DEVENIR ACCUEILLANTE : UNE MÊME PROFESSION, DES PROFILS - TopicsExpress



          

DEVENIR ACCUEILLANTE : UNE MÊME PROFESSION, DES PROFILS DIFFÉRENTS ! Avec un conjoint qui travaille à pauses et 3 ados aux études, Nanou, 45 ans, est mère au foyer ; après avoir suivi une formation accélérée à l’IFAPME, elle est devenue accueillante. Conformément à la réglementation, accompagnée dans ses démarches par le travailleur social, elle a aménagé sa maison ; elle a reçu lits, parcs et chaises du Service qui l’encadre ; la pièce d’eau au jardin a été clôturée ; la surveillance visuelle et auditive des enfants est assurée en permanence. Aujourd’hui, Nanou accueille selon des horaires partiels ou complets : Charles, 2 ans ; Cerise, 1 an et demi ; Victor et Elise, des jumeaux de 9 mois, et Bébé Louis… A 26 ans, Caroline a un diplôme d’éducatrice spécialisée. Jusqu’ici, elle était employée dans un home où elle prestait souvent des weekends et des nuits. Depuis la naissance de Nael, son petit garçon, ce rythme de vie ne lui convient plus : elle est bénéficiaire d’une pause-carrière et exerce l’activité d’accueillante tout en élevant son fils à la maison… Un vrai bonheur ! Mamy Lou est une jeune grand-mère ; chômeuse, elle cherchait en vain un emploi... Son fils, papa en garde alternée, lui a proposé de garder sa petite Emma, âgée d’1 an, pendant qu’il travaille. Du coup, Mamy Lou a pensé au métier d’accueillante et suivi une formation via le FOREM. Maintenant, elle accueille Emma et d’autres petits bouts du voisinage ; c’est bien plus gai ! D’origine espagnole, séparée, Maria était bénéficiaire d’un revenu d’intégration ; dans son pays, elle atteste d’une carrière d’auxiliaire de la petite enfance ; elle parle aussi couramment le français qu’elle a étudié à l’école. Puis, Maria a réussi une formation et entrepris la procédure pour être accueillante ; autorisée pour 3 enfants équivalent temps plein, elle cherche un plus grand logement pour augmenter sa capacité d’accueil… Quant à Tati, 55 ans, ancienne institutrice maternelle, elle est devenue veuve ; pour jouir d’un appoint en gardant sa pension de survie, elle exerce l’activité d’accueillante dans son spacieux appartement avec deux chambres ; elle rend ainsi service à quelques familles du quartier ; elle préfère n’accueillir que Moon, 20 mois, et son frère Aurélien, 4 ans, après l’école, pour conserver un peu de temps libre pour sa passion : l’équitation ! Et vous, auriez-vous imaginé que vous pouviez devenir accueillant(e) ? Dans plusieurs régions de Wallonie, la demande en places d’accueil pour les jeunes enfants est en hausse ; et pourtant, il manque des accueillantes… ACCUEILLANTE D’ENFANTS CONVENTIONNÉE, UN MÉTIER A DÉCOUVRIR… L’activité d’accueillante d’enfants conventionnée s’exerce à son domicile ou dans tout autre endroit adapté ; l’accueillante reçoit des enfants de 0 à 6 ans pendant que les parents vaquent à leurs occupations professionnelles. Ce milieu d’accueil est considéré par l’O.N.E. comme de type familial : par place d’accueil, les locaux doivent prévoir un espace de 4 m² pour les repas ou activités et de 2 m² pour le repos (au sein des pièces et chambres familiales). Il faut parfois réaliser de légers aménagements (ex : sécuriser la cage d’escaliers) ; il arrive aussi qu’on place des barrières, des cale-tiroirs, etc. En somme, comme dans une famille en présence de petits enfants. Le Service prête gratuitement le matériel de puériculture. Pour accéder à l’activité, il faut : - soit suivre et réussir une formation via le FOREM, l’IFAPME ou des écoles de promotion sociale (en 4 mois minimum) ; - soit disposer d’un diplôme ou titre dans la petite enfance : o puéricultrice o accueillante autonome d’enfants o agent d’éducation, éducatrice, aspirante