DEVELOPPEMENT DES RELATIONS AVEC LA CARAIBE, il reste encore du chemin à faire.... Cest toujours une galère pour aller ou venir de la Dominique qui est juste à quelques encablures de la Guadeloupe et de la Martinique et on veut nous faire croire quune politique de coopération est possible? Dabord, en avion cest hors de prix et ca relève parfois du jeu de piste aérien. Parfois il faut faire une journée descale à Antigua pour parcourir les 10 minutes de vol qui nous séparent de laéroport de Marigot, mais autre gageur, il faut ensuite deux bonnes heures de route pour parvenir à la capitale Roseau, au détour on aura lâché entre 220 à 270 euros... Alors préférons le bateau... Lexpress des Isles dispose dun monopole, partagé uniquement avec sa filiale low cost JEAN. Le cout du billet est avantageux et une formule abonnement permet de payer en fait le trajet moins de 35 euros. La prestation est dune qualité correcte, le navire est confortable. Par contre, il y a un gros Hic. Les horaires sont absolument inadaptés : impossible daller passer un week-end à la Dominique, ni depuis la Guadeloupe, ni depuis la Martinique. Par exemple lexpress quitte la Guadeloupe le vendredi matin à 8h00 et à un retour le lundi à 14h00. Il faut donc prendre deux jours de congé pour passer en réalité deux vrais journées sur une ile qui est à 1h45 de bateau. Les conditions denregistrement et de débarquement sont proches de la torture. Perte de temps, manque dinformation, inconfort des gares maritimes de Poiinte-à-Pitre et de ROSEAU, manque damabilité des personnels de tous corps; agents de lexpress, police de lair et des frontières (aux humeurs très variables), chambre de commerce... Lembarquement est ponctué de longues attentes successives sous une toiture de tôles. Arrivé à la Dominique, les choses ne sarrangent pas, les méthodes de la police Dominicaise sont de vrais repoussoirs. Agressive voire méprisante, désagréable à loisir, les policiers se font un devoir de se montrer autoritaires et inflexibles. La fouille des bagages, aléatoire, relève plus de linquisition que dun contrôle. Pour un temps de transport qui aura duré 1h45, vous aurez perdu environ 7h de temps de voyage sans compter les transferts entre le ferry et votre lieu dhébergement, mais quel bonheur après, quel beau pays... Pour revenir, même galère voire en pire car là il y a la barrière de la langue...Celui qui ne comprend ni langlais ni le créole aura du mal à comprendre les consignes complexes et changeantes auxquelles les autorités locales contraignent les visiteurs. Reste ensuite les conditions très inégales de circulation des hommes. Un Guadeloupéen présente sa carte didentité et franchi sans encombre la frontière de ce pays indépendant. Par contre nos amis, frères, voisins de la Dominique doivent faire un véritable parcours du combattant pour venir en Guadeloupe même pour passer quelques jours: il faut quun Guadeloupéen disposant dun logement à son nom leur fasse établir une attestation daccueil, paye un timbre OMI de 40 euros, pour ca il doit avoir une copie du passeport de la personne qui veut voyager et...le titre de transport (lol, car pour avoir le titre de transport il faut montrer lattestation daccueil...) le Dominicais qui vient quelques jours en Guadeloupe devra souscrire une assurance santé et aussi disposer deuros quil devra montrer à son arrivée (environ 60 euros par jour). Le débarquement à Bergevin est pratiquement inhumain. Les passagers doivent attendre prés dune heure que tous les bagages et véhicules soient descendus du bateau. La encore laccuceil est déagréable et stressant. Mais rien ne doit empêcher à tous les Guadeloupéens de visiter notre plus proche voisin.
Posted on: Wed, 13 Nov 2013 02:46:53 +0000
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