Date: 29 novembre 2013 Vendredi, 34ème semaine du Temps - TopicsExpress



          

Date: 29 novembre 2013 Vendredi, 34ème semaine du Temps Ordinaire Couleur: vert - de la férie ------------------ Vous recevez ce message parce que vous vous êtes inscrit au service de lAELF Modifier ou suspendre votre abonnement : aelf.org/abonnement/edit/mail/[email protected] ------------------ Vos dons nous permettront de développer le portail AELF et de continuer à proposer nos services gratuitement pour tous. Chaque don, même modeste, compte ! Vous pouvez effectuer votre don en ligne (aelf.org/don), ou encore par chèque bancaire ou postal adressé à : AELF, 58 avenue de Breteuil, 75007 Paris 1ère lecture : Vision des quatre bêtes et de la gloire du Fils dhomme - Dn 7, 2-14 Lecture du livre de Daniel Daniel prit la parole pour décrire sa vision : « Au cours de la nuit, je regardais. Les quatre vents du ciel soulevaient la grande mer.Quatre bêtes énormes sortirent de la mer, chacune différente des autres.La première ressemblait à un lion, et elle avait des ailes daigle. Tandis que je la regardais, ses ailes lui furent arrachées, elle fut soulevée de terre et dressée sur ses pieds, comme un homme, et un cœur dhomme lui fut donné.La deuxième bête ressemblait à un ours ; elle était à moitié debout, et elle avait trois côtes danimal dans la gueule, entre les dents. On lui dit : Lève-toi, dévore beaucoup de viande !Je continuais à regarder : je vis une autre bête, qui ressemblait à un léopard ; et elle avait quatre ailes doiseaux sur le dos ; elle avait aussi quatre têtes. La domination lui fut donnée.Puis, au cours de la nuit, je regardais encore ; je vis une quatrième bête, terrible, effrayante, extraordinairement puissante ; elle avait des dents de fer énormes ; elle dévorait, déchiquetait et piétinait tout ce qui restait. Elle était différente des trois autres bêtes, et elle avait dix cornes.Comme je considérais ces cornes, il en poussa une autre, plus petite, au milieu ; trois des premières cornes furent arrachées devant celle-ci. Et cette corne avait des yeux comme des yeux dhomme, et une bouche qui tenait des propos délirants.Je continuai à regarder : des trônes furent disposés, et un Vieillard prit place ; son habit était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine immaculée ; son trône était fait de flammes de feu, avec des roues de feu ardent.Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui. Des millions dêtres le servaient, des centaines de millions se tenaient devant lui. Le tribunal prit place et lon ouvrit des livres.Je regardais, jentendais les propos délirants que vomissait la corne. Je regardais, et la bête fut tuée, son cadavre fut jeté au feu.Quant aux autres bêtes, la domination leur fut retirée, mais une prolongation de vie leur fut donnée, pour un temps et une période déterminés.Je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils dhomme ; il parvint jusquau Vieillard, et on le fit avancer devant lui.Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et toutes les langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. » cantique : - Dn 3, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81 Vous, montagnes et collines, bénissez le Seigneur.R/ À lui, haute gloire, louange éternelle !Et vous, les plantes de la terre, bénissez le Seigneur.R/ À lui, haute gloire, louange éternelle !Et vous, sources et fontaines, bénissez le Seigneur !R/ À lui, haute gloire, louange éternelle !Et vous, océans et rivières, bénissez le Seigneur.R/ À lui, haute gloire, louange éternelle !Baleines et bêtes de la mer, bénissez le Seigneur.R/ À lui, haute gloire, louange éternelle !Vous tous, les oiseaux dans le ciel, bénissez le Seigneur.R/ À lui, haute gloire, louange éternelle !Vous tous, fauves et troupeaux, bénissez le Seigneur.R/ À lui, haute gloire, louange éternelle ! Evangile : Discours sur la venue du Fils de lhomme : lapproche du règne de Dieu - Lc 21, 29-33 - Acclamation - Alléluia. Alléluia. Redressez-vous, levez la tête, car votre rédemption approche. Alléluia. -(Lc 21, 28)- Évangile de Jésus Christ selon saint Luc Jésus parlait à ses disciples de sa venue. Il leur dit cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres.Dès quils bourgeonnent, vous navez quà les regarder pour savoir que lété est déjà proche.De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche.Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout arrive.Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. » Hymne :Retournez-vous, voici lEsprit Retournez-vous, voici lEsprit Du Seigneur, au vent de la nuit, Qui passe au monde ; Accueillez-le, ne craignez rien ; A la croisée de vos chemins, Laissez-vous couvrir de son ombre. Nalliez-vous pas vous desséchant Dans vos lois de chair et de sang, A perte dêtre ? Hébergez-le, vous renaîtrez, Car Dieu travaille au plus secret : Sa lumière luit aux ténèbres. Ouvrez la fente de vos coeurs, Et voyez celle du Seigneur, Larbre de vie ; Rapprochez-les, restez greffés, Buvez la sève désormais Dont la plaie du Christ est remplie. Et son Esprit brise les joints Avec larbre mort du jardin De sève humaine ; Ne manquez pas ici le bond Des derniers temps de création Où lamour de Dieu nous entraîne. Ne rompez pas vos nouveaux liens : Vous croîtrez avec lEsprit Saint Jusquà cette heure Du Fils de lhomme éblouissant Par tous les hommes de son sang Qui lauront choisi pour demeure. Antienne Seigneur, reprends-moi sans colère ! Psaume -( 37 - I) 2Seigneur, corrige-moi sans colère et reprends-moi sans violence. 3Tes flèches mont frappé, ta main sest abattue sur moi. 4Rien nest sain dans ma chair sous ta fureur, rien dintact en mes os depuis ma faute. 5Oui, mes péchés me submergent, leur poids trop pesant mécrase. 6Mes plaies sont puanteur et pourriture : cest là le prix de ma folie. 7Accablé, prostré, à bout de forces, tout le jour javance dans le noir. 8La fièvre menvahit jusquaux moelles, plus rien nest sain dans ma chair. Antienne Seigneur, tout mon désir est devant toi. Psaume -( 37 - II) 9Brisé, écrasé, à bout de forces, mon coeur gronde et rugit. 10Seigneur, tout mon désir est devant toi, et rien de ma plainte ne téchappe. 11Le coeur me bat, ma force mabandonne, et même la lumière de mes yeux. 12Amis et compagnons se tiennent à distance, et mes proches, à lécart de mon mal. 13Ceux qui veulent ma perte me talonnent, ces gens qui cherchent mon malheur ; ils prononcent des paroles maléfiques, tout le jour ils ruminent leur traîtrise. Antienne Oui, javoue mon péché ; ne mabandonne pas, mon Sauveur ! Psaume -( 37 - III) 14Moi, comme un sourd, je nentends rien, comme un muet, je nouvre pas la bouche, 15pareil à celui qui nentend pas, qui na pas de réplique à la bouche. 16Cest toi que jespère, Seigneur : Seigneur mon Dieu, toi, tu répondras. 17Jai dit : «Quils ne triomphent pas, ceux qui rient de moi quand je trébuche ! » 18Et maintenant, je suis près de tomber, ma douleur est toujours devant moi. 19Oui, javoue mon péché, je meffraie de ma faute. 20Mes ennemis sont forts et vigoureux, ils sont nombreux à men vouloir injustement. 21Ils me rendent le mal pour le bien ; quand je cherche le bien, ils maccusent. 22Ne mabandonne jamais, Seigneur, mon Dieu, ne sois pas loin de moi. 23Viens vite à mon aide, Seigneur, mon salut ! V/ Tu es mon rempart et mon refuge : jespère en ta parole. Lecture : Le jour du Seigneur viendra sûrement- ( 2P 3, 1-18) TRAITÉ DE SAINT CYPRIEN SUR LA CONDITION MORTELLE DE LHOMME « Notre cité, à nous, est dans les cieux »Nous devons nous rappeler que notre devoir est de faire la volonté de Dieu, non la nôtre, comme le Seigneur nous a enseigné à le demander chaque jour dans notre prière. C’est contradictoire et absurde, alors que nous demandons que la volonté de Dieu