en nursing o auxiliaire de l’enfance o directrice de maisons d’enfants o éducatrice spécialisée o institutrice maternelle o assistante sociale o infirmière o candidates, bachelières et licenciées en sciences psychologiques et/ou de l’éducation, en logopédie, etc. Pour devenir accueillante d’enfants conventionnée, il est indispensable de s’adresser au préalable à un Service qui introduit la demande d’autorisation auprès de l’ONE. Une majorité des accueillantes sont des femmes, mais l’activité est aussi ouverte aux hommes. Voici la description du métier donnée par l’O.N.E. (cf. one.be) : « Accueillant d’enfant conventionné Il accueille à son domicile ou dans un autre lieu adaptés 5 enfants équivalent temps plein (maximum 5 enfants présents simultanément et 8 enfants inscrits). Chaque accueillant est encadré par un Service d’Accueillants d’Enfants Conventionnés avec lequel il signe une convention de collaboration. Comme tout milieu d’accueil, l’accueillant conventionné doit également obtenir l’autorisation de l’O.N.E. avant d’exercer son activité. [ ] Statut Le statut d’accueillant conventionné offre une protection sociale proche de celle des travailleurs salariés moyennant le versement de cotisations sociales (cotisations patronales, à charge du service et personnelles [2% seulement ! ], à charge de l’accueillant). Les indemnités mensuelles sont calculées en fonction des jours de présence réelle des enfants. [Ainsi, au 01/01/2013, un accueillant peut percevoir des indemnités mensuelles de près de 1600 € pendant 11 mois / an s’il accueille 4 enfants équivalent temps plein ; les indemnités sont indexées.] Cette indemnité ne constitue pas une rémunération imposable. L’accueillant conventionné ne reçoit pas directement l’argent des parents. C’est le Service qui lui octroie l’indemnité couvrant les dépenses d’entretien, d’éducation et de traitement des enfants. L’accueillant reste à charge fiscale de son éventuel conjoint. [Le conjoint travailleur ou chômeur ou invalide garde le statut de chef de ménage]. Ce statut permet d’accéder : - à une compensation financière en cas d’absence de l’enfant pour des raisons indépendantes de leur volonté (maladie de l’enfant, …) ; - à l’assurance soins de santé, incapacité de travail, accident de travail et maladies professionnelles ; - aux allocations familiales ; - au régime de pension ; - à un revenu de remplacement pour congé de maternité et d’allaitement. Le Service prend en charge les diverses assurances. Il s’acquitte du paiement des cotisations sociales, tant personnelles que celles à charge de l’employeur. Néanmoins, l’accueillant ne bénéficie pas du pécule de vacances et des congés payés. De la même manière, le statut n’ouvre pas le droit aux allocations de chômage après cessation d’activité sauf si l’accueillant y avait droit avant son activité et à condition qu’il n’ait pas été actif en tant qu’accueillant plus de 15 ans. » Ajoutons que l’accueillante est accompagnée par une équipe sociale qualifiée (direction, travailleur social) et bénéficie d’une formation continue. L’activité est aussi cumulable, sous certaines conditions, avec : - une pension de survie - une pause-carrière à temps plein - une activité accessoire ou artistique. Alors, par temps de crise, une activité de service à la personne, socialement valorisée et encadrée chez soi, avec un confortable revenu net d’impôt et sans frais de déplacements professionnels ? Qui dit mieux ?… Dans la Botte du Hainaut et le Sud Namurois, un Service d’Accueillantes d’Enfants Conventionnées agréé par l’O.N.E. recrute : SAEC Les Petits Gaulois 071/333.684 le mardi ou le jeudi de 09h00 à 10h30 copo1983.skyblog
Posted on: Mon, 17 Jun 2013 10:56:32 +0000

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