De la colère au pardon, du duel au duo : Comment exploiter ces rendez-vous solennels pour être mieux dans son être ? Et si nous profitions pour se pardonner, et se laisser pardonner… Avez-vous remarqué que ce sont toujours les mêmes types de situations qui nous irritent ? Certains sont plus sensibles à l’injustice, d’autres à la mauvaise foi, au manque de respect, à la vulgarité, au mensonge, ou encore à la manipulation ou à l’hypocrisie etc. Même si tous ces thèmes nous font réagir, pourquoi certains en particulier suscitent en nous une colère démesurée? Tout simplement parce que la situation d’aujourd’hui vient réactiver une ancienne souffrance, reléguée au fond de notre inconscient. Notre inconscient étant notre meilleur ami, il absorbe ce qui nous dérange et le garde à l’abri dans les méandres de notre cerveau, pour nous permettre de continuer à fonctionner dans notre quotidien. Par cette réaction excessive, l’inconscient nous envoie un message pour nous informer qu’une ancienne blessure n’est toujours pas cicatrisée. Réagir est normal, « sur-réagir » peut nous détruire intérieurement. La colère nous emporte alors, sans pour autant atteindre l’objet de notre courroux. Ne pouvant agir que sur nos propres cellules, la colère orientée vers autrui se redirigera automatiquement contre nous… Qu’allons-nous faire de ces ressentis ? Leurs offrir notre corps comme terrain de jeux et devenir spectateur d’une bataille dont nous sortirons, de toute façon mutilé ? Nous sommes victimes de nos guerres intérieures car nous sommes seuls à jouer. Nous devenons les pions de nos blessures en cultivant l’illusion d’être le chef d’orchestre. Plan de transformation: Repérez la situation-étincelle qui embrase votre colère. Faîtes-vous aider pour retrouver son origine dans votre histoire. Le coaching-décodage est une méthode douce et rapide qui vous permettra d’identifier et transformer les messages cachés indésirables. Comprendre que nous devons dissocier l’être, de son comportement. Quelqu’un vous a fait souffrir ? Vous avez du mal à pardonner ? En général, nous sommes en lien avec ce « bourreau », nous avons un sentiment pour lui, c’est pourquoi nous souffrons. « Il n’y a pas de gens méchants, que des gens qui souffrent ». Sommes-nous l’objet de la douleur de l’autre, servons-nous de bouc émissaire à ses blessures? Quand nous réalisons que le comportement contrariant est l’expression de SA blessure, nous pouvons alors refuser d’être « victime » de SA souffrance et rester relié à l’essence de l’individu. Nous rejetons alors l’acte mais gardons le lien affectif. De plus, la personne à qui nous en voulons continue sa vie pendant que nous bloquons la notre à ruminer cette peine. Se respecter : Identifier la blessure qui s’est réactivée en soi, c’est décider de ne pas entraver son chemin d’embûches superflues qui ralentiront son évolution personnelle. Décider de ne plus se laisser consumer par ses histoires périmées ! « La guerre est finie »… Des rescapés sont restés cachés des années après la guerre tout simplement parce que personne n’était venu leur annoncer que la paix était déclarée ! Transformer l’énergie du combat « contre » en énergie de lutte « pour »… Se donner une chance supplémentaire. Transformer nos duels en duos, c’est participer ensemble à une nouvelle création. Recette – remède : Inscrivez sur une feuille de papier le nom de la personne à qui vous en voulez. Relisez toutes les étapes. Faîtes un bisou à la feuille de papier… Vous verrez, ce n’est pas toujours évident mais pourtant si libérateur ! Votre cerveau, leurré, encouragera le processus de renouvellement émotionnel qui mène vers la joie. D’ailleurs, que faisons-nous après la guerre ? La fête ! Alors profitons des fêtes qui arrivent pour se pardonner, pardonner et se laisser pardonner. Nous pouvons décider de confier à nos fêtes nos émotions décalées et se laisser grandir d’une année.
Posted on: Sun, 03 Nov 2013 18:46:20 +0000
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