Des experts du Congo-Brazzaville, du Cameroun et du Gabon - TopicsExpress



          

Des experts du Congo-Brazzaville, du Cameroun et du Gabon participent, du 9 au 10 septembre à Brazzaville, à un atelier d’évaluation In Vitro des antipaludiques visant à harmoniser les techniques et à partager des données. Des experts du Congo, Cameroun et Gabon procèdent à l’évaluation In Vitro des antipaludiques L’atelier est organisé par la Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM), sous le thème : «Culture in vitro de plasmodium falciparum et tests de chimio sensibilité». La culture in vitro de plasmodium falciparum est l’une des méthodes indispensables pour la détermination du phénotype résistant et de la surveillance de l’efficacité d’un antipaludique. Elle nécessite un milieu de culture, le RPMI 1640 (Roswell Park Medium Institute), dont l’efficacité est liée à l’addition du sérum humain. D’où la nécessité pour les pays d’Afrique Centrale de la pratiquer dans leurs laboratoires. La FCRM réalise la culture in vitro du plasmodium après avoir mis en route des recherches en biologie moléculaire sur le VIH, la tuberculose. Pour Ange Antoine Abena, membre de cette fondation, il s’agit d’une fierté non seulement pour la fondation, mais aussi pour l’université Marien Ngouabi, donc pour Congo. La FCRM met cet outil à la disposition de la sous-région. Avec le renforcement des capacités, les pays seront capables de réaliser la culture in vitro du plasmodium falciparum et de tester la chimiosensibilité de cette souche ; donc d’évaluer périodiquement, géographiquement (en tenant compte d’une éventuelle variabilité intra et inter pays de la résistance) les modules antipaludiques. De manière générale, il s’agit de surveiller à la loupe l’efficacité des traitements et l’apparition des résistances ; ce qui pourrait contribuer à asseoir une véritable politique de lutte contre le paludisme et d’être capable de tester de nouveaux produits, notamment les extraits des plantes médicales, qui sont véritables réservoirs de molécules médicamenteuses. «C’est une fierté et satisfaction de voir le pays de la sous-région vers une recherche véritable au service de nos populations. En effet, comment ne pas l’affirmer lorsqu’on sait que le paludisme touche en plein fouet notre région ; ce qui exige des chercheurs et des autorités des réponses adéquates», a dit Ange Antoine Abena. Basée à la faculté des Sciences de la santé de l’université Marien Ngouabi, la FCRM a été créée en 2008. Elle se fixe comme objectif de renforcer la capacité de recherche en santé au Congo et dans d’autres pays d’Afrique sub-saharienne ; promouvoir les collaborations scientifiques entre les institutions de recherches du Congo et des autres Etats dans les domaines des sciences de la santé et de ses applications ; etc. L’atelier a regroupé des experts du Congo-Brazzaville, du Gabon, du Cameroun. M. Abena a annoncé que les prochaines rencontres connaitraient la participation des experts des autres pays de la sous-région, dans l’intérêt d’harmoniser les techniques et de partager des données.
Posted on: Mon, 09 Sep 2013 23:48:25 +0000

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