Dans le khalifat dOumar ibn al-Khattab (quAllah lagrée), quand - TopicsExpress



          

Dans le khalifat dOumar ibn al-Khattab (quAllah lagrée), quand Abou Mousa al-Achâry (quAllah lagrée) arriva à al-Basra pour assumer les fonctions de gouverneur, il réunit les habitants et leur dit ceci: «LEmir des croyants Oumar ma envoyé pour vous. Je mattellerai à vous apprendre le Livre de Dieu, ainsi que la sounna de votre prophète, et à nettoyer vos rues.» Les gens en furent très étonnés de cet émir qui allait nettoyer leurs rues. Quil leur enseignât le Coran et la sounna du Prophète (paix et bénédiction dAllah sur lui), cela leur fut compréhensible. Mais quil leur nettoyât leurs rues, cela leur fut une nouveauté, quelque chose de sensationnel. Qui est donc ce gouverneur dont al-Hasan (quAllah lagrée) avait dit: «Il ny a pas meilleur voyageur que lui qui est venu à al-Basra et ses habitants.» Cest Abdoullah ibn Qays, plus connu sous le surnom dAbou Mousa al-Achâry (quAllah lagrée). Il quitta son pays natal le Yémen et alla à la Mecque, dès quil entendit parler dun prophète apparu dans cette cité, qui appelait au monothéisme. A son arrivée, il prit contact avec le Prophète (paix et bénédiction dAllah sur lui), apprit de lui les principes de lIslam. Puis, il revint chez lui prêcher la parole de Dieu. Par la suite, il revint trouver le Messager (paix et bénédiction dAllah sur lui), cétait juste après la victoire de Khaybar. Son arrivée coïncida avec celle de Jaâfar ibn Abou Talib (quAllah lagrée) et ses compagnons qui venaient dAbyssinie. Abou Mousa (quAllah lagrée) nétait pas seul cette fois-là. Il était venu avec plus de cinquante musulmans, tous des Yémenites, dont ces deux frères Abou Rouhm (quAllah lagrée) et Abou Barada (quAllah lagrée). Ces arrivants du Yémen, le Messager (paix et bénédiction dAllah sur lui) les appela les Achârites. Par la suite, il les qualifia de gens ayant le cœur le plus sensible. Il avait dit deux: «Quand, en expédition, les Achârites voient leurs viatiques diminuer, ils mettent ce qui leur reste dans un seul tissu puis se le partagent avec égalité. Ainsi ils font partie de moi et moi deux.» Depuis ce jour-là, Abou Mousa (quAllah lagrée), occupa un rang très estimé parmi les Compagnons du Messager (paix et bénédiction dAllah sur lui), ainsi que parmi les autres musulmans qui assumèrent la mission dambassadeurs de lIslam dans le monde. En outre, il était pétri de grandes qualités. Non seulement il était un combattant audacieux sur les champs de bataille, mais aussi un conciliant ayant un bon cœur, ainsi quun savant religieux doté dun jugement pertinent. De plus, il brillait en jurisprudence si bien quon avait dit: «Les cadis de cette communauté sont quatre: Oumar, Ali, Abou Mousa et Zayd ibn Thabit.» Dans son combat sur les champs de bataille, il était un intrépide soldat pour la cause de Dieu, si bien que le Messager (paix et bénédiction dAllah sur lui) avait dit de lui: «Le seigneur des cavaliers est bien Abou Mousa.» Pour lui, la vision dune bataille était toujours claire. Dans la campagne de Perse, par exemple, il parvint à la tête de son armée à amener les Ispahanites à une conciliation qui exigeait deux le versement dun tribut. Mais, comme ce compromis nétait quune ruse de la part des Ispahanites, pour préparer une riposte, Abou Mousa (quAllah lagrée) ne se laissa pas tromper par les apparences. Il sut répondre avec son armée, sans être aucunement surpris par lattaque ennemie, et il remporta une éclatante victoire, avant même la fin de la mi-journée. A Toutstar, contre al-Hourmouzan et son impressionnante armée, Abou Moussa (quAllah lagrée) sut bien diriger les opérations et conduire les combattants musulmans à la victoire. Ce combattant courageux et intrépide sur les champs de bataille était cependant un pénitent quand il priait, un pleureur à la voix douce quand il récitait le Coran. Le Messager (paix et bénédiction dAllah sur lui) avait dit de lui: «Abou Mousa a été doté dune flûte dentre les flûtes appartenant à la famille de Daoud.» Quant à Oumar ibn al-Khattab (quAllah lagrée), il linvitait régulièrement à réciter le Coran, en lui disant: «Ô Abou Mousa, stimule-nous (à nous rappeler davantage) notre seigneur.» Dans le conflit qui opposa Ali (quAllah lagrée) et Mouâwiya (quAllah lagrée), Abou Mousa (quAllah lagrée) eut une position claire. Il ne prit le parti de personne et se mit à lécart, après avoir perdu espoir de les amener à la réconciliation. Enfin, dans son dernier souffle, il avait répété cette invocation: «Dieu, Tu es le salut et de Toi vient le salut.»
Posted on: Thu, 31 Oct 2013 17:54:19 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015