Djotodia fait de la diversion en dissolvant la coalition - TopicsExpress



          

Djotodia fait de la diversion en dissolvant la coalition Séléka La décision inattendue de la dissolution la coalition Séléka de Michel Djotodia par un décret présidentiel n’explique pas le règlement pacifique de la crise centrafricaine qui s’enlise. Nulle part ailleurs, il n’est inscrit dans les accords de Libreville et des dispositions de la charte constitutionnelle de transition l’existence des mouvements rebelles de la coalition Séléka pour qu’ils soient dissous par le président de la République. Quelle signification peut donner à cet acte qui apparait aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale comme de la diversion au gout amer. Il aurait pu interdire la profanation des lieux de culte par ces éléments au lieu de dissoudre cette rébellion sans pouvoir apporter des solutions idoines aux souffrances des centrafricains. Tout le monde sait que la population centrafricaine au bord d’une guerre civile puisque les exactions les plus ignobles se poursuivent dans les villes de provinces où on déplore les exécutions sommaires, viols, vols, braquages, incendies des greniers des paysans et des villages tout entiers. Même si la guerre est évitée de justesse, l’on est en présence des esprits va-t-en guerre qui promettent au pays une guerre de religion qui s’apparente à la situation Nigériane où la secte Boko Haram est hostie aux chrétiens. De là à comprendre que certains tordus veulent coute que coute instaurer en Centrafrique, l’Islam alors que la population est majoritairement chrétienne. Tel serait peut-être le sens profond à donner à la prétendue correspondance adressée à l’Arabie Saoudite et au Qatar par Michel Djotodia. Une lettre qu’il n’a pas à ce jour démentie. Des intérêts sectaires C’est une intention expansionniste de l’Islam dans la sous région, et les forces de la CEEAC jouent le rôle de gardiennage pour préserver leurs intérêts économiques. Il est clairement que les principaux responsables de la crise centrafricaine sont connus et agissent même à visage découvert au nom des intérêts sectaires notamment la franc-maçonnerie. La franc-maçonnerie accepte les chefs d’Etat et des personnalités issus de plusieurs sensibilités religieuses et qu’il est hors de question d’islamiser et de sacrifier tout un peuple. La crise centrafricaine peut s’enliser dans toute la région de l’Afrique centrale avec toutes les conséquences inhérentes. A l’instant d’aujourd’hui, la coalition Séléka est dissoute mais comment remédier à l’insécurité grandissante. Le pays est paralysé et la masse salariale est exponentielle, les autorités centrafricaines sont en proie à de sérieuses difficultés financières. Les assassinats se poursuivent dans le pays et aucune volonté politique ne s’affiche pour protéger la population et assurer sa sécurité. Dissolue, la Séléka peut encore exercer en respectant les institutions républicaines. Il faut leur inculquer l’esprit de nationalisme dans un esprit de la restauration de l’autorité de l’Etat bannie. Le président de la République, chef de l’Etat de la transition, Michel Djotodia a promis de sanctionner les brebis galeuses sans garantie aucune. Il aurait pu commencer par la délocalisation des éléments Séléka dans les villes de provinces. lepays
Posted on: Mon, 16 Sep 2013 05:49:06 +0000

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