EXTRAIT DE LE VALET, ROMAN PARU EN 2009 A LA MUSARDINE : Leur - TopicsExpress



          

EXTRAIT DE LE VALET, ROMAN PARU EN 2009 A LA MUSARDINE : Leur maison était vraiment très belle. Elle n’avait rien de spécial, aucune extravagance par rapport aux autres villas du quartier, mais c’était une bâtisse qui me plaisait beaucoup, sans trop que je sache pourquoi. L’idée d’y habiter me réjouissait. Je suis arrivée au portillon, qui était déjà ouvert, et je suis entré. J’ai encore respiré une grande goulée d’air, avant de sonner. Je me sentais vraiment comme au théâtre, au moment de faire ma grande entrée. C’est Mylène qui m’a ouvert. Elles étaient déjà habillées, dans la cuisine, en train de prendre leur café. Elles en avaient prévu pour trois. Mylène portait un tailleur et des bas noirs qui lui donnaient un aspect nettement plus sérieux que la veille. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval et elle était maquillée avec discrétion. Je l’imaginais directrice d’une banque, ou bien cadre d’une entreprise. Sabrina portait un simple chemiser blanc et un jean. Je devinais ses seins en transparence sous le chemisier. Elle a surpris mon regard. J’ai rougi, nous avons échangé un sourire. Elles portaient le même parfum pour adolescente que la veille. Je me suis dit que tous leurs collègues de boulot devaient avoir mal à la braguette du matin au soir. En partant, elles m’ont conseillé de me familiariser avec la maison, et de ne pas trop en faire pour une première journée. Elles seraient de retour vers dix-huit heures. Une fois seul, j’ai commencé par un brin de vaisselle. J’ai ensuite vérifié l’état des stocks, dans le réfrigérateur et dans les placards. Ca n’a pas pris très longtemps. J’ai noté quelques denrées et quelques produits ménagers à acheter. Une fois cette petite tâche achevée, je me suis rendu dans ma chambre afin de déballer mes bagages. Ensuite, je me suis promené dans la maison, et un peu dans le jardin. Je me sentais fébrile, comme à chaque fois que j’occupais un nouvel endroit. Je repensais à mon enfance, aux déménagements, aux difficultés à s’habituer à la nouvelle école, au nouveau quartier. Heureusement que c’était loin, tout ça. Ce jardin, peu entretenu, me rappelait celui de mes grands-parents, quand j’étais petit. C’est dans un jardin comme ça que j’ai perdu mon pucelage, avec l’amie d’une de mes cousines, plus âgée que moi. J’ai déambulé un petit moment, bercé par le vent frais et les odeurs printanières, ému par mes souvenirs. Je me suis assis au pied d’un arbre. Je suis resté à penser à mon adolescence. Je savais que j’allais me sentir bien, ici. Vers la fin de la matinée, je suis retourné à la maison, pour me préparer à manger. Le reste de l’après-midi, j’ai fait un peu de ménage, sans m’occuper des chambres, car je savais que les gens aiment ouvrir progressivement leur intimité, puis j’ai terminé ma journée par un bon bain. Seule la salle de bain de l’étage possédait une baignoire. En ouvrant des tiroirs au hasard pour trouver du gel et du shampooing, j’ai eu la surprise de découvrir, dans un tiroir, un vibro. Il était emballé dans du papier cristal, mais impossible de ne pas reconnaître l’objet. Je l’ai déballé en me demandant laquelle des deux sœurs l’utilisait. Mon imagination démarrait au quart de tour. C’était un vibro de forme ogivale, argenté, et de taille modeste. Je l’ai mis en route. Il s’allumait en tournant la base, qui servait aussi de potentiomètre pour déterminer la puissance de vibration. J’ai éteint le gode et fouillé encore un peu dans le tiroir. Il contenait également un tube largement entamé de gel intime, et des boules de geisha. J’étais très excité. Pour tout dire, je bandais comme un âne. Pendant que je prenais mon bain, j’ai imaginé tour à tour Mylène et Sabrina en train d’utiliser ces accessoires, un spectacle privé, rien que pour mon plaisir. L’eau très chaude léchait ma bite dressée. Je me suis laissé aller à me branler encore une fois, c’était la deuxième fois en vingt-quatre heures que je me branlais en pensant à elles, elles me faisaient décidément beaucoup d’effet. Je n’ai pas mis longtemps à jouir, et ça m’a davantage détendu que la veille. J’ai ensuite profité de la douceur de mon bain.
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 16:10:14 +0000

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