EDITORIAL: Sur les traces de l’ex Andry Drouot Mercredi, 28 - TopicsExpress



          

EDITORIAL: Sur les traces de l’ex Andry Drouot Mercredi, 28 Août 2013 Le président de la Transition est en visite privée à Maurice depuis vendredi dernier, jour où il avait promis de se retirer de la prochaine élection présidentielle sur l’île. « Andry Rajoelina s’offre un break familial à Maurice », titre un journal local avant de poursuivre dans le chapeau de l’article que « Port-Louis lui accorde un traitement diplomatique ». Comme quoi « le gouvernement mauricien lui a accordé un discret accueil diplomatique et a mis à sa disposition des gardes du corps et une voiture ». Sans oublier de mentionner que cette visite présidentielle de cinq jours en terre mauricienne s’est déroulée dans le cadre somptueux de l’hôtel Trou-aux-Biches. Pour dire surtout que les hauts dirigeants malgaches, d’hier comme d’aujourd’hui, peuvent se permettre de tout… et comme bon leur semble. Pour entrer dans le vif du sujet, suivant cette même interview présidentielle, il faudra dire que l’actuel locataire d’Ambohitsorohitra semble emboîter certains pas franchis par son prédécesseur à la tête de l’Etat malgache. « Que ferez-vous après les élections, quand vous ne serez plus président ? », lui demande le journaliste de l’Express mauricien. « En tant que patriote, en tant qu’homme d’Etat, il est de mon devoir de toujours travailler au développement de Madagascar », répond-il avec une certaine assurance. En fait, pour Andry Rajoelina comme Marc Ravalomanana en son temps d’ailleurs, il s’avérerait nécessaire sinon inévitable de « travailler avec les plus grands consultants de ce monde » pour rediriger le pays sur le droit chemin du développement socioéconomique. Cela ne fait-il pas penser au projet Madagascar Action Plan (MAP) de l’exilé d’Afrique du Sud ? En effet, un des torts de ce dernier était de trop miser sur des étrangers pour parvenir à ses objectifs relevant d’un soi-disant développement à visage humanitaire sur l’ensemble du territoire national. Et dire que son remplaçant depuis le début de cette pénible crise parait verser dans cette même attitude tendant à négliger les compétences locales en matière de projets de développement, tous domaines confondus… En tout cas, Andry Rajoelina, moyennant son interview d’environ sept minutes réalisée par notre confrère mauricien, promet de revenir puisque lui est convaincu qu’ « il n’y a jamais de mort politique ». Et pour justement préparer ce retour qu’il juge attendu sérieusement par une certaine frange de la population, il envisage d’ores et déjà de mettre en œuvre un vaste programme de développement qui s’étalera sur les 20 années à venir. Marc Ravalomanana n’avait-il pas promis d’en faire autant avec son fameux MAP, durant son deuxième mandat présidentiel subitement écourté en 2009 ? A croire que l’homme fort de la Transition, à travers son projet de développement à finaliser de concert avec des experts internationaux, s’est résolu à se mettre sur les traces de l’ex. A ce rythme, il pourrait bien recevoir le titre honorifique de docteur honoris causa, comme ce fut le cas de Marc Ravalomanana à une époque donnée de l’histoire politique du pays… lagazette-dgi/index.php?option=com_content&view=article&id=33923:editorial-sur-les-traces-de-lex&catid=56:edito&Itemid=65
Posted on: Wed, 28 Aug 2013 15:42:31 +0000

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