se fasse, de ne pas être prêts à obéir sans tarder à cette volonté lorsqu’il nous appelle à sortir de ce monde. Nous résistons, nous refusons comme des esclaves rétifs, on nous traîne tristes et chagrins devant le Seigneur. Nous sortons de ce monde par contrainte et nécessité, non par une libre obéissance. Et nous attendons de Dieu les honneurs de la récompense céleste, alors que nous venons à lui de mauvais gré ! Pourquoi demandons-nous dans la prière que le règne des cieux vienne, si nous prenons un tel plaisir à la captivité de la terre ? Pourquoi insistons-nous par des supplications répétées pour que le jour du règne se hâte, si nos plus grands désirs et nos vœux les plus ardents sont pour servir ici-bas le démon, plutôt que pour régner avec le Christ ? ~Puisque le monde hait le chrétien, pourquoi aimes-tu celui qui te hait, au lieu de suivre le Christ, qui t’a racheté et qui t’aime ? Saint Jean, dans sa lettre, nous interpelle et nous exhorte à ne pas aimer le monde en suivant les désirs de la chair : N’ayez pas l’amour du monde ni de ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, il n’a pas en lui l’amour du Père. Tout ce qu’il y a dans le monde — les désirs égoïstes de la nature humaine, les désirs du regard, l’orgueil et la richesse —, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Le monde passera, avec ses désirs. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours, de même que Dieu demeure pour toujours. Mes frères bien-aimés, soyons donc plutôt préparés avec un esprit loyal, une foi solide, une vertu robuste, à tout ce que Dieu voudra de nous. Chassons la crainte de la mort en pensant à l’immortalité qui la suit. Montrons ainsi ce que nous croyons. ~Nous devons considérer, mes frères bien-aimés, et méditer continuellement que nous avons renoncé au monde, que nous passons ici-bas, provisoirement, comme des étrangers et des voyageurs. Accueillons avec joie le jour qui fixe à chacun son véritable domicile, qui nous délivre de ce monde et de ses filets pour nous rendre au Paradis et au Royaume. Quel exilé ne serait pas pressé de rentrer dans sa patrie ? ~ Nous tenons le ciel pour notre patrie. ~ Un grand nombre de ceux que nous aimons nous y attendent : une immense foule de pères, de fils, de frères nous désirent. Ils sont déjà sûrs de leur propre salut, et encore inquiets du nôtre. Quel bonheur partagé, pour eux et pour nous, de nous revoir, et de nous embrasser ! Quel bonheur, dans ce royaume céleste, de ne plus craindre la mort ! Quelle félicité parfaite et perpétuelle, de vivre pour l’éternité !C’est là que se trouvent le glorieux groupe des Apôtres, la troupe jubilante des prophètes, le peuple innombrable des martyrs, victorieux dans les combats et les souffrances. C’est là que se trouvent les vierges triomphantes qui ont vaincu par l’énergie de leur continence les convoitises charnelles ; c’est là que sont récompensés les miséricordieux qui ont accompli la justice en donnant aux pauvres nourriture et aumônes et qui ont observé les préceptes du Seigneur en transférant leur patrimoine de la terre dans les trésors du ciel.Hâtons-nous de les rejoindre, frères bien-aimés, par un désir plein d’impatience. ~ Que Dieu voie en nous cette pensée, que le Christ Seigneur découvre cette résolution de notre âme et de notre foi. Il nous donnera d’autant plus largement sa gloire que nous l’aurons plus fortement désirée. R/ Source de lumière dans le monde,celui qui porte la parole de vie.Il na point de part aux ténèbres,sa lumière est bonté, justice, vérité.Il entrera dans le Royaume éternelde notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Oraison Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité : car cest un bonheur durable et profond de servir constamment le créateur de tout bien.
Posted on: Fri, 29 Nov 2013 08:02:07 +0000

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