Dans le Journal de Montréal, Jacques Doucet se demande si Andy - TopicsExpress



          

Dans le Journal de Montréal, Jacques Doucet se demande si Andy Pettitte a sa place au HOF ? Andy Pettitte à Cooperstown? Chaque année, alors qu’on approche du match des étoiles du baseball majeur et de l’admission des nouveaux membres au Temple de la Renommée de Cooperstown, les observateurs se posent toujours la même question: «Les joueurs-vedettes de l’ère des stéroïdes et des hormones de croissance devraient-ils être admis à Cooperstown?» Surtout au moment où aucun joueur de l’ère moderne du baseball ne sera admis cette année. Ce qui m’amène à poser la question suivante: «Andy Pettitte aura-t-il sa niche au temple?» La semaine dernière, le grand gaucher des Yankees a éclipsé le record du plus grand nombre de retraits au bâton enregistré par un lanceur des Yankees de New York, lorsqu’il a fait mordre la poussière à Justin Morneau. Pour Pettitte, qui est originaire de Bâton Rouge, en Louisiane, il s’agissait du 1958e retrait au bâton qu’il obtenait dans l’uniforme des Yankees, surpassant ainsi la marque établie par le petit gaucher Whitey Ford et qui la détenait depuis sa retraite en 1967. Pettitte en est à sa 18e saison dans les majeures et sa 15e avec les Yankees, car il avait emprunté le chemin de l’autonomie pour se joindre aux Astros de Houston durant trois campagnes. Pettitte a inscrit son nom dans le livre des records des Yankees en réussissant ce retrait au bâton historique à son 431e match avec les Bombardiers du Bronx et il a mis 2,697 manches à l’atteindre. Ford, qui a été admis à Cooperstown en 1974, a réussi son exploit en 16 saisons, 498 matchs et 3,170 manches. Et l’ancien roi des retraits au bâton des Yankees a été admis au temple en vertu d’un dossier de 235 victoires et seulement 106 défaites avec une moyenne de points mérités de 2,75. Pettitte, qui est toujours actif, revendique une fiche de 251 gains et 148 revers avec une moyenne de 3,87. Vous me direz que les statistiques de Pettitte et de Ford se ressemblent tout de même beaucoup. La seule ombre au tableau de Pettite, c’est qu’après son retour chez les Yankees en 2007, il a admis avoir eu recours à des hormones de croissance afin d’accélérer la guérison d’une blessure au coude en 2002. Quatre saisons plus tard et après un autre championnat en série mondiale, Pettitte a annoncé sa retraite à l’issue de la saison 2010… seulement pour revenir au jeu en 2012. Selon vous, les gens des médias qui votent pour l’admission des joueurs au Temple de la Renommée, en tiendront-ils rigueur à Pettitte, ou bien parce qu’il joue à New York, lui accorderont-ils l’absolution puisqu’il avait admis son écart de conduite? Les puristes du baseball souhaitent qu’aucun joueur ayant utilisé des substances devant améliorer leurs performances (que cela ait été permis ou toléré ou pas) n’ait accès à Cooperstown. Ce sera une histoire à suivre
Posted on: Wed, 10 Jul 2013 12:49:36 +0000

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