DERNIÈRES NEWSMansar : Nous n’avons pas de comptes à rendre et - TopicsExpress



          

DERNIÈRES NEWSMansar : Nous n’avons pas de comptes à rendre et un deuxième tome est en cours (Vidéo) 18 03/12/2013 20:28 Dans une interview accordée à la première chaine nationale Al Wataniya 1, en début de soirée du 3 décembre 2013, le porte-parole de la présidence de la République, Adnène Mansar a fait part de quelques éclaircissements à propos du Livre noir publié par la présidence et qui a créé l’indignation notamment auprès des journalistes et professionnels des médias. Selon Mansar, le Livre noir est un rapport descriptif des archives concernant un ensemble de personnes ayant collaboré avec l’ancien régime de Ben Ali et participé à redorer son image auprès de la communauté nationale mais aussi internationale. Il ne s’agit en aucun cas de la divulgation de documents ou d’archives en soulignant que ce livre a été rédigé par des fonctionnaires administratifs de la présidence de la République. Il a ajouté qu’aucun politique n’a eu accès à cet ouvrage au cours de sa préparations ni a eu le droit d’émettre un avis quelconque qui serait à même de compromettre la crédibilité du livre. Adnène Mansar a expliqué que le timing de la publication du Livre noir n’a pas été choisi mais a été la conséquence du processus de son élaboration ayant pris fin il y a de cela deux mois et parvenu à la présidence de la République le 1er novembre. Par ailleurs, Adnène Mansar a, d’ores et déjà, promis la sortie d’un deuxième tome du Livre noir qui sera, aussi, consacré aux médias et aux journalistes. Le porte-parole de la présidence de la République a fourni cette promesse en réponse à la question de l’intervieweur concernant l’absence de certains noms. Adnène Mansar a justifié la publication du Livre noir par le fait que tous les Tunisiens ont le droit de connaître toute la vérité, ce qui fait partie des objectifs de la révolution. « Cela fait deux ans depuis que la révolution a éclaté, et pourtant nous n’avons toujours pas vu dévoilées de vérités sur l’ancien régime alors que le peuple tunisien a le droit de savoir » explique Mansar. Ce dernier a ajouté que dévoiler la vérité relève de la responsabilité des gouvernants actuels à savoir ceux de la Troïka. Le porte-parole de la présidence de la République a indiqué qu’il n’était pas possible d’attendre que la justice transitionnelle soit de rigueur afin de dénoncer les collaborateurs nommés dans le Livre noir dans ce cadre. Il a précisé que le projet de loi concernant la justice transitionnelle risque de ne jamais voir le jour, ce que la présidence de la République craint et veut éviter en publiant justement le livre noir de manière indépendante. A ce titre, Adnène Mansar a expliqué que la présidence n’est pas tenue de répondre au ministre des droits de l’Homme, Samir Dilou qui avait critiqué vivement la publication du Livre noir et avait demandé à la présidence de la République des éclaircissements par rapport à la publication de ce livre. « Les propos de Samir Dilou n’engagent que lui et la présidence de la République n’a pas besoin d’autorisation pour publier son livre » précise Mansar. Ce dernier a ajouté qu’aucune concertation à propos de ce livre n’a été faite avec les autres composantes de la Troïka. Par ailleurs, Adnène Mansar a souligné que toute personne dont le nom est cité dans le Livre noir, qui se croit innocente et accusée injustement, a le droit de porter plainte contre la présidence de la République. Toutefois, Mansar défie quiconque de le faire car il est persuadé que tous les noms mentionnés craignent que des documents des archives les incriminant ne soient divulgués. En outre, le porte-parole de la présidence de la République a expliqué que le SNJT n’a pas insisté pour avoir accès à ce qu’il appelle la liste noire, soulignant que cette demande formulée à une seule reprise s’apparente davantage à une carte jouée lors des élections du bureau du syndicat. Quant aux quatorze pages consacrées à Moncef Marzouki dans le Livre noir, Adnène Mansar a expliqué que tout ce qui est mentionné n’est que la stricte vérité. Dans un autre contexte, il a précisé que la chaine de télévision Al Moutawasset n’a pas eu un exemplaire du livre noir de la part de la présidence de la République, pour preuve, un document sera porté demain à la conférence de presse par un huissier de justice indiquant le nombre d’exemplaires imprimés du livre est le même que celui des exemplaires qui se trouvent au palais. Na. B 17 commentaires Busness news AVEC LES NOMS DE UNIVERSITAIRES.
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 22:04:14 +0000

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