Dakar-Plateau : Culture sans structure. Au plan culturel, grand Moussa Wane mérite d’être encouragé, il s’active pour faire bouger les choses. Wayé, nous pouvons et, surtout nous devons faire mieux. La Commune d’Arrondissement se doit d’organiser des manifestations culturelles qui expriment le patrimoine cosmopolite de Dakar-Plateau, à l’instar de la Coupe du maire (sélections libanaises, guinéennes, marchands ambulants…) ou même de la raison sociale (Facebook) : Festival Inter-Comunauté de Dakar-Plateau. En ma qualité de candidat au poste de président des OCB de Dakar-Plateau, j’interpelle le président de la Commission culturelle de la CADP et éventuellement de tous les membres de ladite commission. Qu’ils nous proposent un programme culturel issu de larges concertations avec les différentes composantes de la population de Dakar-Plateau. Qu’ils nous déclinent l’agenda culturel de Dakar-Plateau. Qu’ils fassent une stratification sociale de Dakar-Plateau pour déterminer les interlocuteurs culturels. Qu’ils répertorient les acteurs culturels de Dakar-Plateau . Qu’ils lisent Geert HOFSTEDE qui stipule que « la culture est une programmation mentale collective propre à un groupe d’individus ». Moi, personnellement j’ai assisté à deux réunions de la commission culturelle, sur invitation de son président, le conseiller Massiré Diédhiou . Au bout du compte BOF, silence radio, stand by que sais-je encore. Il est temps que les collectivités organisent des manifestations culturelles ne serait-ce que pour combattre les perversions émises par les télévisions de la place. Nombreuses parmi elles, proposent aux enfants et aux jeunes des cultures conçues je ne sais où. Des programmes qui n’ont qu’un seul dessein : la destruction de nos coutumes et usages pour une société déchiquetée genre « yay ki kaye daggati ». Aux collectivités de s’ouvrir davantage pour organiser des activités culturelles qui reflètent nos traditions basées sur la bonne tenue vestimentaire, le droit d’aînesse, la solidarité, l’éducation par tous et pour tous, les civilités usuelles de chaque communauté ethnique et religieuse. Au-delà du Kassak organisé par Moussa Wane, nous pouvions y associer un phanal , yégue Mao (vocabulaire mome moy lolou), atelier de théâtre avec les Ismaël Cissé, Yakhara Déme, Ousseynou Bissichi, Alioune Konaré, Badou Cissé, Jean Pierre Leurs, atelier de dessin avec les Thia, Assane Faye…Provoquer le patrimoine culturel des Penc, des quartiers, des ASC, des communautés religieuses et confrériques… La culture est le socle de soi, se connaître d’abord avant de s’ouvrir, avant d’échanger. L’internet fait des ravages. Arrêtons de s’agiter et agissons avant qu’il ne soit trop, trop tard. L’heure est grave. La commission culturelle est aphone, elle rendra compte. Je ne donne pas de leçons, c’est seulement mon point de vue. La concertation est la meilleure des formules de gestion. Vivement les Organisations Communautaires de Base ( OCB ) du Sénégal.
Posted on: Wed, 02 Oct 2013 18:22:54 +0000
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