Delphine Batho a promis de tout dire sur son limogeage aujourd’hui lors d’une conférence de presse. Aux proches à qui elle s’est confiée Batho est apparue remontée. « Pourquoi moi et pas Montebourg? » questionne-t-elle. Très agacée par les récents articles de presse peu flatteurs à son égard,l’ancienne ministre de l’Ecologie estime que les critiques ont directement été alimentées par…l’Elysée. « Elle ne veut pas laisser passer ça », rapporte un député qui lui a témoigné son amitié. « Ils n’ont pas été loyaux », renchérit un autre, estimant que Batho était dans le collimateur depuis longtemps. Hier sur son site Internet, le magazine « Challenges » raconte que Phillipe Crouzet, président du directoire de Vallourec, groupe industriel fabriquant des tubes servant dans l’industrie gazière et pétrolière, s’est plaint il y a un mois devant son état-major américain de Batho, qualifiée de « vrai désastre ». Toujours selon « Challenges », Crouzet, par ailleurs époux de Sylvie Hubac, directrice de cabinet de François Hollande, avait ajouté que le problème Batho était en passe d’être réglé. Hier, les proches du président s’interrogeaient sur ce que pourrait dire l’ancienne ministre aujourd’hui. « Que tout le monde garde son calme », confie l’un d’eux,rappelant qu’en critiquant le budget Batho connaissait d’avance « les conséquences ». « Il faut qu’ils fassent gaffe, rapporte un élu. Elle est capable de leur péter entre les doigts. »
Posted on: Thu, 04 Jul 2013 09:57:56 +0000
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