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" ... De son côté le gouvernement espagnol réfléchit à une nouvelle loi qui encadrerait davantage un avortement jugé trop facile. ... Quelques temps plus tard, en 2010, la Cour européenne des droits de l’homme condamne l’#Irlande pour avoir interdit l’avortement à une femme en phase de rémission d’un cancer qui craignait que sa grossesse n’entraine une récidive de sa maladie. Suite à ces agitations, l’Irlande a pris des mesures…En revanche la loi manque encore cruellement de solutions pour tous les autres cas. Ne sont pas compris dans la loi : la malformation du fœtus, les femmes victimes de #viol ou l’#inceste. Le gouvernement prétend avoir agi dans les limites fixées par le jugement de la Cour européenne des droits de l’homme. Autrement dit, ils ont laissé entrevoir une ouverture mais ont reculé de dix pas en arrière, en exposant les problèmes existants du pays face à cette question, pour satisfaire à la réglementation européenne. ... En Espagne, c’est l’inverse ! Dans la très #catholique péninsule, le droit à l#’avortement est fortement remis en cause. Adoptée en 1985, la loi autorisait le recours à l’avortement en cas de risques majeurs pour la mère. Ce que l’Irlande juge aujourd’hui comme une ouverture à la liberté… En 2010, une modification de la loi ouvre plus de portes aux femmes espagnoles, le recours à l’#IVG est autorisé jusqu’à 14 semaines pour tous les cas et 22 semaines en cas de malformation du fœtus. Le premier Ministre Mariano Rajoy, suivi par son gouvernement, a fait de la révision de la loi sur l’IVG son cheval de bataille. Après avoir envisagé de revenir simplement sur l’autorisation d’avorter sans l’autorisation paternelle pour les mineures de plus de 16 ans, c’est désormais toute la législation de 2010 qui pourrait être revue. Ce serait « supprimer un droit fondamental accordé à la femme de pouvoir décider de son corps » clament les pro-IVG qui craignent un retour des pratiques clandestines « avec des avortements qui mettraient la santé des femmes en péril. Et comme autrefois, celles qui ont le plus de ressources économiques iraient de nouveau consulter en Europe, vers des pays plus permissifs » souligne Francisca Garcia, gynécologue, interrogée par Myeurop.info. L’#église catholique est très active dans ce débat, pour l’archevêque Antonio Maria Rouco Varela : « le gouvernement va beaucoup trop lentement. La loi aurait déjà du être appliquée ». L’Espagne et l’Irlande, deux pays à très fortes traditions catholiques, suivent ainsi deux trajectoires opposées. L’un entrouvre timidement une porte à une liberté longtemps mise hors de portée, l’autre prive et modifie un droit acquis et inhérent à la société moderne. "
Posted on: Wed, 17 Jul 2013 03:38:46 +0000

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