanyoka, les obligeant de traverser la frontière rwandaise, pour les alliés et le repli pour Rumangabo, s’agissant de quelques éléments résiduels du M23. Mais plusieurs sources au Rwanda renseignent qu’a part le retour des soldats rwandais dans leur Rwanda natal, les quelques militaires congolais du M23 qui ont été témoins de la puissance de feu ont résolu de jeter armes, tenues, bottines et autres effets militaires pour se joindre à leurs alliés en vue de prendre désormais asile au Rwanda. Avant que le verrou de Kibati ne saute, le Rwanda a tenté d’utiliser ses stratégies de tous les temps qui ont séduit et aveuglé depuis longtemps la communauté internationale à la suite de la compassion que le génocide de 1994 à suscité pour ce pays. Cette stratégie n’est rien d’autres que la « victimisation ». Par cette stratégie, le Rwanda a jeté les obus sur sa propre population à Gisenyi par l’entremise de son cheval de Troie qui est le M23, pensant que cela allait susciter la même compassion envers un peuple qui avait déjà été victime du génocide. Mais hélas, cette fois ci la Monusco, par ses lunettes, a tout vu avec des photos et images transmises à New York. Voilà ce qui a amené le Conseil de sécurité dans sa réunion du 29 août 2013 à rejeter les allégations du Rwanda teintées du grand mensonge habituel, en restituant la vérité des faits à toute l’opinion et surtout celle de la région des Grands Lacs. Le régime de Kigali est mis à découvert grâce au génie créateur d’un Président de la Rdc qui parle moins mais qui, vraisemblablement, fait un travail souterrain de haute facture au point de réduire silencieusement le Président Kagame qui est resté depuis des dizaines d’années l’épicentre de la politique africaine des Grands Lacs. Les discours du genre » les FARDC travaillent avec les FDLR, les minorités sont menacées en Rdc, le non retour des réfugiés congolais vivant au Rwanda est la base de la guerre dans le Kivu… » sont en train d’être vidés de leur contenu au profit des nouvelles perspectives de développement dans la région des Grands Lacs. Même aux Nations Unies, les différents membres comprennent, à travers le travail concerté entre la Brigade d’intervention de la Monusco et les FARDC qu’il n’y a rien des FDLR dans les rangs des forces armées. Les services des renseignements de la Brigade d’intervention, après des enquêtes minutieuses sur cette question, ont fini par comprendre que le vocable FDLR est un meilleur consommable au niveau international dont s’est souvent servi le Rwanda pour enfoncer la Rdc se servant d’un passé peu glorieux. Une victoire des FARDC qui déstabilise politiquement le régime de Kigali Il apparaît clairement qu’à force d’être maintes fois fragilisées, les forces armées de la Rdc ont fini par tirer des leçons de ses échecs notamment ceux dus à la chaîne de commandements multiples, à l’infiltration qui date des époques de brassage des forces armées avec celles issues des groupes armés (Rcd, Cndp et autres) minés tous par l’armée rwandaise et surtout à la trahison en interne. À ces facteurs, faut-il ajouter, la prise en charge qui n’était pas assurée correctement bien que des moyens colossaux étaient libérés mensuellement mais volatilisés par des circuits rwandais très sophistiqués, en tout cas, on ne sait dans quelle nature où le contrôle est quasiment impossible. La mutation des ces obstacles en pistes de solution ainsi que quelques réaménagements dans le commandement de notre armée sont là les principaux ingrédients qui arrosent l’efficacité constatée au sein des FARDC sur le terrain. Cela est d’autant plus vrai qu’en novembre 2012, les FARDC avaient bénéficié de l’appui des hélicoptères de la Monusco pour se solder par la chute de la ville de Goma le 20 de ce même mois. Parallèlement, les FARDC doivent cette victoire à l’habitude qu’avaient déjà le Rwanda et le M23 de voir les éléments FARDC prendre le large au premier coup de canon. Ici encore, le même Rwanda lançait des messages, au travers des commandants Fardc de son obédience, annonçant qu’une certaine hiérarchie militaire ordonnait un recul des troupes au moment ou le peuple attendait d’elles un comportement défensif. Cette facilité dans les opérations antérieures a aidé les agresseurs et leurs complices congolais à se faire prendre comme des petites souries au point que le premier bilan dans les opérations de juillet 2013 faisait état de 425 rebelles tués, rwandais et miliciens M23 confondus. Aux dernières nouvelles, les chasseurs lumineux des certaines sources renseignent que pour le mois d’août 2013, le bilan est très lourd allant jusqu’à un millier d’agresseurs et mutins qui ne se trouveraient ni au purgatoire, ni au ciel. Les mêmes sources renseignent que la tension monte au Rwanda où les familles en deuil et l’opinion politique interne se demandent pourquoi tous ces morts surtout qu’il n’y a aucun front militaire officiellement signalé à l’intérieur