Démolition des hangars et baraques des revendeurs d’Agbadahonou - TopicsExpress



          

Démolition des hangars et baraques des revendeurs d’Agbadahonou et ceux situés le long du nouveau marché ce dimache Pourquoi a-t-on choisi un dimanche pour démolir les hangars et baraques des pauvres revendeurs d’Agbadahonou et environs? Scènes émouvantes et pitoyables ce dimanche 27 octobre 2013 dans les environs d’Agbadahonou à Lomé, non loin du grand marché et de la Direction générale de la police nationale. Les hangars et baraques des revendeurs de certains produits de consommation, de construction et de communication longeant le trottoir du nouveau marché et ceux des alentours, ont été démolis par un bulldozer appuyé des agents des forces de sécurité, pour la plupart policiers ce dimanche matin sous l’œil goguenard de leurs propriétaires et bandits de la localité. Abords d’un véhicule 4X4 de couleur blanche aux inscriptions de la commune de Lomé, ces policiers armés de matraques, ont fait feu de tout bois au moment où le bulldozer démolissait ces hangars et baraques. A en croire certains propriétaires de hangars et baraques, leur déguerpissement des lieux, ne leur avait pas été signifié pour les permettre de chercher d’autres endroits de vente. « Comment allons-nous faire maintenant. Nous n’avons pas été prévenus, sinon on allait quitter depuis les lieux », se lamentait une dame entrain de ramasser le reste de sa baraque démolie. « On n’a pas trouvé de place au nouveau marché. On a sollicité de place en vain et comme nos enfants doivent manger et aller à l’école, nous nous sommes arrangés pour vendre ici, gagner un peu de sous et subvenir aux besoins de nos enfants. Voilà vous-même ce qui nous arrive. On a cassé et démolit mon hangar. Le peu que nous vendons ici, c’est avec ça nous nous démerdons à la maison », renchérit un autre, vendeur d’objets d’art qui dit avoir été appelé d’urgence pour sauver certains de ces articles gardés dans la baraque. Quand l’autorité approchée sur les lieux qui a refusé de décliner son identité, elle a indiqué que tous les revendeurs des abords ont été informés et sommés de vider les lieux avant le 20 octobre passé. Qui donc dit la vérité entre ces deux entités de personnes ? Nous y reviendrons après investigations approfondies. Les agents de sécurité sur les lieux empêchent les journalistes de faire leur boulot et arrachent une camera Dans la foulée, les policiers hostiles aux journalistes dans certaines de ces missions comme celle-ci (démolition des baraques) ont arraché la camera d’un journaliste reporter en plein reportage. A en croire le confrère, il lui a été reproché de ne pas prendre les images de la démolition. Et c’est ainsi qu’il a vu sa camera arrachée par un groupe de policiers qui se sont rués sur lui après l’avoir menacé d’effacer les images prises. Arrivée aussi sur les lieux après cet acte honteux et ignominieux de ces policiers, j’ai été aussi pris pour cible de cette horde d’agents de sécurité qui ont tenté de m’arracher également mon appareil photo. « Qui êtes-vous et qui vous a dit de prendre les photos ? Vous devez nous demander la permission d’abord. Remettez-nous vite l’appareil photo », jasait un de ces hommes en uniforme, visiblement un paltoquet en l’entendant vociférer. Il a fallu que je leur montre mes pièces d’identités et ma carte professionnelle pour qu’ils s’en rendent et pourtant des zélés parmi le groupe ne voulaient pas entendre raison parce que n’étant pas satisfaits de les avoir pris en photo. Savaient-ils que la mission reçue n’avait-elle dans le sens républicain ?
Posted on: Sun, 27 Oct 2013 13:16:17 +0000

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