ENCORE UN QUI QUITTE LA FRANCE... LES EMPLOIS AUSSI !!! Hausses - TopicsExpress



          

ENCORE UN QUI QUITTE LA FRANCE... LES EMPLOIS AUSSI !!! Hausses d’impôts : Yves Bontaz étudie son départ de France En mars 2012, au cœur de la campagne présidentielle, Yves Bontaz déclarait : « Si Hollande passe, je ne construis pas mon usine à Marnaz. » Un peu plus d’un an après, l’industriel de la vallée de l’Arve s’apprête à inaugurer sa nouvelle usine, au Maroc. Avec 400 employés, elle doit commencer à produire des ensembles pour automobiles dans deux mois. Au même moment, l’entrepreneur déclare devoir 1,5 million d’euros au fisc suite à un redressement fiscal sur ces différentes entreprises. « Je pense que je paie ma déclaration », confie-t-il. C’est peu de dire que la gouvernance socialiste horripile l’industriel. « Je suis victime d’un matraquage fiscal, explique Yves Bontaz. Cette année, je suis imposée à 85 %. Je gagne 400 000 euros et je paie 320 000 euros… » Avec 2 200 employés à travers le monde, aux États-Unis, en Chine, en Inde, au Brésil, en République Tchèque, en Tunisie et bientôt au Maroc, le groupe d’Yves Bontaz réalise 85 % de son chiffre d’affaires à l’export. Une tendance qui s’accroît d’année en année : « On vend pour 2 millions d’euros de décolletage par mois en Chine. » Le nombre d’employés en France connaît lui une tendance contraire pour descendre désormais sous les 300 emplois. « Mettre en cinq ans toutes mes usines au Maroc et Italie » S’appuyant sur la fiscalité croissante, l’industriel évoque désormais ouvertement d’un départ de France. « J’ai consulté un avocat d’affaires pour mettre en cinq ans toutes mes usines au Maroc et Italie ; et mon domicile fiscal en Italie, à Aoste, où le maximum des impôts est de 40 % sur le total, au lieu de 75 ou 100 % en France. » L’entrepreneur dit ne pas vouloir aller en Suisse où il a pourtant une entreprise. « Ça fait trop brigand. Mais j’aime bien nos montagnes, il faut que ce ne soit pas trop loin… » Yves Bontaz parle aussi de vendre son groupe, de motivation familiale perdue, même s’il se ravise rapidement disant que « l’outil est trop beau. » Adepte du coup de gueule médiatique, Yves Bontaz paraît moins convaincant quand il dit vouloir, à travers son action, « sauver les PME et les PMI. » Il est parfois difficile de déclarer vouloir aller ailleurs pour changer les choses ici. SV ledauphine/haute-savoie/2013/06/05/hausses-d-impots-yves-bontaz-etudie-son-depart-de-france
Posted on: Fri, 28 Jun 2013 05:19:07 +0000

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