Dans LAUTRE AFRIQUE (Dirigé à lépoque par Jean-Baptiste PLACCA) - TopicsExpress



          

Dans LAUTRE AFRIQUE (Dirigé à lépoque par Jean-Baptiste PLACCA) du 05 au 11 mai 1999, en page 42 et dans la rubrique A PROPOS..., je faisais publier un article SACRIFIEE SUR LAUTEL DE LA MONDIALISATION. Cet article était ainsi libellé: Elle maintenait les revenus et assurait ainsi la stabilité politique et sociale de la Côte dIvoire. Par quoi au juste LA CAISTAB est-elle remplacée? Le Libéralisme total des années qui suivirent la seconde guerre mondiale permit à certains intermédiaires de réaliser des fortunes en jouant sur les variations des cours mondiaux et cela au détriment des planteurs africains. Lorsquen 1955, en Côte d’Ivoire, deux décrets instituent deux caisses de stabilisation, l’une pour le cacao et l’autre pour le Café, l’objectif est d’assurer le régularisation du prix d’achat de ces produits aux producteurs ; la recherche et l’application de toute mesure propre à améliorer la qualité et à réduire les frais grevant l’écoulement des produits à l’extérieur ; et enfin, l’exécution du programme d’action spéciale directe en faveur du développement et d’une meilleure productivité des cultures (déjà !). En assurant aux planteurs une stabilité de leurs revenus, LA CAISTAB a protégé le producteur des variations, au détriment des intermédiaires, traitants, usiniers, négociants. De son bon fonctionnement dépendait la stabilité politique, économique et sociale de la Côte d’Ivoire. En effet, l’achat de la récolte à un prix garanti au producteur permettait le développement harmonieux de l’Economie Nationale : Revenus, Consommation, fiscalité, etc. Les « dieux » de Bretton Woods ont demandé au Gouvernement de notre pays, pour preuve de bonne foi, qu’il offre en holocauste LA CAISTAB, donc le Café et le Cacao de Côte d’Ivoire, source nourricière de millions d’Ivoiriens et non-ivoiriens. Déjà, des soi-disant producteurs se proclament à la tête de pseudo-fédérations d’agriculteurs pour faire main basse sur les derniers excédents de LA CAISTAB, pour la campagne 1997-1998, évalués à près de 93 milliards de FCFA. Quand on voit ce qui se passe en Colombie ou en Bolivie, où les plantations de Café abritent aujourd’hui des pieds de coca et autres drogues hallucinogènes plus rentables, nous sommes inquiets. Nous refusons de subir le sort de nos frères d’Amérique du Sud sous le prétexte fallacieux de la Mondialisation ! Nous avons été contraints d’accepter cette libéralisation trop rapide sans formation des masses paysannes. Les pseudo-coopératives qui existent en Côte d’Ivoire ne tiendront pas, dans le contexte actuel, en face des « monstres » du négoce international ! Qui veut mettre la Côte d’Ivoire à genoux ? Feu Félix HOUPHOUËT-BOIGNY et ses Gouvernements successifs n’ont jamais accepté ce commerce de dupes parce qu’ils avaient besoins de ressources de LA CAISTAB pour construire ce pays, à défaut de mieux ; ils redoutaient l’entrée des « mafiosi » de la drogue par ce biais… Les banques installées en Côte d’Ivoire, elles, ne se sont pas trompées. A ce jour, elles rechignent à financer cette campagne agricole 1998-1999 parce que ne bénéficiant pas du « parapluie » de LA CAISTAB ! Le « Fond de Garanti » instauré par notre Gouvernement pour aider les pseudo-coopératives encore en vie ne résout pas tous les problèmes lorsque la sauvegarde du triptyque FINANCEMENT/SACHERIE/TRANSPORT n’est pas garantie ! Un spéculation sans précédent frappe la sacherie, de même les prix flambent chez les concessionnaires en véhicule poids lourds et autres produits manufacturés à l’étranger. La Chambre Nationale d’Agriculture n’est plus la première interlocutrice du Monde Agricole. Son soutien aveugle à la pseudo-fédération des producteurs agricoles en dit long sur son sérieux. Lors des séminaires sur la Commercialisation du Caf et du Cacao tenus en 1991 à Abengourou et en 1992 à Daloa, il avait été demandé aux coopératives d’alors de réfléchir à une forme de partenariat coopérative/usiniers. Mais que sont devenues les expériences SOGEPAG, d’une part, et SICC/Union Djiboua Divo, d’autre part ? Y avait-il une réelle volonté de partenaiat de la part des usiniers ? Je ne le pense pas ! Et pourtant, aujourd’hui plus que jamais, un partenariat juste et équitable entre ces derniers et des coopératives fortes à gestion moderne serait une solution ! Mais permettra t-on aux « sans voix » que nous sommes, nous, producteurs de Côte d’Ivoire et d’Afrique, de nous organiser en face du cyclone de la Mondialisation ? Car l’Afrique produit près de 70% du cacao mondial. Evidemment, cela dérange bien des intérêts au Nord comme au Sud de notre Planète. C’est ici que doit se manifester cette UNITE AFRICAINE qui n’existe jusqu’à présent que sur le bout des lèvres (on the lips). Notre Gouvernement, dans sa bonne foi, s’apprête à offrir en holocauste son fils chéri « CAISTAB », tel le sacrifice d’ISAAC, aux dieux de Bretton Woods ! Mais que nous proposeront-ils en remplacement, pour le bien-être de nos descendants et celui de LA CÔTE D’IVOIRE ? Les grands industriels du chocolat, de même que les producteurs des sous-produits du chocolat (sucre, lait, cannelle, vanille etc.) ont plus à perdre que tous les intermédiaires véreux. Qu’attendent-ils pour nous rencontrer, nous, producteurs ivoiriens vrais, pas ceux du dimanche ? » Quatorze (14) années plus tard, cet article est encore d’actualité ! Mais que se passe t-il dans l’esprit de nos décideurs ? Pourtant, aujourd’hui, certains qui étaient encore étudiants, à cette époque, sont au Pouvoir d’Etat !!! C’est à désespérer !!! Jean-Baptiste PLACCA avait dit de moi ceci : « Christophe Auguste DOUKA à la tête d’une importante exploitation cacaoyère à Divo, en Côte d’Ivoire, se définit comme un agriculteur « engagé ». J’essaye de le rester, avec ma Foi en des lendemains meilleurs…pour LA CACAOCULTURE et LE CACAOCULTEUR IVOIRIEN ET D’AFRIQUE ! In “OTHER AFRICA” (Directed at the time by Jean-Baptiste PLACCA) from May 05th to May 11th, 1999, on page 42 and in the topic “By the way…”, I made publish an article “SACRIFIEE ON the FURNACE BRIDGE OF GLOBALIZATION”. This article was thus made out: Fourteen (14) years later, this article is still of news! But what does it do without in the spirit our decision makers? However, today, some which were still student, at that time, are with the Power of State!!! It is to be despaired!!! Jean-Baptiste PLACCA had said to ego this: “Christophe Auguste DOUKA in charge of an important exploitation cacao-plantation in Divo, in Ivory Coast, is defined as “a committed” farmer. I try to remain it, with my Faith into cubes better following days… for CACAOCULTURE and THE CACAOCULTEUR MAN FROM THE IVORY COAST AND OF AFRICA!
Posted on: Sun, 27 Oct 2013 11:30:52 +0000

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