Dans L’énigme de la visibilité, (titre emprunté à - TopicsExpress



          

Dans L’énigme de la visibilité, (titre emprunté à Merleau-Ponty) avec cette simplicité profonde qui le caractérise, De Koninck compare les qualités de perception de la vue et celles de l’ouïe : «Dans la réflexion sur le beau au cours de l’histoire, l’insistance sur la vue et accessoirement sur l’ouïe, sera constante. On ne juge jamais belles à proprement parler, les réalités perçues par l’odorat, le toucher, le goût. «(…) nous appelons beau ou laid ce qui nous est ainsi représenté par nos sens extérieurs, principalement par celui de la vue, lequel seul est plus considéré que tous les autres[8].» L’auteur complète cette cartésienne description par un inspirant passage de Rilke : «L’œil, par qui la beauté de l’univers est révélée à notre contemplation, est d’une telle excellence que quiconque se résignerait à sa perte se priverait de connaître toutes les œuvres de la nature dont la vue fait demeurer l’âme contente dans la prison du corps
Posted on: Sun, 21 Jul 2013 08:19:11 +0000

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