Dimanche : Ce matin, départ très tôt de la maison, personne nest encore levé. Je continue ma visite du village, de ses habitants et des alentours, direction plein nord vers les cultures darachides et de mil. Dans le village, je rencontre la maman de Khalidou TOGOLA qui minterpelle, jai toujours autant de difficultés à reconnaître les enfants de lécole. Je propose de prendre une photo de famille : maman, Khalidou et sa sœur. Cest exactement ce que je cherche, des rencontres inopinées dans le jus, hors de lécole, sans préparation. Je poursuis ma route vers les champs, deuxième rencontre, avec Amsatou SAMARÉ qui va rejoindre son grand-père sur sa parcelle darachides. Je laccompagne dans lespoir dune seconde photo de famille mais le vieille homme mexplique que lislam interdit la photo de la petite sans son boubou. Je ninsiste pas mais je regrette la réponse dautant que jai souvent constaté que les sénégalais (quand ça les arrange) avaient parfois une lecture de lislam très personnalisée. Dans les champs, les enfants sont bien présents et majoritairement, se sont les garçons qui arrachent la plante ou conduisent lâne qui tire la charrue chargée de labourer le sol pour extraire larachide. Les plus grands fréquentent le collège comme cet élève de 3ème qui délaisse ses cahiers le temps du week-end pour aider le père de famille. Le travail ne semble pas pénible et tous travaillent dans une bonne humeur apparente. Chacun ma proposé de généreuses poignées de cacahuètes que javale avec plaisir, mon départ matinal mayant privé de petit déjeuner. Avec le mil à maturité et les arachides à la surface du sol, quantité doiseaux colonisent les arbres et je peux voir des spécimens joliment colorés de rouge, bleu, jaune... Quelques perruches exécutent un ballet darbres en arbres mais ne me laissent pas le temps de visser mon télé objectif, elles senvolent rapidement et disparaissent dans la savane. Difficile de décrire lambiance sonore qui règne dans cette campagne encore verte, les chants si différents des oiseaux de toutes espèces se mélangent harmonieusement depuis les graves jusquaux sons les plus aigus, pour mon plus grand plaisir. Un léger vent très doux me sèche la transpiration. Je rentre, il est 10h30, la vie dans le village reprend. Après-midi détente, connexion et piscine.
Posted on: Sun, 03 Nov 2013 12:15:36 +0000
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