du pays de mille collines. Des centaines des deuils sont disséminés sur l’ensemble de la république du Rwanda et les membres des familles militaires ne peuvent malheureusement pas s’annoncer aux cérémonies secrètes d’inhumation. Les jours, les mois et même les semestres qui suivront seront déterminants pour la gouvernance au pays des mille collines. Les Fardc aux portes de Kibumba, le M23 décrète un cessez-le-feu unilatéral Provoquées de la même manière, en provenance du même pays le Rwanda de Paul Kagame et par les mêmes va-t-en-guerres, les FARDC ont été obligées samedi soir, de poursuivre les combats avec le M23 immédiatement après une brève visite des journalistes sur le site de Trois Antennes. L’objectif ici est visiblement d’en découdre avec la rébellion profitant d’une difficulté des derniers revers militaires du Rwanda au front et qui a sensiblement diminué les effectifs militaires des RDF par les centaines de décès, blessés et autres défections ainsi que le retour des alliés menacés par la montée d’une grogne interne au Rwanda. Cette poussée d’affrontements a conduit les forces armées de la République Démocratique du Congo à repousser l’ennemi dans les hauteurs de Kibumba, principal point d’entrée des forces rwandaises. Cet état de situation pourrait conduire l’armée gouvernementale à continuer sur Rumangabo et Rutshuru, afin de déraciner totalement cette nébuleuse qui n’a fait que décimer les populations civiles dans les zones sous son influence. Cette hypothèse pourrait tirer des leçons dans les récents combats qui, parce que bien planifiés, ont permis pendant 9 neuf jours de combats intenses, de défoncer le mur de résistance érigé par l’agresseur couplé au M23. Au regard de cette hypothèse, il apparaît clairement que si les FARDC avaient suivi la pression de la population pour affronter précipitamment » les trois antennes », la situation aurait été en défaveur de l’armée gouvernementale. D’autre part, si les FARDC activent le front Nord de Rwindi en reposant les troupes de Kibati-trois antennes elle pourrait récupérer facilement le territoire de Rutshuru dont la ville martyre de Kiwanja où le CNDP de Laurent Nkunda avait massacré 150 civils en novembre 2008 sous le commandement de Bosco Ntaganda (aujourd’hui à la Haye) et de Sultani Makenga. Dans la mise en œuvre de cette hypothèse, le travail serait facilité par le récent renforcement, par le Président Kabila, des unités basées à la Rwindi avec du matériel d’armement lourd. Le M23 coincé, demande a l’ONU d’influencer le retour aux négociations Le M23 réclame maintenant le retour au dialogue de Kampala. Un groupe armée affaibli parce que n’exerçant plus directement aucune menace grave sur la ville de Goma et donc difficile pour lui de monter les enchères. Le groupe rebelle est donc condamné à accepter ce que le gouvernement congolais va décider sur Kampala. A ce sujet d’ailleurs, François Muamba Tshishimbi, Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi s’est clairement prononcé. La RDC avait déjà fait la proposition d’accord final auprès de la Facilitation, reste que l’initiative soit actionnée par Kampala, principal médiateur à la crise. Il est connu de tous que l’Ouganda infiltre depuis quelques temps, hommes et matériel militaires en Rdc par Bunagana pour créer une résistance du M23 finissant. L’Ouganda pourrait donc agir pour se sauver en tant que président de la Conférence internationale sur la région des grands lacs(CIRGL), car si le M23 finit dans les conditions actuelles de mise en déroute par la puissance de feu FARDC, la CIRGL aurait perdu tout son temps avec plus de cinq sommets de Chefs d’Etat dont la plupart se sont tenus à Kampala dans un luxueux hôtel du président Yoweri Kaguta Museveni connu sous le nom de MUNYONYO (avec bien entendu des intérêts lucratifs très intéressants). En cas de menace grandissante sur ses lignes de défense, le M23 pourrait décider de s’auto-dissoudre lui-même en réclamant que ses éléments armés soient récupérés aux conditions que seul le gouvernement de la Rdc va devoir définir. Dans ce cas, les grands criminels, dont les mandats d’arrêt doivent être dans le pipeline de la Cour Pénale Internationale (CPI), décideraient d’aller habiter le Rwanda qui n’est pas signataire du Statut de Rome créant la CPI. Malheureusement, le Rwanda pourrait être rattrapé par l’Accord-cadre d’Addis-Abeba que le Rwanda a signé sans se rendre compte que c’est une autre forme de Statut de Rome car obligeant l’extradition des criminels de guerre. Et parmi ces criminels qui choisiraient d’habiter le Rwanda, on peut citer Laurent Nkunda, Sultani Makenga, Baudouin Ngaruye, Innocent Kaina, Innocent Zimurinda, Vianney Kazarama, Yusufu Mboneza, et pour les civils, Jean Marie Runiga Lugerero, Bertand Bisimwa, Kambasu Ngeve, René Abandi, le porte parole Kabasha
Posted on: Tue, 03 Sep 2013 09:22:48 +0000

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