Des futurs élus rêveurs ! Tous croient qu’une fois au pouvoir, ils seront rois et auront des avantages en nature et en monnaie sonnante et trébuchante. Animés essentiellement par cet objectif, les futurs élus s’entretuent pour avoir le pouvoir ! Rien que le pouvoir, cet opium qui leur font mentir sans remord, sans pitié, oubliant le peuple et sa souffrance, est néfaste pour eux et surtout pour les habitants. Le grand mal, c’est de pouvoir mentir au peuple le tromper, le vendre des rêves, une nitescence éblouissante sans consistance aucune. Une fois cette idée inoculée dans son esprit le voilà devenu l’inconditionnel d’un tel candidat. Celui-ci, le tient en haleine jusqu’aux élections finales. Les promesses pleuvent de toute part et le peuple abruti devient malléable. Ce candidat qui a le vent en poupe, devient le banquier. Il promet de l’argent. Il est aussi l’agence de l’emploi, il va régler le problème du chômage sans accroc. Il est le médecin qui va guérir les malades atteints des maladies incurables. Il est entrepreneur, il va construire des routes . Lui qu’on ne voyait jamais car très préoccupé plutôt pour son avenir que des choses de la commune, le voilà qui s’érige en grand défenseur des intérêts du peuple. Bref il est le messie. A force des menteries qu’ils appellent élégamment propagandes il remporte les élections. Et le candidat gagnant de crier : »cette victoire est celle de mon peuple ! Elle est entièrement à lui ! A tous ceux qui sont épris de paix et de justice ». En réalité c’est sa victoire et non celle du peuple ! Souvenez vous de député « MABAWA », de la propagande sur la départementalisation de notre île, de Hollande avec son« le changement c’est maintenant ». Une fois au pouvoir on se rend compte qu’on a trop dit , qu’on a trop fait rêver le peuple et qu’on n’est pas capable de tenir les promesses données. Et le peuple de dire à son tour découvrant la supercherie : »NI SI JUTSA ATTA » entendons » je regrette énormément ». Amères les ex futurs élus découvrent qu’il y a plus de problèmes que de solutions ! Plus des difficultés que de confort. Ils commencent à fuir le peuple, ils ne répondent plus au téléphone. Et quand on les surprend à l’aéroport prenant l’avion ils font semblant de téléphoner pour éviter les question fâcheuses. En publique ils affichent un air préoccupé, soucieux, te donnant tort de les aborder, tant ils sont dans un travail de réflexion inépuisé. Mais pourquoi ces rêveurs veulent revenir toujours aux pouvoirs ? Peuple de ma commune Pamandzi, Parmi les candidats en lice, choisissez le bon car il n’y a rien d’autre au pouvoir que du travail ! Ici le rêve n’a pas sa place.
Posted on: Sat, 10 Aug 2013 02:39:43 +0000
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